• Allez, c'est parti pour mon premier article Musique ! 

    J'aimerais vous parler de la chanson que j'écoute en boucle en ce moment. Il s'agit de Roberta, de Cali. Elle est parue dans l'album Menteur en 2005, mais je la redécouvre en ce moment parce que ma maman l'adore et qu'on l'écoute ensemble à chaque fois qu'on doit mettre de la musique.

    Elle parle d'une vieille femme, Roberta, qui a pris sous son aile un jeune homme parlant d'elle dans la chanson avec beaucoup de simplicité et d'amour. Vous tomberez vite amoureux d'elle : c'est un peu le cliché de la grand mère Italienne un peu bigotte et très rigolote, qu'on aimerait bien aller retrouver comme le chanteur quand "notre vie est une merde". 

    J'adore cette chanson parce qu'elle me transporte dans un autre monde. Dès les premières notes, je suis dans sa cuisine, par un chaud après-midi d'été, en train de manger sa confiture maison tout en regardant ses photos en noir et blanc sur les murs. Elle est super joyeuse, pleine d'entrain et délicieusement drôle ("mes mômes sont laids et ils m'emmerdent", désolée mais ça me tue x) ). 

    Mes passages préférés : le début, quand on pourrait presque penser que Roberta est l'amante du chanteur; sa description, où Cali fait exprès de prendre une voix quasi enfantine quand il chante (sa petite croix qui briiiiiiiillle <3), et la musique qui accompagne "dans les allées du cimetière", où je la voix quasiment marcher fièrement entre les tombes.

     

    Voilà, ce n'est presque plus une chanson, c'est une histoire, que j'adore écouter encore et encore, comme celle que vous avez demandé 85 fois à vos parents quand vous étiez petits et dont vous vous souvenez encore par coeur. J'aime beaucoup ce que fait Cali, mais avec celle-là, il a vraiment ravi mon coeur <3

     

    Allez, je vous mets les paroles pour ceux qui auront la flemme d'aller l'écouter : 

    Quand dans ma vie c'est tellement mort
    A faire rougir un mort
    Je ne me morfonds pas, non
    Je pense à Roberta

    Quand dans ma vie c'est tellement vide
    A faire danser un timide
    Je ne pleure pas, non
    Je pense à Roberta

    Quand ma vie est terne
    Que mon coeur est en berne
    Ma femme que je n'aime toujours pas
    Alors je pense à Roberta

    Quand dans ma vie c'est tellement laid
    A faire slammer un curé
    Je ne m'écroule pas, non
    Il y a Roberta

    Roberta est toute petite
    Et dans ses yeux noisette
    J'ai vu tout de suite
    Comme une odeur de fête

    Roberta a 82 ans
    Roberta a trois enfants
    Qui pourraient être mes parents
    Parfois j'y pense de temps en temps

    Ma Roberta a une robe
    Qui trébuche jusqu'aux chevilles
    Et pendue à un lobe
    Une petite croix qui brille

    Roberta a aimé des hommes
    Un cuisinier et deux soldats
    Mais sur sa cheminée qui trône
    C'est bien une photo de moi

    Roberta est toute menue
    Et quand elle me rend mes sourires
    Je crois fort au petit Jésus
    Sur son oreille qui s'étire

    Roberta a 82 ans
    Roberta a trois enfants
    Qui pourraient être mes parents
    Parfois j'y pense de temps en temps

    Dans les allées du cimetière
    Nous promenons sa mémoire
    Au fil des noms sur les pierres
    Elle comme il était cocu son mari
    Et lui, lui quel salopard

    Et quand dimanche arrive au bout
    De son après-midi pluvieux
    Je pose ma tête sur ses genoux
    Et elle joue avec mes cheveux

    Puis dans ses draps qui sentent en siècle
    Elle me dit qu'elle n'a pas fait ça
    Depuis son dernier soldat
    Alors elle pleure ma Roberta

    Elle me dit qu'elle n'a plus le temps
    D'être raisonnable et elle prend
    Mes joues entre ses mains
    Et mes lèvres pour du bon pain

    Oui Roberta a 82 ans
    Je ne connais pas ses grands enfants
    Je sais qu'ils pourraient être mes parents
    Elle en rigole à quelques dents

    Roberta a toujours sa gourde
    D'eau bénite sous le bras
    Elle l'avait ramené de Lourdes
    Avec des amis tous un peu plus âgés que moi

    Quand ma vie est nulle
    Qu'entre elle et moi le torchon brûle
    Dans le coton de mes rêves
    Danse sans cesse Roberta

    Quand ma vie est une merde
    Mes mômes sont laids et ils m'emmerdent
    Mais dimanche arrive à grands pas
    Et dimanche c'est Roberta

    Roberta aura les mains tendues
    Comme quand elle m'attend chaque fois
    Avec le sourire que n'a jamais eu
    La sangsue que je n'aime pas

    Roberta aura mis sa robe
    Celle qui cascade jusqu'aux chevilles
    Et puis accrochée à son lobe
    Sa petite croix qui brille...

     


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  • / Prongs dans son extrême gentillesse publie cet article, mais ce que vous lirez plus bas sort de l'esprit tordu de Manon, qui n'a pas le time de publier ses propres articles, donc qui m'utilise moi comme esclave / 

        Je vais vous présenter cinq films les amis, et ils sont français, ce qui n’est absolument pas un souci sinon un point commun. On parle du « cinéma français » et tout de suite des connotations apparaissent, alors qu’il ne devrait être un facteur d’identification comme un autre, et non pas impliquer des choses au préalable sinon pour indiquer son origine. Oui ils ont été réalisés en France par des Français, mais au même titre qu’on ne parle pas (enfin si) du « cinéma américain », on ne devrait pas s’étendre là-dessus. Et pour ceux qui rétorqueront que notre cinéma répond quand même à beaucoup de codes, je vous défie par exemple de regarder le long-métrage espagnol « Cuerpo de elite » de Joaquín Mazón, et d’oser me dire qu’il ne vous rappelle rien.

        L’article est sous forme de top 5, mais dresser un ordre m’a brisé le cœur (il est présenté du dernier au premier [clin d’œil pour la suite] parce que, OUI TOPITO, tout le monde se fiche du quatrième quand on connaît déjà le premier). Comme prendre des décisions est toujours ma difficulté éternelle, je vous explique comment j’ai fonctionné (que de complications). J’ai pris ma cinéthèque à la rubrique « excellentes surprises » et comme je venais d’écouter un podcast sur cette question du cinéma bien de chez nous, j’ai sélectionné selon ce critère, parce que j’adore l’ironie (coucou Rousseau). Ils sont également sortis dans les cinq dernières années, parce que pour restreindre mes options et bien j’ai choisi l’extrême contemporanéité ; je me suis aussi assurée de la mixité des réalisateurs. Enfin, ils ont tous fait, je trouve, beaucoup trop peu d’entrées en salles, mais hormis ce critère vaguement subjectif j’ai essayé, pour favoriser l’esprit de découverte, d’en prendre des « moins connus » du grand public sans qu’ils soient trop obscurs pour autant, là n’est pas le but. Ce ne sont pas des analyses de plans ou autres procédés (si cela vous intéresse vous pouvez cependant contacter le SAV), plutôt des avis bordéliques mais exaltés. Bref, je vais essayer ici de vous donner envie de vous pencher sur ces cinq œuvres par plaisir et je suis désolée pour cette rédaction moins teintée d’humour que d’habitude, je vous fais un câlin pour compenser. (Diantre que cette introduction était tordue.)

     

      5

    Primaire

    d’Hélène Angel, 2017

     

      C’est sûrement celui du top qui vous parlera le plus, il est en effet le plus récent et celui dont les médias ont fait quelque étalage notable. Je voulais me vider la tête de ces longues heures d’étude sur Henri II et ai donc logiquement choisi d’aller voir un film sur l’école parce que visiblement, j’aime souffrir. J’ai donc emmené ma machine à popcorn (bonjour Madeline) sous mon bras et nous sommes parties un peu au hasard à la découverte de Sara Forestier qui tente d’être la meilleure employée du mois sur le mur des maîtresses, tout en risquant le burn-out. Et si vous avez bien suivi, ce fut une très bonne surprise. Peut-être pas de celles qui vous laissent un souvenir impérissable mais plutôt un grand sentiment de tendresse tout aussi chérissable. C’est une réalité qui parle à la majorité d’entre nous (Manon, captain obvious depuis 1998) et un sujet en soi pas révolutionnaire, mais cet envers du décor trouve tout son intérêt dans sa justesse. Quand on est en partie responsable de ce que deviendront les élèves, quelles sont les vraies prérogatives, quand est-ce que l’aide devient trop intrusive, comment ne rien faire face à des parents négligents ? Qui a le droit d’faire ça à des enfants qui croient vraiment c’que disent les grands (PATRIIIIIIIICK) ? Bref, ne pas s’impliquer émotionnellement face à ces petites bouilles (plus ou moins) mignonnes est presque impossible et la réalisatrice témoigne d’une vraie intelligence dans son travail d’immersion (sans compter la présence de Vincenounet). Jamais pathétique bien que nécessairement intense par moments, l’oeuvre fait prendre conscience à tout un chacun de la complexité de la profession et que lorsque l’enseignant doit gérer toute une classe, il ne peut pas satisfaire ni tous les parents, ni tous les enfants, ni tous les voisins de machine à café. L’enfance à l’écran n’est pas édulcorée, elle est douce, adorable mais aussi sans concessions et telle un phare dans la nuit l’actrice principale brille pour éclairer tous ces petits bateaux perdus en quête de leur chemin (mais quelle poésie meïn gödh). Au niveau de la réalisation pure, c’est la vérité des tons des décors et des lumières qui se voit favorisée, pas de grands éclairs rouges lors des dilemmes intérieurs ni de giclées de sang exagérées quand un genou s’égratigne. Mais l’ensemble est très efficace, on nous propose un retour sur les bancs de l’autre côté du miroir (et on repense au stagiaire qui est en deuxième année de licence et qui veut devenir professeur de latin pour les CP) et c’est une expérience des plus réussies qui stimule judicieusement notre compassion, notre nostalgie, et notre envie de mordiller des cubes alphabet.

     

    ♦ 4 ♦

    Une histoire banale

    d’Audrey Estrougo, 2013

     

        Je suis tombée sur celui-ci parce que je faisais des recherches sur la représentation du viol au cinéma, déjà parce que j’aime les sujets rigolos et ensuite parce que, même si ce n’est pas la question, son manque de traitement est dramatique, vraiment. Sa sobriété m’a rapidement convaincue, en-dehors du fait que son auteure avait déjà réalisé Toi, moi, les autres que je suis à la limite de vénérer (même si malheureusement il semble que je sois la seule, je connais toutes les chorégraphies par cœur, « quelques étoiles filaaaaantes »). C’est l’histoire d’une fille qui se fait violer. Et bien qu’elle n’en ressorte pas physiquement morte, elle n’arrive plus à vivre normalement sous le poids de toutes les conséquences qui l’assomment. Je tiens à préciser tout de suite que l’on voit la scène de son agression et même si ce n’est pas à proprement parler un massacre, c’est, pour moi en tout cas, l’une des situations les plus intenables à regarder en règle générale. Toutes les réactions qui découlent d’un tel choc défilent les unes après les autres, à mesure que l’héroïne pense pouvoir vivre avec, veut mourir, veut en parler, veut se taire. C’est brutal parce que l’événement même l’est, mais ne le regardez pas si vous attendez un ton de tragédie très lourd ou une horreur flagrante, les images sont violentes parce qu’elles ne le sont pas tant pour nous mais bien pour la victime. La caméra veut faire comprendre que si elle ne s’était pas posée là, personne n’aurait prêté attention au monde de cette fille qui s’écroule (ce n’est pas une histoire vraie, et pourtant). Le spectateur a beau assister à tout ce qu’elle traverse, il est le témoin impuissant de son mal-être et de ses soubresauts déchirants sans pouvoir comprendre vraiment le désespoir de ses pensées, certes plongé dans leurs méandres mais n’en saisissant que la surface. Il s’approche du documentaire (par sa conception aussi d’ailleurs, le projet serait mort sans la ténacité de l’artiste et 8000 euros amassés grâce à l’Internet) par son côté frontal, profondément crédible mais la sensibilité qui s’en dégage fait cependant la part belle à une émotion à fleur de peau. Je pense que pour environ 2000 raisons, il faut avoir vu au moins un film de ce type, je ne les énumèrerai pas parce que d’abord, 2000 ce serait trop long mais surtout pour éviter des discours usés. Marie Denarnaud livre une interprétation très franche dans la simplicité, elle devient entièrement cette femme torturée, elle est remarquable. C’est en traitant avec une sincérité féroce d’un sujet aussi grave (à l’engagement inévitable) que la cinéaste touche au cœur, et c’est très bon, percutant.

     

    ♦ 3 ♦

    Les premiers, les derniers

    de Bouli Lanners, 2016

     

        Qu’est-ce que j’ai pu rechigner à regarder celui-ci. Il était dans ma pile à voir depuis des mois, mais les mots « chasseurs de prime » et « dettes » me le faisaient ignorer encore et toujours puisque je considérais en avoir trop vu à ce sujet. Alors quand je me suis enfin décidée à le lancer, je l’ai fait en grognant et en maltraitant ma tasse de thé (une poleo menta dé-li-cieu-se). Et j’ai regretté, j’ai regretté de ne pas l’avoir regardé plus tôt, d’avoir perdu autant de temps sans connaître cette fable. Oubliez tout de suite les termes que j’ai cités plus tôt parce qu’ils n’en sont absolument pas l’incarnation, sinon un élément secondaire. Mon esprit n’a pas dévié une seconde de l’intrigue alors que j’ai quasiment tout le temps au moins une pensée volée pour un roux en chemise à carreaux par film, et cela n’a pas été le cas ici. Cette œuvre est d’une poésie ahurissante et n’ayez pas peur si je vous dis que c’est une méditation sur la nature humaine, sur qui sont les prédateurs, sur où se trouve la bonté. Il est excellent, acteurs splendides et réalisation frappante. Sans transition je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps, je dois vous avouer quelque chose. La performance de David Murgia. Je. Argh. Je ne sais pas depuis combien de temps je n’avais pas été à ce point stupéfaite, il est apparu à l’écran et soudain la pureté de son personnage m’a figée sur place. Il est un rôle secondaire avec son amoureuse (terme enfantin choisi à dessein) incarnée par Aurore Broutin, absolument brillante aussi, cependant pour moi il est le charme, le cœur et l’âme du récit. Il est galactique. Sa gentillesse, l’amour inconditionnel dont il déborde, sa façon de penser aux nuances de folie font de lui un petit arc-en-ciel magique à l’écran. Bien sûr mon ressenti est subjectif, mais je pense que n’importe qui en le visionnant serait suspendu jusqu’à la dernière seconde, en se mordant la lèvre inférieure à la Anastasia Steele, pour s’assurer du succès de sa quête. JE L’AIME. Je ne pense pas que beaucoup de textes ne lui soient dédiés alors si tu passes par-là, merci pour ton travail et s’il-te-plait, viens manger une gaufre avec moi. Ensuite, c’est un petit voyage dans notre monde, concerné par des questions d’actualité, mais dont l’atmosphère semble irréelle grâce à la beauté des images et le traitement des idées choisi. Les niveaux de lecture sont d’une grande richesse et j’ai bien conscience de ne pas vous avoir proposé de résumé mais la surprise est de mise, l’histoire ne se raconte pas, je ne suis pas la mère Castor. Il n’avait rien pour sortir du lot et pourtant tout chez lui m’enchante, il est éblouissant. Je suis éblouie. J’ai de la lumière dans les yeux. Mes lunettes m’en tombent. Ok j’arrête.

     

    ♦ 2 ♦

    Les deux amis

    de Louis Garrel, 2015

     

        Oui toi qui me pointe du doigt, celui-ci est plus « bobo » que les autres, espèce d’individu plein de clichés dont je parlais au début. Que l’on se mette d’accord tout de suite, pour moi Louis Garrel est une raison suffisante pour voir, écouter, lire voire manger n’importe quoi, tant je le trouve incandescent. Malgré notre relation malsaine et une hâte dévorante, j’ai gardé en l’abordant une certaine réserve de peur qu’il cède aux défauts qu’on a tendance à lui relever. Il aurait pu être trop hermétique, trop bancal, trop expérimental, mais il ne l’a pas été. Deux amis connaissent une fille, ils sont tous les trois complexes, emplis de sentiments, très liés les uns et autres et subissant leurs propres contradictions. La scène de la gare. La scène de la danse. La scène de la chambre d’hôtel. Autant de montées en puissance subites, de coups en pleine poitrine portés par des besoins viscéraux des personnages de s’exprimer. C’est un moment de beauté débridée et d’honnêteté réfléchie soutenu par une photographie très assurée pour un premier film, certes je suis sûrement la seule à comprendre ce que je dis mais je joue du piano debout. J’avoue que j’ai un peu de mal à exprimer ce que je ressens quant à ce film parce que c’est une question de sensibilité et que si j’essayais de mettre des mots, sur la mienne on obtiendrait un Larousse sous LSD. Pour continuer plus clairement, je pense que ce qui m’a frappée c’est la puissance à laquelle je ne m’attendais pas, l’intelligence qui s’en dégage lui est propre et je vous conseille de constater par vous-même à quel point tous ces personnages bouillonnent, sont électriques. Malgré tout il y a un certain décalage qui soutient la fiction, leurs actes paraissent parfois improbables, et même si ce que les critiques tendent à saluer est le portrait fait d’une amitié, de mon point de vue tous ces rôles sont certes très humains mais s’approchent aussi d’incarnations de pensées plus allégoriques (oui, j’ai fait L). Ce que les acteurs offrent est grandiose, humain, le travail était d’ailleurs tellement exigeant qu’il a poussé à la rupture le couple Garrel-Farahani (minute radio-potins : il était apparemment très directif et a vraiment heurté l’actrice, et sur le ton de la plaisanterie je dirais que je le recadrerais bien si je pouvais mouahahaha). Ils sont tous les trois étincelants et pourtant je suis moins sensible d’ordinaire au travail de Vincent Macaigne, et je trouve que c’est le genre d’œuvre qui donne envie d’en découvrir plus sur la filmographie de tous ces talents. C’est un long-métrage extraordinaire qui donne un nouveau souffle à ce thème si répandu, plein de surprises et de non-dits dévorants, un moment de cinéma qui vous marque si vous lui ouvrez votre cœur.

     

    ♦ 1 ♦

    Nocturama

    de Bertrand Bonello, 2016

     

        THAT MOVIE. Je le précise rapidement, en cherchant la date de sortie précise j’ai vu que Télérama lui avait donné cinq étoiles, alors je ne sais pas si c’est un avantage ou non pour vous, mais c’est tellement rare que cela mérite d’être souligné. Je pense qu’il est passé instantanément dans mes favoris personnels alors c’est forcément un gage de qualité, ne me contredisez-pas, je sais où vous vivez. Je ne vais pas vous raconter ce dont il parle et je vous INTERDIS de chercher un résumé, sachez simplement que c’est l’histoire d’un groupe de jeunes, avant et après la réalisation de leur projet. Après l’avoir vu, je peux vous assurer que vous hésiterez à remettre un pied dehors pendant longtemps, il est glacial malgré des images brûlantes, un choc qui se renouvelle à chaque plan, à chaque fois que s’enclenche l’évènement suivant. Comment un tel phénomène a-t-il pu passer aussi inaperçu ? Quelque chose comme 46 000 entrées, je suis dépassée. Les acteurs sont tous aussi touchants que malsains, campant des personnages brisés, influençables et révoltés qui font et subissent de terribles choses éblouis par de flamboyantes illusions. La lumière, les couleurs, la musique, tout est d’une précision déroutante, une fois emporté dans cette machine il est impossible pour le spectateur d’en sortir, pris au piège dans cet univers qui est le nôtre mais qui semble parallèle. Tellement de sentiments contradictoires se sont succédés pour moi, allant de l’angoisse à la compassion en passant par la panique, ce film est une boucle infernale dont on ne ressort pas indemne. Le scénario est extrêmement original et même si vous le détestez, vous ne pouvez pas lui retirer qu’il ne ressemble à rien d’autre. J’aimais beaucoup Bertrand Bonello avant (même si la rétrospective sur lui était pendant le concours blanc SA MÈRE), alors autant vous dire que ce long-métrage fait de lui à mes yeux un incontournable. Je pourrais m’étendre des heures sur chacune des secondes le composant mais tout ce que j’ai envie de faire c’est de vous tirer les oreilles (littéralement, par les lobes) jusqu’à ce que vous éteigniez toutes les lumières et le mettiez sur votre poste de télévision. Son identité est exceptionnelle et j’adore tout ce qui le concerne, il me bouleverse, m’inquiète, m’attrape et ne me lâche plus. C’est au fur et à mesure que l’on comprend ce qui se trame, et il faut également noter qu’il nous pousse à nous questionner de façon vraiment perturbante. C’est terrible de ne pas pouvoir spoiler (Roméo meurt à la fin) mais vous comprendrez en le voyant que nos notions du bien et du mal sont on ne peut plus chamboulées. C’est un genre de miracle.

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  • Aujourd'hui (oui on va commencer tous les articles de cette catégorie avec ce mot), plus que deux images, j'aimerai vous présenter une artiste que j'admire tout particulièrement et que je suis depuis un petit bout de temps. 

    Voici donc pour votre plus grand plaisir : Bleuts ! 

    Je suis beaucoup d'artistes sur beaucoup de réseaux sociaux (Instagram, Facebook, Tumblr, Deviantart...) et Bleuts fait partie de ceux qui m'ont le plus marqués pour plusieurs raisons. Tout d'abord, elle est très prolifique : elle publie au moins un dessin par jour, au grand bonheur de nos yeux.

    Dyph -Bleuts

    Ensuite, elle a su créer tout un univers fantasy absolument fantastique, et même s'il est facile de s'y perdre, elle fait toujours des rappels de l'histoire de ses personnages lorsqu'elle publie un dessin, et il suffit d'aller dans sa galerie pour retrouver les origines de son monde et se retrouver parmi tous les dieux, les généalogies et les personnages. C'est d'ailleurs assez impressionnant parce que non seulement elle créé un univers immense, mais le tout est cohérent et il est très facile de se laisser prendre et de s'attacher à ses personnages, tous plus intéressants et charismatiques les uns les autres. C'est presque comme s'ils existaient vraiment, c'est génial. Elle est tellement douée qu'elle écrit pour nous raconter les histoires de ses personnages et c'est passionnant, on ne peut que se laisser emporter par les aventures de ses héro/ïnes. Par contre âmes très sensibles s'abstenir, certaines histoires sont un peu trash et la vie de ses persos est rarement rose.

    Elle est, de plus, très proche de son public, c'est très facile de parler avec elle, que ce soit dans les commentaires ou par message, elle prendra toujours le temps de vous répondre malgré le nombre croissant d'abonnés, et je trouve ça super sympa de sa part.

    Enfin, et c'est le plus important dans cette section art, je trouve qu'elle a un talent fou pour le dessin. Logique, me direz-vous, mais j'adore son style, ses traits doux et ronds, qui rendent ses dessins très plaisants et agréables au regard. Et puis elle sais mettre son talent à l'épreuve en s'essayant à plusieurs techniques, que ce soit de l'aquarelle, du feutre noir en passant par le numérique, et je trouve qu'à chaque fois elle réussit et que le résultat est toujours très beau. Et puis en plus de ses propres perso, elle fait des fanarts fantastiques; 

    Je vous ai donné toutes les raisons pour lesquelles vous devez courir sur sa page Facebook (il suffit de cliquer sur Bleuts).

    Rythm et Vinski - Bleuts

    Pour ce qui est des deux images que j'ai choisi (puisque c'est le titre de cette section tout de même), je vais m'expliquer de ce pas. La première représente Dyph, qui est mon personnage préféré de son univers (ne me demandez pas pourquoi, je l'aime d'amour, oui je sais c'est un dessin, chut). La seconde représente Rythm et Vinski, des dieux de son monde et un de ses nombreux couples. Si j'ai choisit ces deux images, qui sont très récentes, c'est pour que vous admiriez sa technique. La première au simple feutre noir et la deuxième à l'aquarelle. Je ne saurais que vous dire d'autre si ce n'est que j'adore son soucis du détail, le choix des couleurs et la beauté du trait, qui peut paraître simple mais qui est en réalité complexe et recherché. Et puis j'admire la facilité avec laquelle elle dessine (après des années d'entraînement certes mais tout de même). Vous irez voir sur sa page, mais certains de ses dessins sont réalisés en 5-10 minutes et n'en restent pas moins beaux et détaillés. Et ce que je trouve génial, c'est qu'elle a vraiment réussi à se créer un style bien à elle, reconnaissable partout, et ça c'est quand même une victoire pour un artiste. 

    Pour la suivre sur les réseaux : 

    Instagram : saerubleuts

    Facebook : Bleuts 

    Pour lire ses histoires : Wattpad 

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  • Le souci avec les livres, c'est qu'entre ceux lus à la bibliothèque, ceux empruntés à des amis, ceux que l'on a prêté et qu'on a jamais revus et ceux perdus entre deux déménagements, on perd parfois la trace des bouquins qu'on a lu. Booknode est une fantastique solution à ce problème !

    Booknode

    Il s'agit d'un site dédié à la lecture. Et parmi ces nombreuses fonctionnalités, la plus intéressante selon moi est la bibliothèque. Vous pouvez la remplir (virtuellement) (non, sans déconner ?) avec les livres que vous avez lus. TOUS les livres ! Comme ça, vous ne les oublierez jamais ! Classés en liste (bronze, argent, or, diamant, lu aussi...), chaque livre vous renvoie à sa fiche très complète où vous trouverez ses différentes couvertures, des extraits, des résumés, des critiques...

    Booknode

     

    Mais ce n'est pas le seul avantage de ce site ! Il y en a tellement... Je pourrais par exemple vous parler du forum, où se mèlent des jeux d'écriture, des fanfictions, des conseils de lecture ou des débats d'importance capitale comme : le triangle amoureux, fléau ou bénédiction ? Ou bien des quizz littéraires, qui peuvent occuper pendant des heures le lecteur assidu. ou encore de toutes les personnes formidables que l'on y rencontre, passionnées par les mêmes lectures que vous, ou pas du tout.

    Enfin, c'est l'endroit idéal pour préparer votre prochaine liste de livres à lire. Dès qu'un bouquin me fait envie, je passe voir sa fiche booknode, les commentaires des gens, le style de l'auteur... J'ai découvert plein de bouquins grâce aux suggestions et aux commentaires enthousiastes des lecteurs !

    Booknode

    Ben alors, qu'est-ce que vous faites encore ici ? Zou, zou, allez voir ! (En cliquant sur la première image. Oui, comme ça ! ;p)

     

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  • J'adore BigfloRésultat de recherche d'images pour "bigflo et oli logo" et Oli et, comme Prongs, j'attendais avec impatience leur deuxième album. Et très sincèrement, je suis loin d'être déçue. J'avais un peu peur, comme toujours, que ça ressemble trop à ce qu'ils avaient déjà fait, que ça soit trop répétitif, surtout à l'écoute du titre "La vraie vie". Je vais m'expliquer dans quelques instants. Comme a pu le dire Prongs, je trouve qu'on ressent vraiment l'évolution de Bigflo et Oli dans cet album, dans les textes et les thèmes abordés, mais surtout dans les instru. Je les trouve plus poussées de manières générales, plus originales et recherchées, et je les trouve super belles. Et j'aime aussi beaucoup le fait qu'ils fassent encore des morceaux autour d'un thème controversé comme Salope ! ou Trop tard par exemple. Et contrairement à Prongs, j'aime beaucoup quand il y a des intermèdes non musicaux entre les morceaux, je trouve que ça nous rapproche plus des artistes et j'aime bien ça.

    Passons aux morceaux dans leur détail. 

    Il y en a quand même 16 et il n'y en a aucun que je n'aime pas. Donc je pense que je vais tous les traiter mais de manière très synthétique et j'appuierai un peu plus sur certains morceaux. 

    La vraie vie

    "Dans mes textes, je disais : "Aime ta mère" et j'faisais pleurer la mienne"

    A la première écoute, j'ai été assez déçue, parce que je ne l'ai pas trouvé très originale et assez répétitive par rapport à leurs morceaux précédents. Mais j'ai quand même trouvé l'instru très belle. A la seconde écoute, j'ai trouvé que le couplet d'Oli était un peu plus novateur que celui de Bigflo, qu'on en apprenait un peu plus sur lui et surtout qu'on sentait déjà la prise de maturité dans son texte. A l'écoute de l'album complet, je trouve finalement ce morceau très intelligent. C'est loin d'être mon préféré mais en fait, c'est le morceau d'ouverture de l'album, ce qui est un choix important à faire, et du coup il est parfait pour le job : Bigflo et Oli plantent le décors en disant qu'ils sont fidèles à leur principe, qu'ils n'ont pas changé de valeur mais qu'ils ont évolué et pris en maturité. 

    Alors alors 

    "Faut pas qu'on laisse mourir nos promesses.."

    J'adore ce titre, parce que je le trouve assez universel, il peut parler à quiconque qui a perdu de vue quelqu'un et surtout parce je suis fan de l'instru : elle est rafraîchissante, donne envie de bouger, le refrain me fait vraiment danser et je trouve que c'est fort de faire ça avec un morceau assez nostalgique. Et puis les deux chantent pas mal, ce qui assez rare, et on retrouve avec joie leur talent pour jouer avec les mots et leur musicalité "T'es parti, chercher ton Eldorado ? ; Tout le monde t'adore-adore ; On s'kiffait à mort, amor ; T'es peut-être à Bora-Bora [...]".

    Personne

    "J’voulais parler des « tu veux faire quoi plus tard ? » qui paralysent"

     

    Celle-là, je la trouve très intelligente aussi. Prongs m'avait dit qu'elle parlait des jeunes sur leurs téléphones, et c'est ce qu'on peut comprendre avec le clip (qui est super d'ailleurs), mais je ne suis pas persuadée que ce soit seulement ça. Ils font un peu un résumé de tous les sujets d'actualités, de tous les mauvais côtés des notre société actuelle, c'est une réelle dénonciation globale de ce qui ne va pas, et ils ont raison sur tout, et c'est un peu déprimant d'ailleurs mais ce que j'aime particulièrement c'est le refrain. Ce n'est peut-être que mon interprétation, mais j'ai l'impression qu'ils ressortent volontairement des gros clichés sur les jeunes pour faire un clin d'oeil à leurs fans qui, logiquement, écoutent les paroles puisque leur rap est du rap à texte. Et surtout qu'ils veulent faire ressortir l'hypocrisie et l'idiotie de telles idées reçues, souvent énoncées par la télé, les "adultes" etc... Même de manière général le morceau dénonce l'hypocrisie de la société qui reçoit des tonnes d'infos sur tous les problèmes actuels mais l'ignore. Alors certes ce n'est pas très original, mais c'est bien fait et agréable à l'écoute. D'ailleurs l'instru est magnifique, elle élange plein de genres différents, j'adore. 

    Salope ! 

    " Certaines le font par choix, elle, ne l'a jamais eu "

    Je ne vais pas trop m'étendre sur celle-là parce que je pense que j'y ferai référence dans un autre article. Mais raconter l'histoire d'une prostituée dans le rap, même si ce n'est pas chose courante, n'est pas une nouveauté. Cependant, j'aime beaucoup comment ils le font, de manière pudique, sans voyeurisme, plutôt avec des mots justes sans être trop cru, pour ne pas heurter. C'est un choix et j'aime bien je trouve ce titre très beau et touchant. 

    Trop tard 

    "

    J'ai appris le double sens dRésultat de recherche d'images pour "bigflo et oli joey starr"e ce morceau avec l'article de Prongs et un ami a encore approfondi en me démontrant à quels points les mots étaient bien choisis. "Elle buvait ses paroles" "Elle avait des beaux yeux verts avec un parfum de fleur"... Du coup j'ai un peu honte de ne pas avoir compris, et je me dit aussi que c'est un peu dommage qu'on ne comprenne pas mieux que l'alcool soit l'homme du premier couplet et que la fille du second soit la Marijuana. D'un autre côté, je trouve ça aussi sympa de n'avoir que le premier sens. Je considère qu'un sens n'efface pas l'autre et que les deux sont tout aussi importants. Et je trouve que c'est une manière originale de montrer la dangerosité de l'addiction, quelle qu'elle soit. Sinon pour le reste, Prongs a tout dit, et je suis absolument fan de Joey, j'adore sa voix et ils l'ont utilisés à très bon escient.

    Papa 

    "Cuando miro el espejo
    Son mis hijos que veo"

    Cette chanson est belle, tout simplement, absolument touchante, et assez originale parce que la figure parentale la plus marquante dans le rap est quand même souvent la mère du rappeur, et rarement le père. Et je suis fan du refrain, la voix de leur père est très belle. Cette chanson est hyper personnelle, un peu moins universelle que d'autres, parce que chacun vis sa relation avec son père à sa manière mais ça la rend encore plus touchante selon moi. 

    Répondez-moi 

    "Et ça devient lassant, mais j'abandonnerai pas
    Alors encore une fois, s'il vous plait, répondez-moi
    "

    La première fois que j'ai écouté celle-là je me suis dit "Ces mecs sont des génies". Sérieusement, je n'ai jamais entendu un morceau qui soit à ce point dédié aux fans et qui soit à ce point soucieux de partager le point de vue de ceux qui écoutent. Et je trouve que ça montre vraiment qu'ils s'en préoccupent, qu'ils ne cherchent pas à plaire à tout pris, mais qu'ils ne cherchent pas non plus à déplaire, qu'ils prennent en compte l'avis des fans, malgré ce qu'ils disent à la fin. Et je trouve ça honnête de leur part, on sent qu'ils prennent du recul sur eux même. J'aime le fait qu'ils ne jugent pas, qu'ils ne réagissent pas aux messages, qu'ils les posent là simplement et ne cherchent pas à nous influencer sur ce qu'on doit en penser ou non. Et puis j'adore les changements de musique selon la teneur du message. Je la trouve vraiment originale et je l'aime beaucoup. 

    Olivio

    "J'suis maladroit, le p'tit gars bizarre qui s'invente son monde
    Et aime vous l'raconter"

    Pour celle-là, je ne vais pas m'étendre, je suis d'accord en tout point avec Prongs, c'est hyper personnel et intimiste et on comprend mieux la personne qu'est Oli. J'ajouterai juste que j'adore la contribution de Wawad, du piano de Bigflo et les passages de trompettes de Oli.

    La vie normale 

    "Après mon Zénith j'ai dormi dans mon lit une place
    Avec les pieds qui dépassent !"

    Bon au niveau du message c'est un peu un leitmotiv des deux, ils ont toujours pas la grosse tête et ils ne sont pas des gangsta, ils restent normaux et accessibles... Mais j'aime beaucoup l'écouter parce que le but est louable et puis elle me fait bouger et me rend joyeuse, les passages à le trompette j'adore et puis leurs punchlines me font rires et surtout la fin avec leurs potes qui chantent ça me fait rire (je suis bon public j'avoue). 

    Autre part 

    "Je vais pas dire que je te comprends mais ce soir j'essaye un peu"

    Pour celle-là pareil, je trouve que Prongs a tout dit, je la trouve magnifique et le couplet d'Oli donne tellement d'espoir. Et je pense que les paroles sont justes, encore une fois empreintes de pudeur mais belles et justes. 

    Dommage 

    "Pauline elle est discrète, elle oublie qu'elle est belle
    Elle a sur tout le corps des tâches de la couleur du ciel"

    Encore une fois, je suis d'accord avec ce que dit Prongs sur ce titre. La compo est géniale, et ils ont un réel talent pour la narration. Et j'apprécie particulièrement l'idée de gradation un peu dans ce qu'ils racontent, au début on se dit que c'est pas trop grave et au fur et à mesure, c'est de plus en plus violent et on se dit, effectivement, il y a des moments où il vaut mieux avoir des remords qu'avoir des regrets. Cependant, je pense que cela ne marche pas tout le temps. Pour ces cas là certes. Du coup je mettrai juste un petit bémol là-dessus sinon, j'adore. 

    Ça va trop vite 

    "Et les parents sont contents, ils ne voient pas la pagaille
    Ils s'occupent pas de leurs enfants, ils ont beaucoup de travail"

    Le propos du texte, qui est très bien écrit, rejoint pas mal celui de Personne et me rappelle Plus rien ne m'étonne d'Orelsan. Et ça dénonce encore une fois très justement la réalité de la société. Mais ce qui m'a vraiment impressionné est leur flow. Ils avaient déjà montré qu'ils savaient rapper très vite, mais là vraiment je trouve ça impressionnant. Et puis c'est quand même un feat avec Bustah Rhymes et on pourrait croire qu'ils ne tiendraient pas la cadence face à une telle personnalité du rap US, mais ils ne se ridiculisent pas du tout, au contraire, et le pari de faire un morceau style rap US est réussi.

    Sac à dos 

    "On construisait l'avenir à coup de " t'es pas cap ""

    Celle-ci, je la trouve trop mignonne. Elle est très personnelle encore, et ça marque un peu leur album d'ailleurs ce côté intimiste, et je trouve juste trop mignon de dédier comme ça un morceau à leurs potes. Je pourrais pas dire grand chose d'autre dessus, ce n'est pas ma préférée mais je ne me sens pas le droit de trop la critiquer parce qu'elle est vraiment adorable. 

    Dans mon lit 

    "Seul dans mon lit j'regarde la fissure sur mon plafond
    Elle s'étire pour devenir un point d'interrogation"

    Ce titre est parfait comme titre de fermeture, ce qui est aussi très important selon moi dans un album. Alors oui après il y a Je suis, mais celle-là est un peu un bonus, ils l'ont sortie bien longtemps avant. Et je trouve que du coup Dans mon lit clôture très bien l'album parce qu'on a l'impression de les avoir suivit une journée dans leurs élucubrations musicales et on se retrouve au calme, dans leur tête. Elle marque un point à cette évolution qu'on ressent dans tout leur album, avec leurs questionnements et leurs pensées. Elle conclu ce passage dRésultat de recherche d'images pour "bigflo et oli"e "La cour des grands" à "La vraie vie". 

    Je ne vais pas écrire sur Je suis ni Toulouse, je risque de radoter ce qu'a déjà dit Prongs. Comme vous avez pu le constater je n'ai pas trop réussi à choisir celles que je préférais. En fait, je crois que j'aime bien écouter tout l'album d'une traite, sans m'arrêter particulièrement sur une chanson. Mais il y en a certaines qui me touchent plus que d'autres comme Trop tard, Dommage, Autre part, Alors alors ou Répondez-Moi. 

    Voilà, après avoir donné mon très (voire trop) long avis, à vous de vous en faire votre propre idée ! 

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