• Glorious ~ Macklemore feat Skylar Grey

     J'aime Macklemore. Je sais qu'on a tendance à lancer ces mots sans forcément les peser, on aime une musique donc on aime l'artiste, mais là, ce n'est pas le cas. J'aime réellement Macklemore. J'aime l'artiste évidemment, mais au-delà de ça, j'aime la personne et les messages qu'il porte. Je le trouve tellement juste, je crois en chacun de ses mots. Je ne connais pas toutes ses chansons par cœur, mais je l'admire tant que je me permets de dire qu'il est un de mes rappeurs préférés. Il a un côté très sombre, mais parallèlement, il représente la lueur d'espoir. Et cette lueur est tellement présente dans cette musique. Chaque mot, chaque phase te donne envie de tout défoncer. Certains passages me frappent tellement, me touchent tellement que j'ai l'impression de les avoir écrits, ce qui m'arrivent très rarement quand j'écoute une musique. C'est pleins de contradictions et pourtant tout fait sens. Les paroles sont vraiment géniales. Skylar Grey gère le refrain comme une chef, elle amplifie les paroles d'une manière magnifique. Cette musique, c'est une pépite, j'ai tellement hâte d'entendre l'album en entier. Petit plus, le clip est tellement adorable, je ne vois pas comment on peut le regarder sans sourire.

     

    Praying ~ Kesha 

      Comme beaucoup, particulièrement en France, je pense, je connaissais Kesha seulement pour son titre "Tik Tok" et bon, c'est un titre sympa pour danser, mais clairement ça m'a jamais donné envie d'aller plus loin dans sa discographie et j'ai jamais eu l'occasion d'entendre plus de choses d'elle. Mais récemment la chaîne fine brothers entertainment a sorti une vidéo react sur ses deux nouveaux morceaux, et de base en voyant le nom Kesha, je n'étais pas plus intéressée que ça, mais comme je regarde généralement toutes leurs vidéos, je l'ai regardé, et qu'est ce que j'ai bien fait. Je trouve les paroles si belles, on peut vraiment relier les deux musiques présentées dans cet article, parce que toutes les deux portent vraiment une lueur d'espoir et une énergie pour botter des ass. J'étais vaguement au courant des problèmes qu'elle avait eu avec son producteur, comment je le savais, aucune idée, mais je le savais. Et au début de la chanson, on peut penser que la chanson va porter sur le fait que ça l'a rendue plus forte, ce qui est le cas, mais c'est vraiment plus axé sur le pardon et sur le fait de souhaiter la paix même à ceux qui nous ont fait du mal. Et ça peut paraître très bateau comme concept, mais la manière dont elle le présente, les mots qu'elle met sur ces idées, ça rend quelque chose de pas du tout bateau, c'est juste beau. La voix de Kesha est super belle, vraiment. Dans les musiques plus rythmées, plus dansantes, je ne suis pas très fan (comme "Woman" qu'elle a sortie récemment également), mais quand elle pose sa voix, de manière très simple avec un piano, je trouve qu'on peut vraiment apprécier sa voix particulièrement sur les "pré-refrains" où elle a un petit grain de voix magnifique. Et le clip est magnifique, il a une très très belle esthétique qui accompagne bien la musique. 

     

    " This song is about me finding peace in the fact that I can’t control everything — because trying to control everyone was killing me. It’s about learning to let go and realize that the universe is in control of my fate, not me.

    “Praying” was written about that moment when the sun starts peeking through the darkest storm clouds, creating the most beautiful rainbow. Once you realize that you will in fact be OK, you want to spread love and healing. If you feel like someone has wronged you, get rid of that hate, because it will just create more negativity." Kesha 

    Traduction :

    " Cette chanson parle de moi trouvant la paix dans le fait que je ne peux pas tout contrôler - parce qu'essayer de contrôler tout le monde était en train de me tuer. Elle parle d'apprendre à laisser aller, et de réaliser que l'univers contrôle mon destin et pas moi. 

    "Praying" a été écrite à propos de ce moment où le soleil commence à pétiller au travers des nuages sombres de la tempête, en créant le plus magnifique des arcs-en-ciel. Une fois que tu réalises que tout ira bien, tu veux de diffuser de l'amour et de guérir. Si tu sens que quelqu'un t'a fait du mal, débarrasse toi de cette haine, parce que ça ne servira qu'à engendrer plus de négativité."

     

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  • 28 Avril 1967

        Les années 1960 sont marquées par les violences policières à l’encontre de la communauté afro-américaine. De nombreuses révoltes ont lieu dans tout le pays pour protester. À la tête de la lutte, Martin Luther-King, qui est assassiné le 4 avril 1968. C’est dans ce contexte que se déroulent les Jeux olympiques d’octobre 1968. 

        Le 16 octobre a lieu le 200m. Sur le podium, deux afro-américains : John Carlos à la troisième place et Tommie Smith à la première. Lors de la cérémonie de remise des médailles, les deux hommes arrivent en chaussettes, pour symboliser la pauvreté de leur communauté. Tommie Smith porte un foulard, et John Carlos a son maillot ouvert, en références au lynchage et à l’esclavage. Lorsque les premières notes de l’hymne américain résonnent, les deux jeunes hommes baissent la tête et lèvent leur poing ganté. L’Australien, Peter Norman arrivé deuxième, participe également en brandissant sur sa poitrine le badge « L’Olympic project for humans rights’ porté par d’autres sportifs noirs. Il estimait que le combat « est aussi celui de l’Australie blanche ». 

      Les sportifs afro-américains engagés contre les violences raciales aux Etats-UnisLes sportifs afro-américains engagés contre les violences raciales aux Etats-Unis

       

     

     

     

        Les réactions sont violentes et immédiates. La foule hurle et crache. Le président des jeux, Avery Brundage, considère que la politique n’a pas sa place au sein des Jeux olympiques. Les deux hommes sont directement bannis du village olympique. Et alors que Tommie Smith était une icône, premier sportif à être descendu sous les 20s aux 200m, seul sportif du monde à avoir cumulé onze records du monde en même temps, sa carrière s’arrête brutalement, ainsi que celle de John Carlos. Ils sont d’abord suspendus temporairement, puis interdits de compétition à vie. Les médias les boycottent, les menaces de mort s’accumulent. Smith est viré de son travail de laveur de voitures. Lui et John Carlos ne trouvent plus aucun travail. La femme de Smith divorce, celle de Carlos se suicide. Peter Norman lui, n’est pas lynché par l’opinion, mais se voit privé des jeux de 1972, malgré sa qualification et ses performances. Cependant, cet acte soulève un vent d’espoir. Le lendemain, trois autres vainqueurs afro-américains du 400 mètre, Lee Evans, Larry James et Ron Freeman, montent sur le podium avec un béret noir, comme symbole des injustices. C’est également un symbole d’entraide avec les autres communautés. À la mort de Peter Norman en 2006, Tommie Smith et John Carlos font le voyage pour porter le cercueil. Tommie Smith déclare lors de son éloge funèbre « Je pensais voir la crainte dans ses yeux. J’y vis l’amour ». 

     

        En septembre 2016, les deux hommes connaissent une forme de reconnaissance quand ils sont invités à la maison blanche. Barack Obama déclare : « Nous sommes honorés d'avoir les légendaires Tommie Smith et John Carlos ici aujourd'hui. Leur puissante protestation silencieuse aux Jeux de 1968 a été controversée, mais elle a réveillé les consciences ». 

     

    16 Octobre 1968

      Dans un contexte de guerre froide, les Etats-Unis interviennent dans la guerre du Viêt Nam [1963-1975], pour soutenir le Viêt Nam du Sud, face au Viêt Nam du Nord, soutenu par la Chine et l’URSS. Les civils américains sont alors mobilisés pour aller combattre. Mais le 16 octobre 1968, Mohamed-Ali annonce publiquement qu’il n’ira pas rejoindre les rangs.

    « Ma conscience ne me laissera pas aller tuer mes frères ou de pauvres gens affamés dans la boue pour la grande et puissante Amérique ; les tuer pourquoi ? Ils ne m'ont jamais appelé nègre, ils ne m'ont jamais lynché, ils n'ont jamais lâché les chiens sur moi. (...) Comment pourrais-je tuer ces pauvres gens ? Mettez-moi en prison ! »

       Déchu de son titre de champion du monde, il est condamné à 10 000 dollars d’amende et à 5 ans de prison, et il perd sa licence. Face à la décision du gouvernement, il déclara : « Ils ont fait ce qu’ils pensaient juste, et j’ai fait ce que je pensais juste ». Cependant, il fait appel de sa condamnation et arrive à éviter la prison. Loin des rings, il se bat pour les droits civiques des minorités et participe à de nombreuses conférences. En 1971, l’opinion publique se retourne et s’affirme contre la guerre du Viêtnam. La Cour Suprême décide finalement de casser sa sanction, et Mohamed-Ali peut reprendre le cours de sa carrière.

        « Mohamed-Ali a secoué le monde. Et cela fut une bonne chose pour le monde. Et pour nous tous. Il a parlé quand d'autres ne le faisaient pas (...) c'est un homme qui s'est battu pour ce qui était juste » déclare Barack Obama. 

     

    26 Août 2016

       Les Francisco 49ers affronte les Green Bay Packers, le 26 août 2016. Dans le stade, la Star-Spangled Banner (la Bannière étoilée), l’hymne national américain résonne. Comme le veut la tradition, les joueurs et spectateurs se lèvent, la main sur le cœur et commencent à chanter. Tous, sauf Colin Kaepernick qui reste assis sur le banc. À la fin du match, il déclare : 


    « Je ne vais pas afficher de fierté pour le drapeau d’un pays qui opprime les Noirs » Puis, il cite l’écrivain Ta-Henisi Coates « il y a des cadavres dans les rues et des meurtriers qui s’en tirent avec leurs congés payés ». 


      C’est la déferlante médiatique. Il est qualifié de traître, son maillot est brûlé, les syndicats de police menacent de ne plus assurer la sécurité des stades s'il y est, Trump déclare qu’il « devrait chercher un pays qui lui convienne mieux ». Cependant, son équipe montre son soutien dans un communiqué : « Dans le respect de grands principes américains tels que la liberté de religion et la liberté d’expression, nous reconnaissons le droit d’un individu de participer, ou non, à la célébration de notre hymne national.» Il se retrouve autant soutenu, qu’incriminé. Des anciens des forces armées lancent le hastag #VeteransForKaepernick. Son maillot devient le plus vendu en ligne. 

      Par la suite, Kaepernick décide de s’agenouiller durant l’hymne plutôt que de rester assis. C’est le cas le 1er septembre, où il est suivi par un autre membre de l’équipe, Eric Reid. 

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  •    Golden Moustache a publié plusieurs vidéos dans la catégorie "l'histoire racontée par des chaussettes",  on retrouve donc des personnages historiques incarnés par des chaussettes. C'est donc de la vulgarisation scientifique à l'extrême, parce que c'est très très simplifié, vous n'apprendrez pas énormément de chose et ce que vous apprendrez sera la plupart du temps assez trivial. Mais. J'adore l'Histoire, pour l'information, je suis actuellement en licence d'anglais, mais j'ai pris histoire en matière mineure. Et je trouve la vulgarisation historique géniale, d'ailleurs, j'ai créé aujourd'hui même deux nouvelles rubriques d'articles : l'événement et la personnalité du jour, pour pouvoir justement parler d'histoire. Tout ça pour dire que le principe de base de ces vidéos me plaît. Je vous parle aujourd'hui de ma préférée, celle que j'ai vue en premier et qui m'a fait le plus rire. 

         La vidéo raconte l'entrevue entre Louis XVI et son beau-frère Joseph II, qui était venu lui parler des difficultés rencontrées par le roi et sa femme, Marie-Antoinette, pour faire un héritier. En effet, ce rendez-vous à lieu en 1777, et le couple royal, marié depuis 1770, n'a toujours pas consommé le mariage. En soit historiquement, c'est un détail qui ne vous apportera pas grande chose dans une dissertation d'histoire, mais ! Personnellement, je trouve ça quand même intéressant, et surtout, la vidéo est à mourir de rire. Le "pourquoi elle t'a parlé espagnol, elle est autrichienne", j'ai cru étouffer de rire. La blague récurrente de la chasse, le fait qu'il mette en avant le côté naïf de Louis XVI, le "je lui donne la Bretagne". Tout ça me fait énormément, énormément rire. J'ai dû voir la vidéo une dizaine de fois en une semaine, et je rigole toujours autant. 


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  • Cet été, j'ai eu la chance de rencontrer une femme vraiment géniale, très inspirante, le genre qui te pousse à vouloir t'engager. Cette femme fait partie de l'organisation "Zonta International" qui lutte pour faire avancer le statut des femmes dans le monde. C'est une organisation qui réunit plus de 30 000 membres, répartis dans 1 200 clubs, dans 67 pays et zones géographiques différentes. Ils luttent pour l'amélioration du statut légal, politique, économique et professionnel de la femme. Mais aussi pour son éducation et sa santé. Tout ça au travers de biais divers et variés. Et donc cette femme que j'ai rencontré est chargé (entre autres) de choisir les lauréates pour les trois prix/bourses de l'association : Le YWPA (Young Women in Public Affair) desservi à des jeunes filles entre 16 et 19 ans, impliquée dans leur lycée/fac et dans la vie publique La bourse Jane Klausman, desservie à des jeunes femmes faisant leurs études dans le monde des affaires La Bourse Amelia Earhart, desservie à des jeunes femmes faisant leurs études dans le domaine aérospatial. Ces trois prix, qui sont desservis à plusieurs femmes, sont là pour les encourager dans des milieux majoritairement masculins, où elles rencontreront forcément un jour "le plafond de verre". Comme vous vous en doutez, je trouve ça génial, et en honneur de cette initiative, j'ai décide pour inaugurer cette catégorie, de vous parler d'Amelia Earhart ainsi que d'une autre aviatrice qui a révolutionné l'image de la femme aviatrice. 

     

    " Je veux le faire parce que j'ai envie de le faire"

    Amy Johnson

    Amelia Earhart [1897-1937] Aviatrice Américaine

     Elle a 10 ans, quand elle voit un avion pour la première fois, et ça la laisse complètement… indifférente. En 1917, elle s’engage comme infirmière volontaire dans la Croix-Rouge, pour soigner les soldats américains de retour d’Europe. Peu de temps après, elle assiste à un meeting aérien qui la rend cette fois complètement abasourdie. Elle décide alors de faire un baptême de l’air et suite à cela, économise pour apprendre à piloter. En 1922, elle bat un premier record, celui d’altitude. En parallèle, elle promeut l’aéronautique féminine dans une association, ce qui la rend populaire auprès des journaux qui la considèrent comme la meilleure femme pilotes des USA.

       En 1926, l’éditeur George Palmer Putnam cherche une femme pour traverser l’Atlantique (une première) et son choix se porte sur Amelia. Après un vol de 20h40, elle devient donc la première femme à avoir traversé l’Atlantique. Problème, elle refuse les honneurs, car elle n’était en réalité que « simple passagère » et ne tenait que le carnet de bord, elle n’a à aucun moment piloté. C’est pour cela qu’en 1932, elle refait le voyage, mais seule, devenant ainsi la première femme à avoir traversé l’Atlantique en solitaire, et aussi la première personne à le faire deux fois. Sa popularité est grandissante, si bien que de nombreuses femmes commencent à s’intéresser à l’aviation, comme la femme du président Roosevelt, à qui elle donnera même des cours. Mais Amelia ne veut pas s’arrêter là, elle veut être la première femme à faire le tour du monde. Accompagnée du navigateur Frederick J. Noonan, elle survole l’Amérique, l’Afrique et l’Asie avant de rejoindre le sud de l’Australie. Le 2 juillet 1937, à un septième du voyage, elle adresse un message à un navire situé à proximité de sa prochaine étape, qu’elle devrait survoler, mais qu’elle ne voit pas, indiquant que le carburant commence à baisser. Depuis ce message, silence radio. Le président Roosevelt met rapidement en place un dispositif de 9 navires et 66 avions pour la retrouver, allant jusqu’à personnellement explorer les côtés de l’île. Le dispositif s’arrêta le 18 juillet 1937. Amelia fut officiellement déclaré morte en 1939. Au cours de sa carrière, elle a réalisé 10 exploits dont 5 en tant que « première femme », et 5 en tant que « première personne ». Elle était une icône de l’aviation, véritable symbole pour les femmes, et sa mort aura un grand impact comme vous le verrez dans la présentation de la deuxième aviatrice. 

    PS : Elle fut membre du Zonta Club de Boston, puis de New York !

     

    " Je veux être aviatrice, pas une potiche qu'on utilise pour attirer l'attention de la presse et des photographes. "

    Amy Johnson

     Amy Johnson [1903-1941] Aviatrice Anglaise

       Amy Johnson suit une formation en économie, mais face au fait qu’elle ne trouvait pas d’emploi à la hauteur de sa qualification, elle a décidé de devenir secrétaire. À côté de son travail, elle commence à développer un grand intérêt pour le pilotage, ce qui est très peu commun pour les femmes à l’époque. Le London Aeroplane Club est la seule école à accepter de lui décerner le brevet pilote, la plupart des écoles n’acceptant pas les femmes. Elle devint ainsi la première femme à obtenir une licence d’ingénieur en aviation. Pour voler, il faut des financements, et trouver des financements en tant que femme aviatrice était très compliqué. Suivant les conseils de son instructeur, elle décide, pour trouver un engagement commercial, de se faire remarquer par les journalistes. C’est pour cela qu’en 1930, bien qu’elle n’ait que très peu d’expérience, elle décida de se lancer dans un vol en solitaire, de Londres à Darwin. Elle bat ainsi le record de jours de vol (19), dans des conditions souvent difficiles, le moteur souvent endommagé à cause des tempêtes de sable notamment. À son arrivée à Sidney, elle est devenue une héroïne, on parle d’elle partout, si bien qu’une chanson est même composée en son honneur. 

       Par la suite, elle a battue plusieurs records : première (avec son copilote, Jack Humphreys) à faire un vol Londres-Moscou en journée ; dans la foulée, record de vitesse Royaume-Uni Japon ; record de temps entre Londres et Le Cap, etc. Ces records, elle décide de ne plus en faire suite à la disparition d’Amelia Earhart. À l’entrée en guerre, elle rejoint la RAF (Royal Air Force), bien qu’en tant que femme, elle ne soit pas autorisée à piloter des avions de combat. Elle joue donc le rôle de convoyeuse (livre sur les terrains les avions neufs par exemple). Ces trajets ne sont pas sans risque, et un jour, en janvier 1941, elle décide de continuer son vol malgré une météo mauvaise. Elle est forcée de dévier, puis de sauter en parachute face à une panne d’essence. Elle se retrouve dans la Tamise, et ne portant pas de gilet de sauvetage, se noie. Son corps est emporté par le courant. L’année suivante, un film est tourné pour rendre hommage à ses exploits.  

     

    Amelia Earhart & Amy Johnson

    Amelia Earhart & Amy Johnson

     

     

     

     

     

     

        L’aviation est un de ces nombreux domaines où les femmes ont du lutter, et luttent toujours pour se faire une place. Avoir ces deux femmes assez extraordinaires ma foi, en symbole, encourage à la lutte. Petit plus sur la place des femmes dans l’aviation, il faut savoir dans l’ATA (Air Transport Auxiliary), le service dont faisait partie Amy, les convoyeuses (qui représentaient environ le huitième des effectifs) font partie des premières femmes à être payées au même salaire que leurs collègues masculins. 

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  • RetromorrowRetromorrow

    Retromorrow est la deuxième chaîne de Marjorie Le Noan, que vous connaissez peut-être du Latte Chaud. Attention, elle est française, sa première chaîne est en français, mais sa deuxième dont je parle aujourd'hui est en anglais. 

    Le thème de cette chaîne est suspense ... la culture rétro ! En effet, elle aborde plusieurs sujets des années 1920 jusqu'au début des années 2000. Au moment où j'écris cet article, elle n'a sorti que cinq vidéos, dont une de présentation et un vlog. Donc concrètement, trois vidéos sur le sujet même. Et j'aime tellement l'idée que même avec si peu de matière, je devais vous en parler. D'abord au niveau esthétique, je trouve ça très bien fait, autant sur les décors que sur les looks, on est vraiment dans l'ambiance rétro. Et au niveau du fond, je trouve ça super intéressant, en trois vidéos, j'ai découvert pleins de choses. Elle utilise des images de films, d'archives, de publicités, etc pour appuyer tout ce qu'elle dit et c'est super intelligent. Ça nous plonge réellement dans l'ambiance, et ça rend les chose beaucoup plus concrètes. Dans la vidéo "Dating in The 80's", je ne connaissais absolument aucun des éléments présentés. Dans "60's Commercials" (ma préférée pour l'instant), je connaissais la pub type de l'époque, mais elle apporte réellement plus d'images, d'informations et encore, c'est super intéressant. Tout ça avec une petite touche d'humour. On allie donc humour, histoire, culture, qualité esthétique, et surtout thème très original. Que demande le peuple ? 

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