• Aloooors, je commence à écrire cet article le lendemain de la fin de ma lecture du tome 2 de Phobos. J'ai lu le tome 1 il y a deux ans, me semble-t-il et je m'en souviens comme d'une vraiment bonne lecture. Le tome 2 l'a été beaucoup moins. Du coup je me suis dit que j'allais déjà en faire un article, pour parler de deux trois trucs qui ne m'ont pas du tout plu et dont j'estime "important" (tout est relatif) de parler face à toute l'effervescence autour de cette sage. Mais aussi pour avoir un avis à chaud juste après ma lecture des différents tomes, la rédaction de l'article se fera donc en plusieurs parties. 

     

    Résumé de Phobos: La NASA a été racheté par le groupe ATLAS qui souhaite réaliser la plus grande émission de télé-réalité jamais faite. Le principe est simple, d'un côté six filles de l'autre six garçons. Tous âgés entre 17 et 20 ans, ils partent en direction de Mars dans deux vaisseaux séparés. Afin de créer la première population de Mars, chaque semaine ils se rencontreront lors de speed dating. Leonor a signé pour un allé sans retour, pour la gloire, et peut-être même pour l'amour. Mais si tout cela n'était que de fausses promesses ? 

     

    ♦ Tome 1 ♦

    Avis rapide puisque mes souvenirs commencent à dater. Je me souviens avoir réellement beaucoup aimé ce tome, je trouvais l'idée fantastique, la construction du livre (champ/contre champ) me plaisait, j'avais réellement beaucoup d'affection pour les personnages, l'écriture était fluide. Bref, une bonne lecture. 

     

    ♦ Tome 2 ♦ Fini le 19 mars, chroniqué le 20 mars

    La saga Phobos, oui ou non ? Quelques pages, seulement, ont suffit pour me rappeler les grandes lignes de l'histoire (certains passages sont définitivement flous dans mon esprit, résultat logique après deux ans). Le début me semblait très bien, je suis rapidement rentrée dans l'histoire, quelques détails me gênaient, mais rien de bien alarmant. La construction champ/contre champ est toujours bien maîtrisée, j'ai trouvé que pour un tome 2, il n'y avait pas trop de longueurs. Vraiment, ça partait bien. Je dirais que les cents/cents cinquante dernières pages ont tout fait basculer. Sans spoiler d'abord. Deux points m'ont particulièrement gêné : la niaiserie oh combien excessive et le sexisme oh combien banalisé. 

    Parlons d'abord de la niaiserie. Alors oui, c'est un roman young adult avec de la romance, un genre qui ne me correspond peut-être plus tout à fait, la preuve étant que le premier tome qui devait sûrement être aussi niais m'a beaucoup plu. J'aurai lu ce livre il y a deux ans, il m'aurait sans doute énormément plu, mais quand même les gars, faut pas abuser. Le personnage de Marcus, je me rappelai ne pas être une grande fan et avoir préféré le personnage de Mozard, mais je ne m'en souvenais pas comme ça. Le jeune homme doit avoir plus de dix tatouages reprenant l'idée carpediem, vis ta vie comme si tu allais mourir demain. De base, l'idée est très belle, sauf que ces dernières années, elle a été très détournée pour devenir un symbole assez kikoo (je ne sais pas comment le dire d'autre) donc quand on prend le choix de l'utiliser, il faut vraiment faire attention à ne pas tomber dans ce qu'une pré-adolescente pourrait écrire en description facebook (et n'y voyez pas du mépris, j'ai été cette pré-adolescente, c'est juste que ça n'a pas sa place dans un livre). Un tatouage, d'accord, deux tatouages, d'accord, trois, bon, quatre, quand même, dix, faut s'arrêter, plus de dix, stop. Et ses tatouages n'apparaissent pas qu'une fois dans le livre, Leonor revient dessus sans arrêt, ce qui m'a vite donné l'impression qu'elle avait 13 ans et non 18. Tout le personnage de Marcus est donc pour moi à éjecter de la lumière des projecteurs, problème, il y est bien ancré. 

    Deuxième énorme problème à mes yeux, encore plus quand le public visé est l'adolescent, le sexisme. Alexei est le personnage le plus cliché et le plus idiot qu'il m'ait été donné de lire depuis longtemps. Cliché ambulant du mâle possessif qui ne supporte pas que sa gazelle parle avec d'autres hommes, il l'oblige à éviter leur présence quand il n'est pas là. Et à aucun moment un personnage ne remet ça en cause. Aucun, jamais. Pire, il est présenté comme presque normal que Kris reste avec lui malgré son comportement, parce que l'amour, c'est ça aussi être addict à la personne. Ce qui nous donne lieu à une des phrases les plus niaises du livre "mon addiction se dirige vers moi" pitié. On passera sur le fait que l'addiction, c'est rarement quelque chose de positif, mais soit l'amour addictif peut être un sujet intéressant à traiter, montrer combien il peut être nocif et en même temps l'amour qu'il en découle, mais pas de cette manière complètement fantasmé qui crie aux jeunes filles ou aux jeunes garçons, (on passera également sur le fait que le livre est très hétéro-centré) "trouvez vous un mec comme Alexei". Mais si ça s'arrêtait à ça, ça pourrait encore un peu passer, mais non. Alexei nous sort des belles répliques du genre "tu ne m'enlèveras pas de la tête que la place d'une femme est en cuisine" ou "un homme se doit d'être viril blablabla". Le problème n'est pas tant qu'il le dit, parce qu'à la limite ça reflète une réalité des gens qui pensent sincèrement ça, mais c'est surtout qu'à aucun moment, il n'est remis en cause. Mozard et Samson réagissent un peu en disant qu'eux font la cuisine, mais c'est tout. Il est entouré de six filles qui sont supposées être un peu badass quand même, et aucune ne lui dit rien. Personne ne lui dit jamais rien. Pire, il est présenté comme un des favoris du public. 

    J'ai quand même l'intention de lire la suite (sinon l'article n'aurait pas grand intérêt), parce que certains personnages (Kenji, Kelly & Mozard) me donnent un peu d'espoir et que j'ai quand même envie de savoir ce qu'il va se passer, parce qu'en soit si on oublie les passages très niais et Alexei, l'intrigue reste intéressante, Serena est vraiment une bonne antagoniste, et le suspense est quand même présent. 

     

    ♦ Tome 0 : Origines ♦ Fini le 11 juin, chroniqué le 12 juin

    La saga Phobos, oui ou non ?

    Phobos origines est pour moi la preuve quand n'a n'attendant que très peu d'un livre, voir rien du tout, on ne peut qu'être surprise par sa qualité. Comme vous avez pu le lire juste avant, je n'ai vraiment pas aimé le tome 2 et donc j'étais assez réticente à continuer la saga. Les livres traînent depuis deux mois sur ma table de chevet et hier j'avais une journée de libre et j'ai eu envie de lire ce livre, que j'ai fini dans la journée, premier point, il est donc très addictif. Et j'ai réellement beaucoup aimé l'idée, parce qu'on en connaît assez peu sur les garçons de la saga, et qu'après ce tome, on les connaît même mieux que les filles ! 

    Déjà, je pensais que ce préquel se concentrerait uniquement sur Marcus, que vous l'aurez compris, je ne porte pas vraiment dans mon cœur, or pas du tout. Le livre est divisé en six parties où nous suivons les six prétendants de leur premier entretien à leur embarquement. Et j'ai réellement beaucoup aimé l'idée, parce qu'on en connaît assez peu sur les garçons de la saga, et qu'après ce tome on les connaît même mieux que les filles ! Le personnage de Samson qui est très anecdotique dans les autres tomes a été ici mon préféré et je vous conseille vraiment de le lire dans le même ordre que moi, pour l'apprécier d'avantage que si vous découvriez les personnages pour la première fois. Ce que j'ai tout particulièrement aimé est la diversité des backgrounds. Alors oui, ils viennent tous hormis un, de milieux très pauvres, avec des histoires assez sombres, mais chacun à sa particularité. Hormis certains passages où on sent que l'auteur n'a pas le temps de développer l'histoire et que donc il fait dire à un personnage ce qui aurait mérité des pages de pensée, ce qui pour moi casse toujours le rythme, l'auteur mène assez bien sa barque. Mais surtout, le sexisme ordinaire et la niaiserie se sont largement calmés, même dans la partie d'Alexei (que j'ai presque apprécié, presque) et de Marcus, qui me faisaient pas mal peur. 

    L'histoire prend plus de profondeur avec de nouveaux enjeux apportés par Samson notamment, principale raison pour laquelle j'ai envie de savoir la suite. Mais aussi Kenji dont le passé très surprenant m'a pas mal perturbé et au fond pourquoi pas, mais je suis assez curieuse de voir ce que Victor Dixen va en faire par la suite. L'histoire de Mozard ne nous en révèle pas beaucoup plus sur le personnage, mais c'est toujours un plaisir de retrouver ce personnage. Comme je l'ai dit Marcus et Alexei sont beaucoup moins insupportables et l'histoire de Tao est sincèrement touchante. Les six parties sont donc vraiment agréables à lire, certaines sont carrément passionnantes ! Je dirai presque que supporter le tome 2 vaut le coup, pour en arriver à ce tome, presque ! 

     

    ♦ Tome 3 ♦ Fini le 19 juin, chroniqué le 21 juin

    La saga Phobos, oui ou non ?

    J'avais espoir, après le tome 0 je voulais y croire, vraiment. Je me suis accrochée pendant les deux cent premières pages, mais à un moment, j'ai dû accepter que ça n'allait pas le faire. Déjà le style de l'auteur, on retrouve comme dans le tome 2 des phrases qui se rapprochent plus du style d'un statut d'une pré-adolescente, exemple : "Je sens que mon Carioca au sang chaud est prêt à en découdre" help. Mais surtout un problème qui n'était pour moi pas présent dans les autres tomes, mais énormé ici, le rythme au travers de l'alternance champ/contre champ. Si vous n'avez jamais lu la saga, on alterne entre des passages où on suit les pionniers sur Mars/ la directrice du programme/des spectateurs et d'autres personnages importants sur Terre. Dans les autres tomes, j'ai trouvé que c'était très bien fait, ici pas du tout. L'auteur nous coupe à de nombreuses reprises en plein milieu d'un moment de tension sur Mars, et quand on y retourne il y a eu une ellipse ce qui fait que l'on n'a pas la suite de la scène et ça nous laisse vraiment sur notre faim. J'ai limite eu l'impression qu'il ne voulait pas s'embêter à développer ces scènes et que donc il les a coupé pour en faire un résumé après, et ça ne prend pas. De plus, j'ai trouvé les passages sur Terre si ennuyeux, à des moments j'avais limite envie de ne lire que les passages sur Mars. 

    Deuxième problème, les personnages. Dans la saga Phobos, il y a beaucoup de personnages que j'aime : Mozard, Samson, Kenji, Safia, Kelly et Léonor. Je les aime vraiment vraiment beaucoup, ce qui rend le fait qu'ils soient mal exploités encore plus triste. Seule exception, Léonor et c'est justement le cœur du problème. Oui, c'est le personnage principal, celle sur qui on se concentre, mais est-ce que pour se concentrer sur elle, il est nécessaire de totalement délaisser les autres ? Non clairement pas. Samson et Safia mériteraient largement plus de pages, on a le droit à une altercation entre Samson et Mozard au début qui n'aboutit à rien alors qu'il aurait été tellement intéressant d'avoir, ne serait-ce qu'une discussion entre les deux. Mais pire que les délaisser, est-ce que pour mettre en avant le personnage de Leonor, il faut nécessairement rabaisser les autres ? Parce que soyons honnêtes deux minutes, Leonor apparait dans ce tome comme la seule ayant deux neuronnes. Vraiment, ils agissent tous de manière très conne et l'explication de l'auteur ", c'est plus facile de se ranger derrière un leader quand on ne se sent pas capable de prendre des décisions ", c'est non, juste non. Quand on te parle en long en large et en travers de l'anticonformisme de Kelly ou de la sagesse de Safia, on ne te fera pas croire qu'elles se rangent comme ça derrière un chef. Durant de trop nombreuses scènes, j'ai levé les yeux au ciel devant la stupidité de ces personnages.

    Troisième problème, le plus gros selon moi-même si la débilité des personnages n'est pas loin, l'évolution des différentes intrigues. En essayant de ne pas spoiler, montrer comment on peut vite tomber dans un système de dictature, parler de sujets de société actuels (liberté vs sécurité, pollution etc) pourquoi pas. Je ne m'étais pas engagée dans cette lecture pour ça, mais si c'est bien emmené pourquoi pas. Le problème étant que ça ne l'est pas. Serena l'antagoniste, qui était pour moi assez efficace dans les autres tomes ne l'est absolument pas de celui-ci. Pour cause, je ne l'ai pas trouvé crédible à un seul instant. L'auteur en fait des tonnes sur sa superpuissance pour nous la montrer comme un être intouchable, mais c'est si mal fait. On enchaîne les péripéties rocambolesques avec ce personnage qui n'a aucune profondeur, qui est littéralement là pour être la grande méchante. L'intrigue autour de Marcus si elle a permit des scènes géniales au début du livre, bien rythmées, portées par tous les personnages qui ont leur heure de gloire, aboutit à un "c'est une blague ? Tout ça pour ça." On se retrouve typiquement dans "l'auteur a instauré un triangle amoureux parce que le public aime ça, mais ne sait pas comment s'en dépatouiller pour faire plaisir au deux team du coup il ne tranche pas vraiment", autant vous dire que ça ne marche pas. 

     

    Pour résumer, je suis si déçue, mais si déçue. Je trouve que l'idée de base est tellement bien, je me souviens d'avoir adoré le tome 1 et le tome 0 me pousse à croire que cette saga aurait pu être vraiment fantastique, mais elle ne l'est pas. Des problèmes de narration trop présent, au niveau de l'écriture, de personnages soient trop cliché, ou trop peu mis en avant. Un rythme qui sur le tome 3 s'écroule totalement. Une antagoniste qui finit par ne se résumer qu'à son antagonisme et une évolution d'intrigue mal maîtrisée. Tout cela m'a poussé à me spoiler le quatrième et dernier tome de la saga. La fin du tome 3 pouvant faire office de fin je me suis demandée si je voulais vraiment m'infliger une autre brique de 600 pages. J'ai totalement bien fait, car ce que j'ai lu du développement de l'intrigue, la concentration sur le passé de Leonor et le dénouement de l'intrigue autour de Kenji, me fait clairement dire que non, je ne lirai pas le tome 4, et sans regret. C'est donc un non pour moi, mais je ne nie pas avoir quand même passé de bons moments de lecture rare certes, mais existant. Peut-être que les sagas jeunesse ne sont plus pour moi, mais j'ai du mal à le croire, puisque d'autres comme La Passe-miroir me passionnent ! Sur ce, j'ai beaucoup trop parlé, je vous laisse à vos lectures ! 
     

     

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  • En exclusivité pour vous ce soir, 3 ans après, les coups de coeurs d'Iolka. Enjoy ! <3

    ♦ Film ♦

    Prisoners

    Mes derniers coups de coeurs culturels ♦ Iolka editionBen ça tombe bien que je décide de me reprocher sur cet article, aujourd’hui, parce que j’ai vu Prisoners hier, et… Waaaah ! Ça faisait longtemps que j’avais pas vu un bon thriller comme ça. Il faisait partie des DVDs que ma mère achète parce qu’ils ont l’air cool, mais que « ah non on le regarde pas ce soir parce c’est pas un film drôle, j’ai pas envie de me prendre la tête et puis ça plait pas à ta soeur. » abkncfdjkl. Bon. Soit. Du coup, hier, les parents n’étant pas là, j’ai proposé un plan film à mon bro, et on a choisi ça. 

    Petit pitch rapide : Deux couples d’amis, parents de deux petites filles, découvrent qu’elles ont été kidnappées le jour de Thanksgiving. L’enquête est attribuée à un flic (Jake Gyllenhaal) qui a résolu tous les cas qui lui étaient confiés jusqu’à présent, mais l’enquête piétine. La tension monte alors que l’un des parents (Hugh Jackman) cherche désespérément où a bien pu disparaître sa fille…

    Voilà, les bases sont posées, et déjà ça part bien. J’adore Hugh Jackman, que j’ai admiré dans son rôle de père un peu bourru mais surtout extrêmement désemparé, qui prend de terribles décisions pour tenter de sauver sa fille. J’ai aussi découvert Jake Gyllenhaal, que je ne connaissais pas beaucoup. C'est assez fascinant de voir son personnage, posé au début, devenir de plus en plus pressé, tourmenté, humain, au fur et à mesure que l'enquête tente désespérément de se poursuivre. Bon, je ne peux évidemment pas vous raconter la fin, mais l'ambiance du film et la fin ont fini de conquérir mon coeur. J'ai vraiment passé un bon moment à regarder ce thriller haletant, à pousser des cris quand je venais de comprendre un truc super important, etc... Je vous le conseille vraiment. 

     

    ♦ Musique ♦

    Le temps est bon - Bon entendeuMes derniers coups de coeurs culturels ♦ Iolka editionr

    J'ai découvert cette musique par deux amis, qui me proposaient chacun leur version préférée du remix de "Le Temps est bon" : l'un par Degiheugi, l'autre par Bon Entendeur. Mon coeur a été ravi par cette dernière version, dont je ne me lasse pas ces temps-ci. Dès que je l'écoute, je me sens en été, libre, j'ai envie de danser partout, bref, elle me met la pêche ! Je n'ai pas beaucoup l'habitude des remix, mais j'ai été conquise par le relooking un peu électro qu'offre Bon Entendeur à la version originale : ce mélange de vintage et de sons modernes, je ne m'en lasse pas ! Puis les paroles donnent juste envie de profiter de la vie, de l'amour, de croquer à pleines dents dans un bon fruit d'été... J'adore !  

      

     

    Tumblr/ Site Web ♦

    Mes derniers coups de coeurs culturels ♦ Iolka editionCharacter Design References 

    Bon, là, je sors un peu des clous, mais contrairement à Padfoot et à Prongs, je n'avais pas trop d'inspiration pour vous présenter une série ou une chaîne Youtube, du coup je vous propose... Un Tumblr. Hey, on a dit coups de coeurs culturels, non ? Alors ça rentre dans cette catégorie. Je me suis mise à Tumblr il y a un peu plus d'un an, pour assouvir mon besoin de fandoms toujours plus dévorant. Et après quelques galères pour comprendre comment ça fonctionnait, je m'y suis plu et je suis restée ! Et cela m'a permis de découvrir la grande communauté de Character Design References. 

    Le principe est simple : chaque mois, les administrateurs proposent un thème, et n'importe qui peut présenter une illustration de personnage qu'il a inventé selon ce thème, et qui sera relayée sur le Tumblr. Cela permet d'accumuler des "Références" en matière de Design de personnages, puisque toutes les participations sont publiques. On y trouve donc pleiiiin d'inspiration, et de magnifiques illustrations que je ne me lasse pas de découvrir. Les thèmes sont variés, et peuvent être des thèmes orientés vers le fan art (Harry Potter, Street Fighters...) comme vers des concepts beaucoup plus larges (Dragons&Dragonriders, Space Pirates, Burlesque Dancers..). Le concours est international, et je ne sais plus ce que remporte le gagnant, mais ce n'est pas vraiment le but. 

    J'adore découvrir les styles très différents des participants, leur virtuosité, imaginer les histoires des personnages qui défilent sous mes yeux... Si vous êtes aussi tentés par l'expérience, vous pouvez aller faire un tour sur leur site Web, leur Tumblr, voire si vous voulez participer vous aussi, rejoindre leur groupe Facebook ! 

     

     

    ♦ Livre ♦

    Tous nos jours parfaits, de Jennifer NivenMes derniers coups de coeurs culturels ♦ Iolka edition

    "Finch est la bête curieuse de l'école. Il oscille entre les périodes d'accablement, dominées par des idées morbides, et les phases d'éveil où il déborde d'énergie. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais neuf mois plus tôt, sa sœur adorée est morte dans un accident de voiture. La survivante a perdu pied, s'est isolée et s'est laissée submerger par la culpabilité. L'histoire d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir."

    Sur ce résumé très poignant de l'éditeur du bouquin, parlons un peu de ce livre. C'est (encore) de la Young Adult, parce que je ne m'en lasserai jamais, mais de la bonne ! Sérieusement, ce bouquin m'a vraiment marquée. Il parle de suicide (c'est pas un spoiler, la première scène du livre se passe sur le toit du lycée, où les deux protagonistes se rencontrent alors qu'ils songent tous les deux à sauter !) de façon très juste (enfin, autant que je puisse en juger, n'ayant jamais eu moi même de pensées suicidaires). Il aborde des thèmes délicats comme la psychiatrie, la dépression, sans les stigmatiser, ni les enjoliver non plus (ou alors peu être juste un peu ?), tout en les accompagnant de tranches de vie d'adolescents qui tombent amoureux (oups, ça c'est un spoiler. Mais bon, qui ne s'en doutait pas ? ;) ) et qui donnent envie de continuer le livre, de dévorer tous ces petits moments complices et drôles nous nous sommes les témoins secrets. J'ai pleuré comme une madeleine à la fin, évidemment, mais c'était un aléa à prévoir. ^^ Une lecture qui m'a marquée, bien ciselée, intelligente et pertinente, qui informe mine de rien tout en faisant passer un super moment de lecture !  

     

    ♦ Jeu vidéo ♦ 

    The Legend Of Zelda - Breath Mes derniers coups de coeurs culturels ♦ Iolka editionof the Wild 

    Quand mes parents nous ont offert la Nintendo Switch, à mes frères et soeurs et moi, pour Noël, ils s'attendaient à ce que ce soit mon frère qui l'utilise le plus. Que nenni ! Je l'ai même temporairement kidnappée dans mon appart tellement il n'y avait que moi qui jouait dessus. Il faut dire qu'après que mon frère ait rapidement fini le nouvel opus de Zelda, je l'ai essayé, un peu par hasard, ne sachant pas grand chose de cet univers ni de son mode de jeu. Et ce fut une révélation. Sans déconner, je crois que je suis devenue accro. Deux mois et demi que j'y joue, et je ne l'ai toujours pas fini, parce que je fais toutes les quêtes additionnelles possibles et imaginables. x) 

    Pour celles et ceux qui, comme moi il y a peu, n'y connaissent rien, voici un petit briefing : en gros, dans tous les opus, on incarne un jeune chevalier qui ne s'appelle pas Zelda mais Link (attention, subtilité !), et qui se réveille d'un long sommeil, en apprenant qu'il doit sauver son royaume, Hyrule, et sa princesse (la fameuse Zelda) des griffes du terriiiiible Ganondorf. Du coup on se balade, on tape sur des monstres, on collecte des objets, on aide les habitants d'Hyrule, jusqu'à devenir assez fort pour débarquer au château et faire sa fête au méchant. Et recevoir un bisou sur la joue de Zelda, parce que oh, faut pas déconner non plus. 

    Je joue peu aux jeux vidéo, et c'est ma première expérience de jeu sur console, avec une manette et tout. J'ai donc un peu (beaucoup) galère au début, mais je garde un  souvenir ému de ces premières heures de jeu passées aux côtés de mon frère, qui me regardait avec une frustration infinie mettre 2 ans à battre le monstre le plus faible du jeu, confondre le bouton de la caméra et celui des déplacements, etc... Un grand moment. Mais après avoir réussi à le maîtriser, je suis vraiment tombée amoureuse du concept. On a beau me répéter, que franchement, c'est pas le meilleur Zelda, moi je l'adore. Je n'ai aucune base de comparaison, mais je crois savoir que la production a voulu accentuer dans cet opus la contemplation de la nature, et c'est franchement réussi. Les paysages variés sont tous magnifiques, et on peut se balader aux quatre coins du royaume qui est immense - je ne sais honnêtement pas combien de temps ça prendrait pour en explorer chaque recoin. J'ai découvert une série de jeux qui m'a vraiment marquée (parce que même si l'idée de base c'est le-chevalier-qui-doit-sauver-la-princesse, il y a plein d'autres histoires additionnelles, de spiritualité, etc, qui enrichissent vraiment le truc.). Voilà, si jamais vous avez l'occasion d'y jouer, foncez ! Pour moi ce fut une très agréable découverte. 

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