• The Infinite jukebox

    Ça vous est déjà arrivé de vraiment vraiment vraiment aimer une chanson ? D'être capable de l'écouter en boucle ? Vous connaissez ce petit déchirement de coeur quand elle se termine et laisse place à une autre dans votre playlist ? 

    The infinite jukebox est la solution ! 

    Il s'agit d'un charmant petit site web qui propose de remixer votre chanson préférée pour qu'elle dure indéfiniment. 

    The Infinite jukebox

    Bon, sur le papier, ça a l'air sympa, mais en fait on déchante un peu vite. Déjà parce qu'il n'y a pas toutes les musiques (oh la raleuuse), seulement les plus connues (mais ça laisse quand même pas mal de choix). Ensuite parce que c'est assez frustrant comme phénomène : la musique commence, normal, tu t'apprêtes à chanter et là BAM  ça passe à un autre morceau de la chanson ! Et tu rages. (Moi ? Exagérer ? Nooon)

    Mais, malgré tout, c'est drôle d'essayer au moins une fois, voire plus si vous n'êtes pas aussi dérangés que moi ^^ 

    (Je sais très bien vendre les sites que je présente, n'est-ce pas ?) 

     

    The Infinite Jukebox

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  • « Suis-je ce que les gens pensent que je suis ? Ou bien suis-je ce que je suis quoi que les gens en pensent tu me suis ? »

      Cette citation, je l'ai utilisé comme accroche à chacune de mes dissertations sur le sujet d'autrui (en terminale) et ça a toujours marché comme sur des roulettes mes amis. Les professeurs préfèrent quand on évite les références triviales (référence commune, ce qu'on peut appeler la culture populaire, même si beaucoup de philosophes n'aiment pas ce terme, bref). Mais si vous arrivez à bien tourner la citation, à bien tirer toutes ses idées, ça marche. Ici, c'est plutôt simple tout en étant très intéressant. D'un côté, on a l'idée que notre identité n'est en réalité que l'image qu'autrui a de nous (c'est une idée de Hegel, vous le saurez au moins le temps de cette phrase, je ne vous blâmerais pas si vous l'oubliez après avoir quitté l'article). Pour résumer rapidement, c'est l'idée qu'autrui fait apparaître chez moi un aspect qui m'était inconnu et que je ne contrôle pas (comme la jalousie) et qu'il a le pouvoir de m'enfermer dans cette case et donc d'influer sur mon identité (je deviendrais une personne jalouse dans le regard d'autrui). Et de l'autre côté, on a l'idée qu'on prend conscience seul de notre existence (une idée de Descartes, mais encore une fois si vous l'oubliez, ce n'est pas bien grave), et que cette prise de conscience ne peut être influencée par le regard d'autrui. Je pourrais développer pendant des heures, mais le sujet de l'article n'est pas l'influence d'autrui sur notre personnalité, donc on va en rester là. Juste pour vous dire de ne pas se priver d'utiliser des citations de rappeur (à bon escient, y en a quelques-uns qui ont cité « l'argent ne fait pas le bonheur, mais le bonheur ne remplit pas l'assiette » de Booba, et je ne suis pas sûr que ça leur ait servi).  Au niveau de la formation de la phrase, la répétition de « suis » donne vraiment un certain rythme et une certaine mélodie , d'ailleurs si vous avez le temps, allez écouter la musique de Deen Burbigo, dont la citation est extraite, il a une voix particulière qui ne plait pas à tous, mais rien que pour son élocution, la manière dont il rappe, je pense qu'il faut l'écouter au moins une de ces musiques, et « suis-je », est je pense la plus connue, donc celle susceptible de plaire au plus grand nombre.

     

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  • << Celui qui ne connaît pas l'Histoire est condamné à la revivre. >>

     

    ♦ Prongs ♦

      J'aime assez l'idée selon laquelle les événements se répéteraient encore et encore, jusqu'à ce que les hommes en prennent conscience, et décident de les changer. Pour information, je viens de finir ma première année de licence de langue, avec comme matière mineure l'histoire. Une de mes profs nous a dit dans l'année "on vous demandera souvent à quoi ça sert d'étudier, vous répondrez à ces personnes que vous luttez contre l'obscurantisme". Et je lui dis amen. Pour moi l'éducation, et notamment l'apprentissage de l'histoire c'est capital. Pas juste l'apprentissage des faits, c'est intéressant de savoir que Napoléon III, en décembre 1851, par un coup d'état met fin à la seconde république et instaure le second empire. Mais ce qui est important c'est de pousser la réflexion au delà, de savoir pourquoi et comment il a fait ça, en se détachant des personnes et en étudiant le procédé, et c'est de là qu'on en tire des enseignements. On le voit avec la montée des extrêmes droites un peu partout dans le monde, si on écoutait ce bon vieux Karl Marx, on verrait les schémas se répétaient, et on ferait en sorte d'empêcher cela. Donc non l'histoire ce n'est pas ennuyeux, ça nous en apprend beaucoup sur le monde, sur les hommes et sur comment faire face. 

     

    ♦ Manon ♦

       Vous n'avez quand même pas cru que vous alliez vous en tirer sans mes réflexions tout de même ? Bande de zébulons, ne vous échappez pas, restez ! L'Histoire, comme ce cher papa du communisme le fait si bien remarquer (d'ailleurs, ses études reposent sur une analyse précise du passé), est essentielle. Parce que l'Homme, en ayant une juste connaissance de celle-ci, peut éviter de reproduire les mêmes erreurs. Bien sûr, on peut reprocher à Marx de trop simplifier le problème, l'humanité a déjà multiplié les guerres, mais les massacres ne s'arrêtent pas, alors connaître n'est peut-être pas la solution absolue. Cependant, nous sommes aussi les événements qui nous ont précédé, et s'y intéresser offre un regard essentiel sur le monde.

     

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  • << Some day you will be old enough to start reading fairy tail again.>> 

    Traduction :

    << Un jour, tu seras assez grand pour recommencer à lire des contes de fées >> 

    ♦ Prongs ♦

       C'est la réponse parfaite pour ceux qui considèrent qu'il y a un âge où il faut arrêter de regarder des contes de fées, des Disney ou autres. Ça accompagne la citation "On est jamais trop vieux pour un Disney". C.W. Lewis, pour ceux qui ne le savent pas, est l'auteur, entre autres, de la saga "Narnia". Si vous connaissez uniquement au travers des films, il faut savoir que l'ambiance des livres est bien différente. Ce n'est pas, dans un sens négatif que je dis ça, pas du tout, c'est juste que justement, les livres ont vraiment une ambiance de contes de fées pour moi. Et donc, C.W. Lewis dit par cette citation qu'il y a trois phases dans la relation de l'homme avec les contes de fées. Durant sa jeunesse, il est émerveillé, plus tard il y a cette rupture où il ne trouve plus grand intérêt à ces histoires "où les princesses attendent juste d'être sauvées", et quand il grandit, il comprend qu'il y a plus que ça dans les contes. Personnellement, je n'ai jamais connu la seconde phase, pour moi les contes de fée ça a toujours été sacré, et je pense que ça le sera toujours. Je dis donc amen à C.W. Lewis. 

     

    ♦ Manon ♦

      Quelle jolie façon de tourner son idée, n'est-ce pas ? Cassandre a très bien expliqué le rapport au temps qu'il souligne, je vais donc ne revenir que sur le second aspect présent. Ce qui est sous-jacent ici, c'est le regard que porte notre société sur nous, et ce que l'âge implique sur nos goûts. Avec la maturité, nous sommes censés abandonner les futilités féériques de notre enfance pour des choses plus adultes, et c'est uniquement en vieillissant qu'il est acceptable de retomber dans ces univers magiques. Et bien ce monsieur, il a très envie de dire "zut" aux conventions. Les contes fomentent l'imagination, et je suis convaincue que si on mettait moins de pression sur les gens, tout le monde s'autoriserait plus de rêve. Lire ce genre d'histoires n'est absolument pas déresponsabilisant, et ce serait pas mal que tout le monde accepte ça, non ? Elles sont intemporelles, le reflet des fantasmes des générations de tous temps, et permettent de s'évader avec facilité. Alors lisez, lisez-en autant que vous pouvez, n'attendez pas d'avoir 70 ans pour vous y remettre, tout est plus doux avec un peu de poudre de fée...

     

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  •  << Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. >> 

       Cette citation se trouve dans le chapitre sur la "Technique", chapitre le plus passionnant du programme de philosophie de terminale (je sais qu'il est dur de discerner de l'ironie à l'écrit, alors je vous aide, cette phrase = IRONIE). Cette citation clôture le chapitre, alors en plus du sentiment de soulagement intense qu'elle m'a procuré à l'époque, j'ai aussi beaucoup aimé son message. Je venais de travailler de longues heures sur ce chapitre, alors mon esprit d'analyse était un peu parti en sucette. Pour être sûre de ne pas faire ce qu'on appelle de la "psychologie de comptoir", je suis allée sur le site meilleur ami de l'étudiant, j'ai nommé "L'internaute". Et bon, il a confirmé mon analyse, la preuve que même quand mes capacités ne sont pas au top, elles sont quand même géniales (je sais, je sais) Je le précise quand même parce que je vais me servir du même exemple qu'eux après. Dooooonc, cela veut tout simplement dire que certes le progrès technique et scientifique est une excellente chose, mais qu'il ne faut pas perdre le côté humain, qu'il faut toujours réfléchir aux conséquences que ce progrès pourrait engendrer, qu'on ne peut pas tout cautionner sous prétexte d'une avancée technique. "L'internaute" utilisait ce très bon exemple qu'est la bombe nucléaire. Alors certes niveau progrès, on est au sommet, quand on pense qu'il y a quelques siècles, on se battait avec des épées. Mais cette arme a été utilisée pour décimer des populations civiles entières, ce qui, de vous à moi, n'est pas la chose la plus cool au monde. C'est bien pour cela qu'aujourd'hui, la fabrication de cette arme est interdite. On pourrait débattre sur le fait que certains pays la possèdent, et l'idée de justice de tout cela, ou sur le fait que d'autres essaient clairement de la fabriquer et qu'on ne les arrête pas forcément, mais ce n'est pas le but de l'article ! Tout ça pour dire, comme pour tout, il faut bien réfléchir avant de faire quoi que ce soit, et ne pas utiliser de faux prétextes pour commettre de "mauvaises" actions. 

     

    ♦ Manon ♦ 

       Tout d'abord un petit message du CSLD, Comité de Soutien aux Littéraires Désespérés : "Mes amis, dans votre malheur, sachez que frapper Cassandre ne vous servira à rien pour avancer. Certes, se plaindre de la Philosophie de ES alors que nous en avons huit heures par semaine, coefficient 8 au Bac, c'est et se la jouer Caliméro, mais ce n'est pas sa faute, il ne faut pas la blâmer. Elle ne se rend pas compte, les statistiques brouillent son esprit. Deuxième point tant que j'y suis, j'aimerais réhabiliter ce cher Rabelais. Je sais que beaucoup d'entre vous le détestent pour ce qu'il vous fait subir avec l'Humanisme en Première, mais si vous lui accordez un peu de crédit, il est génial à étudier, faites-moi confiance. Merci de votre attention, et n'oubliez pas notre devise : "Un bon livre est plus efficace qu'une calculatrice pour assommer quelqu’un !""     Je vous passe l'analyse philosophique aujourd'hui, puisque ma collaboratrice s'en est très bien chargée. Cela-dit je pense que l'on peut rajouter quelques éléments d'interprétation, comme par exemple qu'il sous-entend que la Science n'es pas une valeur morale, qu'il ne suffit pas d'être un génie pour être quelqu'un de bien (à bon entendeur, salut !) Si on cherche le "progrès pour le progrès", c'est alors au prix de notre intégrité, et c'est pas forcément mieux. J'aime la concision et la précision de cette courte phrase, il n'a pas besoin d'un long discours pour nous faire comprendre clairement de réfléchir à deux fois avant de se lancer dans n'importe quelle "avancée". Bien dit !


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