•       J’ai décidé de me lancer dans les bilans culturels à chaque fin de mois pour pouvoir partager et garder une trace de ce que j’ai « consommé » dans le mois, mais qui n’est pas sujet à un article entier (soit parce que déjà très connu, soit parce que je n’ai pas grande chose à dire dessus à part, « c’est fantastique »). Je vais principalement parler séries/films/musiques/livres. Ce mois-ci j’ai aussi beaucoup écouté de podcasts, mais un article entièrement consacré à ce sujet arrive la semaine prochaine ! 

     

    Séries

    Peaky Blinders | Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire | Bodyguard

    Bilan culturel | Janvier 2019      Commençons par les séries parce que c’est ce que je consomme le plus (même si une de mes bonnes résolutions est de me concentrer plus sur les films). En plus des séries qui sont en cours, j’ai donc commencé/finit trois séries. Dans l’ordre chronologique, j’ai enfin commencé Peaky Blinders ! Avec Padfoot, nous avons regardé la saison 1 et je dois dire que je suis assez mitigé. J’adore l’ambiance de la série, l’esthétique, l’humour, être plongé au milieu de trois groupes « dissidents » (communistes, IRA, gangsters). Vraiment, les premiers épisodes m’ont bluffé. Mais un énorme problème se pose pour moi, le personnage de Grace. Le surjeu de l’actrice, les phrases niaises au possible, le fait que le personnage ne se fonde pas dans le décor des années 20, tout ça me sort de l’histoire et rend la crédibilité très bancale surtout qu’on voit l’histoire d’amour arrivé à 10 000 km et qu’elle va trop rapidement, du coup au final même Tommy qui est un bon personnage de base finit par tomber dans cette écriture peu crédible. Du coup même si j’aime beaucoup l’univers et les ¾ des personnages, cette histoire d’amour qui prend en plus beaucoup de place ne me donne pas envie de foncer sur la saison 2. 

          Sur une note beaucoup plus joyeuse, j’ai vu la dernière et ultime saison des orphelins Baudelaire, et je l’ai adoré ! C’est pour moi la meilleure saison de la série, on peut enfin vraiment admirer l’évolution des personnages et sortir du schéma instauré dans les deux premières saisons. J’avais un peu peur pour la fin parce que je savais que les livres ne répondaient pas à la plupart des questions posées et qu’ils n’offraient pas une fin fermée. La série rattrape un peu ça et si la fin n’est pas totalement satisfaisante en même temps, je me dis qu’il n’y avait aucun moyen d’offrir une fin complètement satisfaisante. En revanche, la fin du personnage du comte Olaf est juste fantastique, ils sont pris pleins d’éléments qui sont clichés, vu et revu, et pourtant, c’est tellement bien fait qu’on y croit. Cette série est vraiment fantastique foncez.

          Pour finir, j’ai regardé la saison 1 de bodyguard et je suis très mitigé. Il y a pleins de choses qui me dérangent dans cette série. Premièrement ça, c’est très personnel, mais j’ai vraiment du mal quand des séries/films traitent du terrorisme actuel. Je savais que ça allait parler de ça et j’ai quand même décidé de regarder la série donc ce n’est pas la faute de la série, mais Bilan culturel | Janvier 2019ça a déjà instauré un petit sentiment de malaise. Ensuite la série dans l’épisode 1 introduit pleins de sujets auxquels elle ne donne absolument pas de suite. Mais le pire, le pire du pire, c’est l’introduction d’une histoire d’amour. Comme Peaky Blinders, pourquoi toujours vouloir mettre des histoires d’amour ? Surtout si elles sont aussi mal faites. Tout se passe en deux épisodes, on passe d’une relation vachement distante froide à une relation très intime, très personnelle, c’est n’importe quoi. Le personnage principal semble oublier tous ces désirs de revanche et toute sa haine, ce n’est absolument pas crédible. Mais. Le dernier épisode du début à la fin est génial. Les deux révélations de fin m’ont laissé sur les fesses. Je ne m’y attendais absolument pas et je trouve que la série fait vraiment un coup de génie en ce qui concerne qui a créé les bombes. Cet épisode fait prendre un autre tournant à la série et bien que ça n’efface pas tous ses défauts, je vous la recommanderais quand même. 

     

    Livres

    Hygiène de l'assassin, Amélie Nothomb | Frankenstein, Mary Shelley

    Bilan culturel | Janvier 2019      J’ai passé les ¾ du mois sur les routes d’Irlande et d’Irlande du Nord, et j’ai fait l’erreur stupide de ne prendre qu’un livre avec moi. Ce qui fait que je n’ai lu que deux livres, mais c'est déjà ça!. Le premier livre est l’odeur de l’assassin d’Amélie Nothomb. J’adore cette autrice, je vous ai d’ailleurs déjà parlé de son livre frappe toi le cœur, qui était un véritable coup de cœur pour le coup. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour ce livre-là. L’odeur de l’assassin, c’est l’histoire d’un auteur très connu complètement misanthrope, qui vit reclus chez lui et qui ne donne jamais d’interview. Mais en apprenant qu’il est condamné à mourir dans quelques mois, il accepte d’ouvrir ses portes aux journalistes. 5 chapitres pour 5 interviews. Les trois premiers chapitres m’ont convaincu, Amélie Nothomb se lance dans un exercice de style en basant la quasi-totalité de son livre sur des dialogues. Les trois premiers chapitres sont fluides, on déteste cet auteur, mais on ne peut s’empêcher d’admirer son esprit et sa malice. Malheureusement, la suite du livre échoue à suivre ce bon début. Les dialogues deviennent plus lourds, l’auteur de plus en plus détestable, mais surtout tout l’aspect finesse d’esprit disparaît et laisse place à des discours que votre oncle Gégé pourrait avoir aux repas de famille. Alors ça peut être un choix de l’autrice, au fur et à mesure, on découvre qui il est vraiment, un être assez pathétique, complètement fou. Et je dis pourquoi pas, mais la fin ne va pas dans ce sens, au contraire pour moi, elle finit par donner raison à l’auteur d’une certaine manière, ce qui m’a énormément dérangé. Ce n’est pas un mauvais livre, mais pour moi Nothomb a trop privilégie la forme en voulant absolument donné à ses dialogues un côté très intellectuel (qui donne pour le coup à la fin un côté très hautain et très, on parle pour ne parler pas pour dire des choses) et a délaissé le fond. 

          Le deuxième livre, que j'ai fini ce matin même, est Frankenstein de Mary Shelley. Grand classique, il fait parti des histoires qu'on connaît sans vraiment connaître. J'ai été donc très surprise par le récit et la tournure des événements. Le livre mélange les récits entre celui du marin qui récupère Frankenstein, celui de Frankenstein et celui de sa créature. Le début de la lecture a été un peu rude parce qu'on suit le personnage de Frankenstein qui au début me sortait par les yeux et que je trouvais très ennuyeux, mais à partir du moment où la "créature" commence son récit, j'ai vraiment eu du mal à lâcher l'histoire. C'est passionnant, ça résonne avec pleins de questions et de débats sur les limites de la science, mais aussi qu'est ce qu'être humain ? Et on enchaîne avec la descente aux enfers de Frankenstein qui rend le personnage beaucoup plus attachant et humain. Une de ses dernières tirades qu'il adresse aux marins sur le courage est un des meilleurs passages du livre pour moi. Alors oui, j'ai trouvé plusieurs défauts au livre, ce début très long, une créature qui parvient à maîtriser un niveau de langue assez fantastique ce qui n'est pas très réaliste et un retournement trop rapide et trop peu expliqué de Frankenstein au moment où il finit son œuvre. Mais tout cela n'altère pas à la grandeur de ce livre, que je vous conseille de lire en VO si vous le pouvez, pour apprécier le talent de Mary Shelley. 

     

    Musiques

    Jeanine, Lomepal | Musiques de pub Irlandaises

          Le mBilan culturel | Janvier 2019ois dernier, j’avais commencé le nouvel album de Lomepal et je n’avais pas été convaincue. Je l’ai réécouté ce mois-ci avec Padfoot et au final, je l’aime vraiment bien. J’admets que j’ai pu être influencé à la première écoute par le fait que je n’aime pas beaucoup le personnage de Lomepal, mais que puis-je dire, j’adore sa musique. Je ne vais pas m’étaler dessus parce que je n’ai pas grande chose à dire excepté qu'il y a une diversité assez impressionnante de tonalité, il mélange bien rap et chant, hormis quelques phases un peu étranges la plupart de ses musiques relèvent de la poésie. Bref un très bon album. J’ai surtout vraiment beaucoup aimé le vrai moi, trop beau et c’est beau la folie ! 

          Ensuite, mes parents, mon oncle et ma tante sont venus me voir 10 jours en Irlande, avec une idée en tête : écouter de la musique traditionnelle dans des pubs. En 10 jours, j’ai écouté plus de musiques traditionnelles qu’en 4 mois ici. Et je dois dire que oui, ce sont des musiques parfaites pour les pubs pour que tout le monde reprenne les refrains en chœur, mais elles s’écoutent parfaitement en dehors des pubs ! Mes préférées ne sont pas du tout originales, mais je vous les partage quand même parce que concrètement avant de venir en Irlande, les seules musiques irlandaises que je connaissais, c’étaient celles des Pogues ! Donc il y a Tell Me Ma, des Sham Rock ; Whiskey in the jar de the Dubliners et ma préférée de toutes Galway Girl de The Kilkennys.

     

    Films

    Les mondes de Ralph |Shining | Whiplash | Million Dollar Baby | Les Suffragettes | Imitation Game | Sleepy Hollow | Citizen Kane

    Bilan culturel | Janvier 2019      Ce mois-ci avec Padfoot, on a profité d’être ensemble pour rattraper des classiques, j’ai aussi commencé une soirée film hebdomadaire et j’ai pris deux classes axées sur le cinéma, ce qui fait que j’ai regardé beaucoup plus de films qu’à mon habitude ! Je vais donc essayer d’aller à l’essentiel pour ne pas faire durer l’article trop longtemps ! Au cas où vous ne teniez pas toute cette partie, je vais commencer par le film qui pour moi doit absolument être vu, Imitation Game. Déjà, c’est un biopic, donc forcément, il a une place spéciale dans mon cœur. Le film est intéressant, beau mais plus important encore il est important. Je meurs d'envie de vous raconter l'histoire d'Alan Turing, parce que son nom doit être connu. Il a aidé considérablement le monde et est mort dans l'ignorance la plus totale. La reine Elizabeth II la gracié, c'est cool mais ça ne suffit pas, maintenant il faut porter son nom.

          Pour reprendre un ordre chronologique, j’ai commencé avec les mondes de Ralph, dont je n’avais jamais entendu parler et que j’ai beaucoup aimé. Des références à la pop-culture, aux révélations qui m’ont pour le coup surprise (chose assez rare dans des dessins animés), à l’esthétisme travaillée des différents mondes, je trouve très peu à redire à ce film. J’ai surtout beaucoup aimé Philippe, qui est assez ridiculisé dans sa figure de héros, mais c’est ce qui le rend très attachant ! J’ai ensuite vu les suffragettes, qui m’a aussi beaucoup plus. D’un point de vue esthétique, on est loin des classiques qui vont suivre, mais en termes d’histoire, il vaut vraiment le coup. Même pour moi qui connaissais déjà assez bien le mouvement des suffragettes, le film arrive à nous plonger au cœur de la lutte. Le choix de suivre une militante lambda et non pas la leader du mouvement est assez judicieuse puisque ce sont des femmes comme elles, qui ont tout abandonné pour la lutte, qui ont réellement permis la victoire. 

          Je rassemble Shining, Whiplash et Million Dollar Baby ensemble parce que je les ai vus dans la foulée et j’ai un avis assez similaire pour ces trois films. Des classiques, et je comprends pourquoi parce que je les ai trouvés honnêtement sans défauts. J’ai eu du mal à les départager pour choisir mon préféré, mais j’ai réussi ! Cinématographiquement parlant, j’ai conscience que le « meilleur » (une notion très superficielle en soit.) est Shining. Pour toute l’innovation qu’il présentait à l’époque de sa sortie, pour l’impact qu’il a eu sur le monde du cinéma, pour le travail sur les décors et les jeux d’acteurs. Et au-delà de cette considération place dans le cinéma, j’ai réellement été très surprise d’autant aimé ce film. Je m’attendais à un film d’horreur, mais ça va bien au-delà de ça (je vous mets ici le lien d’un article très intéressant sur une des centaines de théories sur ce film.). Shining est donc le meilleur, mais ce n’est pas mon préféré. Million Dollar Baby est aussi exceptionnel encore une fois pour le jeu d’acteurs, pour le développement de la relation coach sportif, mais surtout pour cette volonté de « faire quelque chose de sa vie ». Mais contrairement aux autres il y a quand même quelque chose qui me gêne dans ce film, et c’est le rôle de Morgan Freeman. L’acteur est fantastique, bien évidemment, mais comme dans tant de films, il joue l’homme sage qui conte l’histoire en voix off. Je n’ai pas arrêté de me faire la réflexion devant le film, surtout au moment où on le voit sortir de la pénombre dans un couloir, où il observait tout ce qui se passait. Ce passage n’est simplement pas crédible. Il ne reste plus qu’un film, mon préféré, Whiplash. Je ne vais pas m'attarder dessus parce que concrètement, je n'ai que des éloges à faire sur ce film. On a beaucoup salué la performance de J.K Simmons, mais personnellement j'aimerais m'arrêter sur celle de Miles Teller qui est assez extraordinaire, arrivant à nous plonger dans des longues scènes de batterie qui pour un non-fan pourrait sembler une éternité. Le voir dans ce genre de rôle ça change, et ça fait plaisir. Le sujet du film est très bien traité, c'est quelque chose qu'on entend souvent le "il me pousse, mais c'est pour mon bien" et ici on voit tous les dessous néfastes et malsains de cette logique. J'ai vu certains avis disant que la fin renversée cette "morale", pour moi ce n'est pas le cas (je ne vais pas développer ici parce que ça serait totalement spoiler) la fin s'inscrit dans le développement du personnage de Miles Teller et de son émancipation artistique. Whiplash s'inscrit dans mes films préférés de tous les temps, donc si vous ne l'avez toujours pas vu, qu'attendez vous ?

          Je n’ai malheureusement pas beaucoup aimé Sleepy Hollow. L’esthétique de Burton sauve le film avec deBilan culturel | Janvier 2019s scènes plus que magnifiques (je pense surtout à celle où la mère du personnage principal danse et vole.) mais le trop-plein de niaiserie, qui est sûrement un choix, m’a complètement laissé en dehors du film et m’a fait beaucoup trop de fois rire. J’ai aimé la révélation finale, mais encore une fois ça n’a pas suffit à sauver le film. Pour finir, j’ai vu Citizen Kane et je suis très mitigé sur ce classique. Effectivement, pour l’époque (1943) la technique est folle, il y a pleins de plans magnifiques que j’ai hâte d’étudier en cours. Personnellement j’adore les flash-back et le film en est remplie donc j’étais comblé, le personnage de Kane est très complexe et c’est passionnant de passer au travers de ses différentes relations pour le comprendre. La scène finale révélant ce que signifie Rose Buttom m’a conquise, mais il aurait fallu couper une demi-heure au film pour qu’il soit vraiment bien. C’est un peu triste à dire parce que l’histoire est vraiment bien construite, mais c’est long, très long, trop long. On peut facilement déconnecter et perdre tout intérêt pour l’histoire. 

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  • Bonjour bonjour ! En ce nouveau dimanche, un nouvel article ! Vous avez vu comment je tiens bien mes résolutions ! Incroyable. 

    Je reviens vers vous aujourd'hui avec un concept hyper original et pas du tout similaire à l'article précédent dans cette même catégorie artistique. Je tiens à dire que j'avais eu l'idée avant de voir l'article de Padfoot (jsuis une rageuse je sais). Bref, comme vous ne le savez probablement pas, j'adore suivre un milliard de compte Instagram, notamment des comptes artistiques (mais pas que, j'ai d'autres styles de compte en réserve à vous partager). Je trouve qu'Instagram est une fabuleuse plateforme pour suivre un artiste, étant donné que la principale activité de ce réseau social est de partager des images (merci Captain Obvious). En faisant mes recherches pour cet article dans les comptes que je suivais, j'ai réalisé que je suivais beaucoup BEAUCOUP d'artistes. Ça m'a d'abord permis de faire un tri, et puis de redécouvrir plein de comptes super chouettes. Mais du coup, j'ai eu du mal à choisir (et vous savez que je déteste choisir) et vu le nombre de comptes, je vais faire plusieurs éditions de ce concept. On se dit deux pour l'instant, ce sera peut-être trois qui sait ? 

    Bref, après cette looongue introduction, entrons dans le cœur du sujet. J'ai réalisé que je suivais souvent le même type d'artiste, aka souvent des femmes, faisant des portrait de femmes ou des fan art, tout en gardant leur style bien particulier, sans qu'il n'y ai nécessairement d'histoire (à la différence des comptes que Prongs vous a présenté). Du coup je vais essayer de varier un peu quand même et de disperser ces comptes dans les différentes éditions. 

    Bien commençons. 

     

    5 comptes instagram d'artistes - Padfoot Edition #1 1. Livio et la vie moderne 

    C'est bien, je commence en me contredisant, on adore. Livio est un artiste français qui dépeint avec ironie et dérision le monde dans lequel il vit aka principalement la vie parisienne, dans un milieux plutôt bobo (bourgeois-bohème) privilégié. Je suis fan de plusieurs choses. D'abord, de manière logique, de son talent de dessinateur. Je trouve incroyable la manière dont il arrive à dépeindre avec détail et précision un personnage en quelques traits d'encre, en leur donnant une expressivité assez géniale (beaucoup de compliment d'un coup mais il en vaut la peine). C'est très fluide, très agréable à regarder et surtout assez original. de tous les artistes que je suis il est le seul à avoir cette technique, ce qui est pratique, comme ça je sais immédiatement que c'est lui. Je dois aussi dire que c'est l'un des artistes dont j'attend le plus les nouvelles œuvres parce5 comptes instagram d'artistes - Padfoot Edition #1 qu'elles me font rire : il a un œil très critique sur la société qu'il dessine, et même beaucoup d'autodérision parce qu'il sait pertinemment qu'il fait partie de cette société. Tout comme je sais que je suis parfois visée (indirectement évidemment) par certains des postes parce que je fais moi aussi partie de certains clichés qui n'en sont, finalement, pas vraiment. Enfin, j'aime la forme. Ce sont des petits strips, soit sur une image, soit qui se suivent où il met en scène des personnages de la vie de tous les jours, et qui racontent (souvent de manière critique) des anecdotes du quotidien, où qui se moquent de clichés vivants par exemple (comme sur l'image de gauche). Après on peut ne pas être d'accord avec tout, ou se sentir un peu offensé (en général ça veut dire qu'il a touché dans le mille), chacun ses goûts. Mais ça allie dessin de qualité, ironie et rire, alors moi, ça me plait. 

     

    5 comptes instagram d'artistes - Padfoot Edition #1 2. Clémence Gouy 

    On continue avec une artiste française que je suis depuis plusieurs années maintenant, bien qu'avant ce soit sur Facebook. J'ai donc eu la chance de suivre son évolution et si j'étais déjà admirative de son travail, je le suis restée et mon amour pour son art ne fais que s'accroître. Elle fait partie de ces artistes qui font des portraits 5 comptes instagram d'artistes - Padfoot Edition #1 de femmes fabuleux que je pourrais passer des heures à regarder (je ne mens pas je peux vraiment passer du temps sur un compte Insta qui me plaît). Elle a plusieurs manières de dessiner qui changent notamment selon les différentes techniques artistiques qu'elle utilise. Elle fait des aquarelles magnifiques, ses dessins à l'encre noire et papier doré de l'inktober (un défi de dessins avec un dessin à faire par jour en octobre) sont superbes, mais je crois que ce que je préfère, et c'est ce qu'elle poste le plus ces derniers temps, sont ses dessins numériques. Déjà parce qu'ils sont tout plein de couleurs pastels ou inhabituelles très douces et très harmonieuses comme sur les images ci-contre et surtout parce qu'elle s'intéresse pas mal à la définition de féminité, aux différentes représentations de la femme, notamment à la mixité culturelle et physique et ça c'est mon dada. Elle a lancé un défi de dessin sur les  sorcières "Witch Circle", auquel plusieurs artistes ont contribué, et je trouve l'artbook magnifique parce que chaque femme représentée est belle et forte à sa manière et ça me plait. Je trouve son style vraiment original et malgré les différentes techniques utilisée, je peux dire quand une oeuvre est d'elle. Il se dégage une réelle douceur et beauté de son travail et c'est très chouette.

     

    5 comptes instagram d'artistes - Padfoot Edition #1 3. Ryan Ottley

    Ryan Ottley c'est aussi un de mes chouchous (j'ai beaucoup de chouchou, ça perd un peu de valeur du coup mais bon). Je n'ai aucun souvenir de comment je l'ai découvert, mais il y a moyen que ce soir à travers le Character Design Challenge sur Facebook qui est un challenge de dessin avec un thème différent tous les mois qui réunis des centaines (si ce n'est plus) d'artistes de tous les pays. C'est un excellent moyen de découvrir de nouveaux artistes si vous en êtes friands comme moi. Bref. Ryan Ottley est aujourd'hui un illustrateur de comics américain q5 comptes instagram d'artistes - Padfoot Edition #1 ui travaille notamment pour Marvel pour qui il dessine en ce moment, entre autre, THE AMAZING SPIDER-MAN aka MON BEBE. Vous l'aurez compris, je l'aime principalement pour ses dessins de Spidey. Cependant, il faut reconnaître qu'il a un incroyable talent. Pour le coup, contrairement aux deux précédents, j'aurais du mal à expliquer pourquoi j'aime autant cet artiste. Si j'étais honnête avec moi-même ce serait sûrement parce que je trouve Spidey/Peter Parker super beau sous les traits qu'Ottley lui donne (me faites pas croire que je suis la seule à fantasmer sur des dessins, aussi honteux que cela puisse être, on en est tous là). Mais je trouve aussi qu'il a un souci du détail qui me plait beaucoup et qu'il arrive à rendre Spidey très expressif même avec son masque, ce qui n'est pas si facile. A chaque fois qu'il poste une illustration, que ce soit Spidey ou autre, je suis impressionnée. 

     

    5 comptes instagram d'artistes - Padfoot Edition #1 4. Vicky Pandora

    Vous pourrez retrouver pas mal de similarité entre Vicky Pandora et Clémence Gouy, notamment au niveau des thématiques (ce sont ici aussi beaucoup de portraits de femme) et des couleurs (c'est très coloré et il y a pas mal de pastel). Vous me direz, Vicky Pandora a participé au challenge Witch Circle et toutes les deux sont super potes. C'est vrai. Mais pour autant, je trouve que son style se démarque et, comme celui de Clémence, se reconnaît très bien. Il est original, on n'est pas dans la recherche du réalisme, et je trouve que les dessins5 comptes instagram d'artistes - Padfoot Edition #1 restent détaillés sans l'être et c'est très beau. je m'explique : l'artiste joue pas mal sur les couleurs, les ombres et les nuances pour faire les détails, ce qui permet de donner une impression de simplicité et de "lisse" sans que ça le soit réellement, mais sans que ça croule sous les détails non plus. je ne saurait comment mieux expliquer. Regardez simplement l'image de gauche, vous vous ferez votre propre opinion. Ce que j'aime beaucoup aussi sont ses dessins un peu fantastiques et ses dessins au crayons. Elle a beaucoup d'imagination. je vous met ci-contre le dessin qui m'a fait la suivre (pour le coup c'est une participation à un des Character challenge sur Facebook) que je trouve très chouette. J'avoue qu'il contredit un peu mon argument sur les détails parce que pour le coup il y en a beaucoup, mais jetez un œil à l'image de droite : simple et détaillé à la fois, très harmonieux et apaisant, tout ce que mes yeux apprécient. 

     

    5 comptes instagram d'artistes - Padfoot Edition #1 5. Sanäa K 

    On finit avec un artiste un peu particulière parce que je trouve que c'est le compte le plus original que j'ai à vous présenter. Sanäa K est une artiste française, et la plupart de ses dessins sont des autoportraits où elle se met en scène dans différentes situations du quotidien teintées d'humour, ou même simplement des autoportraits en pied. Ce n'est pour l'instant pas très original mais j'aimerai quand même souligner le talent de dessinatrice de cette5 comptes instagram d'artistes - Padfoot Edition #1 artiste qui, sans avoir besoin de moult détails, notamment au niveau du visage, arrive à rendre ses personnages très expressifs et très stylés, et surtout c'est très doux à regarder, j'aime bien. Mais j'aimerai attirer votre attention plus particulièrement sur une BD (j'avais dit dessins sans histoire ? J'ai menti.) que j'ai trouvé hyper touchantes. On suit son OC (Original Character, un personnage qu'elle a créé elle-même) accompagnée de son cœur brisé et comment ils évoluent. C'est très bien vu, très touchant et très introspectif, ce qui donne d'autant plus de profondeur à l'histoire. Je trouve qu'on peux tous se retrouver dans cette mini-BD parce que c'est très abstrait et très réaliste à la fois. Allez la lire/regarder vous comprendrez. En plus, elle célèbre aussi beaucoup la diversité, les femmes, leur différences et ce qui les lie, forcément, j'achète ! 

     

    J'espère que vous trouverez votre bonheur parmi ces artistes et si vous n'avez pas Instagram, ils sont aussi sur Facebook : LivioSanäa K, Ryan Ottley, Vicky PandoraClémence Gouy. Je tiens juste à faire un petit disclaimer avant de conclure cet article : je suis la plupart des artistes que je vous présente parce que j'aime ce qu'ils produisent sur Instagram ou sur Facebook. J'avoue ne pas être forcément hyper impliquée dans la communauté de certains, voire pas du tout. Je dis ça parce que j'ai réalisé que Sanäa K par exemple était très suivie, avait un blog, était sur Instagram depuis longtemps etc... Je n'ai pas spécialement fait de recherche sur les artistes dont je vous ai parlé, ni abordé toutes les facettes de leur travail parce que je voulais me concentrer sur ce que moi je connaissais d'eux et sur ce qui me touche dans ce que je vois et connais d'eux sur les réseaux sociaux Je ne suis donc pas hyper renseignée sur tous les artistes, si vous voulez en  savoir plus, je vous invite à les suivre et à regarder les autres œuvres et projets qu'ils mènent !  

    Sur ce, j'espère que cet article vous a plu, n'hésitez pas à mettre des suggestions d'artistes ou dire quel.le.s artiste.s vous avez préféré dans cet article en commentaire, bisous et à dimanche prochain ! 

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          On clôture les séries d'ado avec cet article! Contrairement à l'article précédent, même si ces séries ne sont pas parfaites, qu'elles peuvent avoir des côtés problématiques ou que juste qualitativement ce ne sont pas les meilleures, je les recommanderais sincèrement, aux adolescents mais pas que! 

     

    Une série = un personnage | Catégorie série d'ado #2

    Faking it (2014-2016) | Lauren Cooper

          De base, je voulais mettre cette série dans la guilty edition, parce qu’elle ne m’avait pas marqué plus que ça et que je trouvais qu’il y avait trop de séries dans cet article. Mais quand j’ai commencé à l’écrire et à m’en rappeler, je me suis dit qu’elle ne le méritait pas du tout. Petite sœur d’Awkward (dont je vous parlerais dans le prochain article de cette catégorie), la série part d’un postulat intéressant : un lycée où les codes de popularité sont renversés, et où être un ‘outsider’ est cool. Et la raison pour laquelle elle ne mérite pas d’être guilty, c’est que contrairement à beaucoup de séries ado elle n’est pas du tout problématique. Déjà, elle traite de pleins de sujets de manière très bienveillante, comme l’homosexualité, la recherche de son identité sexuelle, l’hermaphrodisme, la transsexualité et de manière générale les relations amicales. Elle ne place pas des standards de beauté inimaginable pour des ados, même si Karma a toujours un look au top. Donc vraiment, pas guilty, même à conseiller pour le début de l’adolescence. J’ai choisi le personnage de Lauren, assez étrangement parce que là où la série prône les outsiders, Lauren est la caricature de la fille blonde populaire. Mais je trouve son développement très intéressant, dans sa relation avec Amy, dans ses relations amoureuses et dans l’acceptation de son hermaphrodisme. Tous les personnages sont intéressants et agaçants de manière égale, à part Liam dont vraiment, je ne comprends pas l’intérêt, donc j’aurai pu tous les mettre, mais Lauren se détache un peu parce que je la trouve peut-être plus attachante. 

     

    Glee (2009-2015) | Rachel BerryUne série = un personnage | Catégorie série d'ado #2

           Je vais être honnête, c'est un choix par dépit. Je n'arrivai pas à trouver un personnage de la série qui me plaisait réellement au point de le mettre en avant. Ce n'est pas que je les déteste tous, loin de là, mais aucun ne se distinguait dans ma tête. Et puis j'ai pensé à Rachel. Oui, elle est insupportable, oui, elle est égoïste, oui c'est madame, je sais tout, mais Rachel c'est le glee club. Ce n'est pas étonnant qu'elle soit le personnage principal de la série et que les scénaristes aient décidé de se concentrer sur elle après le lycée parce que c'est un peu l'âme de la série, ce désir brûlant de suivre ses rêves coûte que coûte. Alors oui, elle m'a agacé, mais comme tous les autres, ça n'empêche que j'aie toujours pensé qu'elle était bien construite. Des craquages dûs au fait qu'elle se mette trop de pressions aux prises de conscience après avoir pris la grosse tête. Mais aussi dans l'évolution de ses relations, notamment avec Kurt et Santana. Sans compter que pour moi, c'est la meilleure soliste de la série. C'est pourquoi Rachel est celle qui se démarque le plus. 

     

    Une série = un personnage | Catégorie série d'ado #2Skins (2007-2013) | Chris Miles

          Ce n’est pas seulement que Chris est mon personnage préféré de Skins, c’est aussi que je pense sincèrement qu’il est le meilleur personnage. Je parle des deux premières générations principalement parce que je me suis arrêté à la saison 5 et honnêtement la dernière génération avait très peu d’intérêt à mes yeux. Chris déjà, c’est un des rares personnages qui ne m’a jamais soûlé ou que je n’ai jamais détesté. Et ce, pour une excellente raison, Chris, c’est pour moi le personnage le plus touchant de la série. Il peut prendre des mauvaises décisions, mais comme c’est un enfant qui n’a jamais réellement grandit, on lui pardonne parce qu’on sait qu’il est juste perdu dans sa vie. Je vous mets le lien d’un extrait où il parle du meilleur jour de sa vie parce qu’elle représente exactement qui est Chris, et pourquoi je l’aime autant. 

     

    Awkward (2011-2016) | Matty McKibbenUne série = un personnage | Catégorie série d'ado #2

           J'ai beaucoup hésité parce qu'une chose à savoir sur Awkward c'est que les personnages sont fait pour être agaçants. Ce sont des ados, il n'est pas du tout question de les glorifier, les embellir. Contrairement à beaucoup de séries de ce genre, et malgré le fait que les acteurs soient évidement trop vieux pou jouer des gens de cet âge, on arrive facilement à roire que ce sont des adolescents. Donc, ils m'ont tous agacés, même Matty. Mais quand j'y repense, il reste le personnage que j'aime le plus. Il peut être très idiot, ces intrigues ne sont pas toujours les plus intéressantes, mais l'evolution de son personnage au travers de sa relation avec Jenna (qui est de loin la plus agaçante de tous) est vraiment très bien faite. Attention je ne parle pas de la relation en elle même où ils se séparent et se remettent ensemble encore et encore, non je parle de Matty dans cette relation. Il passe du total abruti, à celui qui est attentif, qui se soucie réellement de Jenna. Je pense surtout à cette scène où Jenna le remercie d'avoir été son héro et qu'il lui répond que c'est ce qu'il a toujours voulu être Ca peut paraître un peu niais, mais sur le moment c'est pas gênant parce que c'est dans la logique du personnage de Matty, qui peut être un peu bête, maladoit mais qui est fondatalement bon. +++  depuis desperate housewives je voue un amour sans faille ) Beau Mirchoff.     

     

    Une série = un personnage | Catégorie série d'ado #2The 100 (2014-) | John Murphy

          The 100 a un panel de personnages assez intéressant, c’est même une des forces de la série, malheureusement à mes yeux, certains mériteraient une meilleure écriture. En effet, j’aurai pu parler de Jasper, qui était clairement le favori du public lors de la première saison, mais son évolution a été assez chaotique. J’aurai pu parler d'Octavia, qui a éclipsé tous les autres personnages à mes yeux dans la dernière saison, mais ça ne me fait pas oublier les deux saisons d’avant où les scénaristes n’ont pas su gérer le côté guerrier sans cœur qu’ils ont tant voulu lui donner. J’aurai pu parler de Bellamy, dont la construction est assez réussite, mais j’ai du mal à savoir si je l’aime autant parce que le personnage est vraiment bien ou si parce que je suis hypnotisée par la beauté de Bob Morley. C’est donc assez naturellement que je me suis tournée vers Murphy qui est pour moi LE personnage intéressant de la série. On commence sur un personnage très cliché et on a une évolution très peu clichée. 

     

    My mad fat diary (2013-2015) | Rae EarlUne série = un personnage | Catégorie série d'ado #2 

          J'adore le personnage de Rae parce que je le trouve vraiment réalise. Soyons honnêtes les showrunners/scénaristes ont vraiment du mal à représenter des personnages en surpoids. Déjà, souvent, on n'en voit pas ou très peu (la preuve dans les séries présentées dans cet article, hormis Glee et Awkward vraiment très légèrement, il n'y a pas de personnages gros). Donc, déjà, quand il y en a, c'est un petit miracle, mais après, il faut voir comment ils sont traités. Il y a le risque de tomber dans des clichés, mais aussi celui d'embellir la personnalité du personnage. Je veux dire par là qu'on va rendre le personnage très sympathique, ou alors doté d'un talent fou, parce que vous comprenez, il ne peut pas en plus de ne pas rentrer dans les critères de beautés, ne pas être sympathique ou intelligent sinon on aurait le droit à un magnifique "il n'a rien pour lui". My mad fat diary ne fait pas du tout ça. Rae c'est un personnage complexe avec plein de qualités, mais aussi pleins de défauts. Elle peut être tantôt touchante comme agaçante. On est pas là pour avoir pitié d'elle, mais pour sincèrement ressentir sa peine. Dan sa relation avec sa mère, avec sa meilleure amie, avec la nourriture, Rae est un personnage bien construit et réaliste.

     

    Une série = un personnage | Catégorie série d'ado #2Teen wolf (2011-2017) | Stiles Stilinski

          Ce choix était pour moi évident et pour vous doit être très peu surprenant, puisque Stiles est le personnage préféré de la majorité des personnes ayant vus teen wolf. Bien sûr les premières choses qu'on a envie de souligner, c'est à quel point il est marrant, que c'est le personnage avant l'arrivée de Mason qui détendait la situation avec son humour. Mais en y réflechissant un peu plus, Stiles apporte quelque chose de vraiment indispensable à la série, à savoir que dans la bande originelle, il est le seul humain. Dans cet univers où on voit des ados sauvaient leur ville encore et encore, se sacrifier, Stiles est une piqûre de rappel que ce sont justement des ados qui n'ont pas forcément les épaules pour affronter tout ça. Il le crie à Scott "some of us are human". Comment peut-on attendre de lui qu'il prenne constamment les bonnes décisions alors qu'il a 17 ans? Et parallèlement à cet aspect, je ne suis pas un super-héros, c'est peut-être le personnage le plus héroïque. Il n'a pas les pouvoirs de ses amis, il n'a pas leur confiance en soit, et malgré tout, il combat avec eux. C'est la marque de courage et la marque d'heroisme la plus importante. Pour toutes ses raisons Stiles est mon personnage préféré (+++ Dylan O'Brien). 

     

    The vampire diaries (2009-2017) | Kai & Katherine Une série = un personnage | Catégorie série d'ado #2

           Une chose que l'on peut reconnaître à vampire diaries, c'est que la quasi-totalité des "méchants" sont réussis. Alors oui, on peut les voir comme un peu trop cliché par certains aspects, et un peu trop fait pour plaire aux dos, mais en même temps, c'est une série d'ado on peut pas trop lui en demander non plus. J'ai choisi Kai et Katherine pour la même raison qui m'a poussé à choisir Cruella dans OUAT, à savoir qu'ils ne sont pas tombés dans le côté mielleux de "c'est des méchants, mais au fond, c'est des gens bien qui cherchent qu'à être aimé". Non, Kai et Katherine ne sont pas des bonnes personnes et ils restent dans cette logique, ils prennent pas des décisions complètement irréalistes vis-à-vis de leurs personnalités comme a pu le faire Klaus par "amour" pour Caroline. Ca ne veut pas pour autant dire qu'ils sont juste méchants point. Les scénaristes leur apportent des touches d'humanité et c'est bien réussi, je pense notamment à l'amour de Katherine pour Stefan et à sa relation avec sa fille. C'est un peu moins le cas pour Kai, mais c'est compensé par un humour très bien dosé. Leurs fins m'ont assez déçu, je trouve qu'ils méritaient quelque chose d'un peu plus grandiose même un peu plus respectueux, je dirais de la part des scénaristes.

     

    Voila, nous en avons finis de cette catégorie, et vous quels sont vos personnages préférés de séries d'ado? 

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  • Je reviens vers vous en ce dimanche avec une nouvelle série de vidéos que j'ai découverte il y a quelques temps et que je trouve très intéressante à partager. 

    Depuis près de deux ans je regarde les vidéos de Ivan Bede sur Facebook et YouTube, et il s'avère que cet homme, qui est très drôle d'ailleurs, allez le suivre, a un meilleur ami (jusque là rien d'extraordinaire me direz vous) qui a ouvert sa chaîne YouTube avec un concept que je trouve génial. 

    Can you dance, Tanguy RousseauIl s'agit donc de Tanguy Rousseau qui a décidé de partager avec nous sa passion de la danse à travers une série de vidéo du nom de "Can you dance ?". Je suis déjà de base une fan de danse, je suis touchée par toutes les formes et tous les styles de danse et regarder des gens danser c'est ma passion (je ferai sûrement un autre article sur des vidéos de danse d'ailleurs), du coup je suis déjà sensible au sujet. 

    Je trouve que ses vidéos sont très bien construites et très intéressantes parce qu'elles mêlent pédagogie, apprentissage et divertissement. Je m'explique. Le principe est qu'à chaque épisode il a un invité différent qu'il va emmener avec lui pour apprendre une nouvelle danse à chaque vidéos. Ce que je trouve instructif c'est qu'il y a plusieurs choses abordées dans la vidéos : d'abord l'histoire de la danse, comment elle a été inventée, qui la dansait et qui la danse aujourd'hui. et c'est intéressant de voir que souvent c'est pas ceux qui sont connus pour la danser qui l'ont inventée (cc l'appropriation culturelle). Ensuite on voit l'apprentissage de la danse, enfin de certains pas, que l'on peut du coup reproduire chez nous parce que ce sont des professionnels qui expliquent très bien, et enfin on à la choré finale. le montage est très cool parce qu'il mêle infos sur la danse et apprentissage des pas, ce qui donne pas mal de dynamisme. Je trouve ça vraiment chouette parce même si on n'est pas un grand fan de danse, c'est toujours intéressant d'élargir sa culture générale sur toutes les formes d'art. D'autant que c'est très pédagogique et que ce sont des professionnels et passionnés qui en parlent. Chaque vidéo parle de danse qu'on connaît mais pas en profondeur et leur donne un nouvel intérêt. Et en plus de ça, ça donne de la visibilité aux écoles de danse où ils vont.

    Enfin ce que j'aime vraiment c'est Tanguy en lui-même : il à l'air super détente, super sympa et il fait passer un message génial qui est le suivant : tout le monde peut danser. La danse n'est pas qu'un truc de fille, chacun peut danser quel que soit son sexe, son âge sa morphologie et chacun peut trouver le style de danse qui lui convient parce qu'il y a beaucoup plus de genre de danse qu'on imagine. Je trouve que c'est vraiment un beau message qu'il réussi totalement à faire passer, notamment parce que quand on voit le résultat (très réussi) d'une journée de cours lors de la chorégraphie finale, c'est très encourageant à se lancer.

    Je vous met donc ci-dessous la vidéo sur le charleston que je trouve vraiment stylée, déjà parce que le styles des années 20 j'adore, et surtout parce que c'est le genre de pas qu'on peut souvent reproduire sans trop savoir d'où ça vient et sans vraiment bien les réaliser, c'est donc l'occasion de se perfectionner ! Mais regardez les toutes parce que c'est vraiment trop cool (celle sur le French cancan est trop bien parce que c'est une danse trop méconnue). 

    Sur ce je vous laisse, je'attend avec impatience vos choré en vidéo dans les commentaires, à dimanche prochain ! 

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  •       Je trouve qu’on a tendance, en particulier sur les réseaux sociaux, à « rejeter » certaines choses à cause de prétextes très discutables. Par exemple, quand trop de personnes aiment une chose, on a tendance à la rejeter. Soit pour ne pas paraître « mainstream » ou soit par agacement de la hype autour de la dîtes chose qu’on ne trouve pas légitime. Par exemple le rejet des protagonistes principaux d’œuvres notamment Frodo et Harry, ce avec quoi je ne suis absolument pas d’accord. On s’entend ce n’est absolument pas grave, mais je le vois de plus en plus, et donc j’ai voulu faire un article sur ce sujet.

     

          Je pense que la raison pour laquelle ça m’agace le plus (en dehors du côté, je suis trop à contre-courant avec mon unpopular opinion sur ce personnage) c’est ce besoin de rabaisser un personnage pour en glorifier un autre. Très fréquemment quand Harry et Frodo sont critiqués c’est sous prétexte qu’ils n’auraient rien pu faire sans Sam & Ron/Hermione. Ce qui est totalement vrai, mais est-ce que ça veut dire qu’ils ne servent à rien ? Absolument pas.

     

    Frodo & SamHarry et Frodo, ces protagonistes mal-aimés

          Sam a un rôle essentiel dans la saga. On peut citer des actes évident et héroïques, comme porter Frodo lors de la dernière partie du trajet pour détruire l’anneau, combattre Gollum et l’araignée. Et des symboles moins évidents, mais tout aussi important, en effet Sam, c’est celui qui porte l’espoir, l’espoir d’une victoire, d’un retour vers le comté. Frodo serait mort sans lui, mais avant cette mort, il aurait aussi sombré dans un profond désespoir bien plus important que celui dans lequel il est déjà. Maintenant donner de la reconnaissance au personnage de Sam ne veut pas dire nier ce que Frodo apporte à l’histoire. Dire que Sam est le vrai héros est une lecture un peu facile de la saga, qui nie un élément majeur, à savoir que Frodo est celui qui porte l’anneau, ce qui aurait un impact énorme sur n’importe qui, il suffit de voir comment Gollum a fini et comment Frodo finit. Alors forcément, il peut paraître ennuyeux et parfois agaçant, mais il fait une des plus grosses parties du job, porter l’anneau. Est-ce que Sam s’en serait mieux sorti avec ? Pas forcément.

     

     

    Harry et Frodo, ces protagonistes mal-aimésHarry & Hermione/Ron/Neville

          J’ai encore plus de mal à comprendre cette dynamique de « Harry n’est pas le vrai héro ». C’est vrai, dans les films surtout, il peut parfois être assez ennuyeux parce qu’on a très peu de moments de joie et qu’il rejette parfois ses amis. Mais en même temps, encore une fois, c’est une lecture facile que de dire qu’il râle tout le temps et que son succès repose sur les autres. On parle d’un adolescent qui a perdu ses parents, élevé par un oncle et une tante pas vraiment sympathique et qui dès l’âge de 11 ans est lancé, sans avoir rien demandé à personne, dans une lutte contre un des sorciers les plus malfaisants de tous les temps. Ça lui donne déjà quelques raisons pour être de mauvaise humeur. Oui, Hermione et Ron sont capitaux à l’histoire, Hermione parce que clairement, sans sa logistique, ils ne survivraient pas deux jours pour citer Ron, et Ron pour sa fidélité et parce qu’il a un côté drôle qui dédramatise les situations. Mais pour citer de nouveau Ron, ce n’est pas à lui, ni à Hermione de combattre Voldemort, c’est à Harry. La théorie sur le fait que Neville serait le vrai élu est très sympa, et il est vrai qu’il a aussi joué son rôle en tuant Nagini. Mais avant cet acte héroïque, Harry a affronté Voldemort à six reprises et a survécu, il a détruit la majorité des autres horcruxes, notamment en sacrifiant sa vie. On fait difficilement plus héros quand même.

     

          Je pense que ce qui m’agace au final, c’est que pour être à contre-courant, certaines personnes ont tendance à faire une lecture un peu trop facile de ces œuvres qui sont pourtant très riches. Je n’essaie pas de dire « lui est le vrai héros, pas lui » mais au contraire de mettre en avant la pluralité des personnages. Ce que nous montrent ces deux œuvres, c’est qu’il est impossible de s’en sortir tout seul. Ron retient Harry quand il veut partir seul, Sam ne plie pas quand Frodo lui demande de rester à la Comté. Tous les personnages ont leurs rôles à jouer dans l’histoire, certains plus petits que d’autres. Souligner ces rôles ne veut pas dire en nier d’autres. Vive Harry, vive Ron, vive Hermione, vive Neville, vive Frodo, vive Sam.

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