• Bonjour à tous ! Après deux mois d’absence, je reviens pour deux articles finaux. Après quatre ans à écrire (plus ou moins régulièrement) sur ce blog, j’ai décidé d’arrêter. Je n’arrête pas complètement mon activité, puisque je continuerai à vous partager mes derniers coups de cœur culturels sur l’Instagram du blog (que je vous invite tous à suivre) mais je ne le ferai plus sous format article. Je voulais finir mon aventure sur A Cheering Mess avec un condensé de mes bilans cultures d’avril et de mai. J’ai divisé l’article en deux catégories : les films/séries/livres que j’ai apprécié et ceux qui ont été un véritable coup de cœur (je posterai cette deuxième catégorie la semaine prochaine.). J’ai décidé de laisser de côté les « flops » soit parce qu’il n’y avait pas grande chose à dire, soit parce que l’internet a déjà expliqué tout ce qui n’allait pas (cc la dernière saison de Game Of Thrones). Plus de blabla, parlons films, séries et livres.

     

    | Films |

    Time Lapse, de Bradley King (2014) | Disponible sur Netflix

    Soyons honnête, je ne m’attendais pas à grand chef d’œuvre en regardant ce film, je cherchai juste quelque chose de sympa à regarder entre amis pas prise de tête. Le film a frôlé le flop tout simplement, car il est très difficile de traiter la question des voyages dans le temps et du continuum espace/temps sans tomber dans les facilités et l’incohérence. On n’y échappe pas ici où la trame scénaristique est assez illogique et les personnages très peu creusés. Cependant, la révélation finale, le plot twist est pour moi très bon. Je ne m’y attendais pas du tout et ça apporte un peu plus de sens au film et à ses personnages. Vous ne raterez rien en ne le regardant pas, mais il peut être très sympa à regarder.

     

     5Bilan Cuturel Avril & Mai #100 days of summer, de Marc Webb (2009)

    Encore un film qui n’est pas un "must watch" mais qui reste très sympa à voir. Le format est très original, le film fait des aller-retour dans ces 500 jours pour exposer l’évolution et les différentes phases de la relation ce qui change d’une romance classique, même si le film pousse un peu trop ces allés retours à mon goût. L’histoire en elle-même est aussi assez original pour moi parce qu’on est loin des grandes épopées romantiques, personnellement j’ai très peu cru à leur histoire, elle m’a très peu fait rêver, mais c’est là tout l’intérêt du film. Le narrateur le dit dès le début ce n’est pas un film sur une histoire d’amour, et si d’une certaine manière ça l’est, mais c’est surtout un film sur le fait que toutes les histoires d’amours ne sont pas des histoires d’amours avec un grand A. J’ai particulièrement aimé la dernière scène du film qui apporte cette dimension-là. 
     

     

     The perfection, de Richard Shepard (2018) | Disponible sur Netflix

    Tout récemment sorti sur Netflix, vous en avez probablement entendu parler. Déjà, je salue la performance d’Allison Williams qui est comme toujours impressionnante, et de Logan Browning que je savais bonne actrice mais que je n’attendais pas dans ce registre et qui se montre complètement à la hauteur d’Allison. J’ai vraiment énormément aimé la première partie du film qui est pleine de tension, où on est vraiment à fond dans l’histoire. La deuxième partie perd un peu de rythme, je me suis moins sentie investi. Et surtout, j’ai trouvé la violence un peu gratuite et pas très finement emmené (à mon goût, il devrait largement avoir un warning violence sexuelle parce qu’une scène en particulier est très violente). Le film reste super, l’image de fin est splendide, mais ce rythme inégal et cette violence m’a gêné alors que pourtant, j’ai l’habitude des films violents. 

     

    White Ribbon, de Michael Haneke (2009) Bilan Cuturel Avril & Mai #1

    C’est le dernier film que j’ai dû regarder pour mon cours portant sur les films historiques puisque c’est le film sur lequel j’ai fait mon dossier final. J’ai beaucoup aimé White Ribbon, il pose des questions très intéressantes sur l’origine de la violence, sur l’effet de groupe, sur la responsabilité des personnes qui font les autruches face aux atrocités qui se déroulent devant eux, bref plein d’aspects très intéressants. J’ai beaucoup aimé l’esthétique, le parti-pris de tourner en noir et blanc, l’austérité qu’on retrouve pas mal dans les œuvres allemands. Ce film pour moi pourrait presque être un coup de cœur, mais je pense que c’est beaucoup dû au fait que j’ai étudié sa résonnance historique, ce qui m’a vraiment permit d’apprécier toutes les questions qu’il soulève. Du coup, je ne peux pas vous garantir qu’en simple visionnage, il vous plaira, mais je vous invite fortement à creuser le scénario et à lire entre les lignes.

     

    Matrix, de Lana Wachowski et Lilly Wachowski (1999) | Disponible sur Netflix

    J’ai enfin vu ce classique du cinéma, ce qui fût un véritable plaisir parce que mes amis y font souvent référence et que je peux enfin comprendre ces références ! Je comprends totalement pourquoi ils aiment autant ce film, c’est une illustration parfaite de la science-fiction avec tout ce qu’on peut en attendre (autant sur les effets spéciaux que sur les questions morales qui sont soulevés par les technologies) et c’est très bien mené. Forcément, à l’heure actuelle, on a vu et revu ces schémas : le héros qui éprouve des difficultés à accepter son destin, le mentor au destin tragique, l’histoire d’amour un peu bateau pour rajouter du drama. Mais c’est très intéressant de voir un des films qui a participé à rendre ces schémas classiques. Le film a un peu vieilli, mais j’ai vu largement pire en termes d’effets spéciaux. Matrix est donc pour moi un « must watch » pour le coup, en revanche, je ne pense pas regarder les suivants parce qu’il se suffit à lui-même.  

     

     Bilan Cuturel Avril & Mai #1Birdman, de Alejandro Gonzalez Inarritu (2014) | Disponible sur Netflix

    Encore une fois, on a un film qui a frôlé les coups de cœur. La réalisation est folle, cette impression de plan-séquence sans fin est juste impressionnante ainsi que le travail des couleurs. Les acteurs incarnent vraiment à 100 % leurs personnages, on est avec eux dans la réalisation de cette pièce, on y croit (shoutout pour Edward Norton qui est parfait dans ce rôle de connard fini). Le thème a déjà été vu oui, mais pour moi, il ne perd jamais de son intérêt parce qu’il ne cesse d’être actuel. Pour moi ça aurait pu être un sans-faute, si on enlevait les dernières scènes. Et pour le coup, c’est vraiment très personnel, mais j’aurais aimé que le film s’arrête à la première de la pièce. Le thème a déjà été vu oui, mais pour moi, il ne perd jamais de son intérêt parce qu’il ne cesse d’être actuel. Les dernières scènes ne sont pas mauvaises, et de manière générale, j’aime bien les fins ouvertes, mais pour ce film-là un cliffhanger si tragique me semblait plus pertinent qu’une fin ouverte qui en plus ne fait pas grand sens pour moi. Malgré ça, le film est disponible sur Netflix, foncez.

     

     

    | Séries |

    Grace & Frankie, 5 saisons, épisodes de 30 minutes | Netflix

    Je venais de finir une mini-série comique fantastique (dont je vous parlerai la semaine prochaine) et j’avais envie de continuer sur cette lancée, j’ai donc regardé la saison 1 de Grace & Frankie. Cette série ça fait des années que j’en entends parler, elle ne m’a jamais vraiment intéressé, mais avec la nouvelle saison il y a eu une nouvelle vague de compliments et je me suis dit pourquoi pas. Si certains films et certaines séries ont de peu manqué au top, celle-ci a de peu échappé au flop. On retrouve des schémas très classiques de série comique, avec des personnages très caricaturé, des blagues vues et revues et un rythme assez irrégulier. Les personnages de Grace et de Brianna font que ce n’est pas un flop pour moi et que j’ai quand même passé un bon moment devant la série parce que bien que caricaturale, elles sont hilarantes. La série n’est donc pas mauvaise, mais très classique et je pense que sur le marché des séries comiques, on trouve bien mieux aujourd’hui. Les saisons suivantes sont peut-être mieux, mais je ne sais pas si je les regarderai. 
     

    Alta Mar, 1 saison, épisodes de 45 minutes | NetflixBilan Cuturel Avril & Mai #1

    Je ne suis pas une très grande fan de ce qu’on appelle des « soap », des histoires mélodramatique toujours plus tiré par les cheveux. Mais quand cette série est sortie sur Netflix j’avais vraiment envie de voir une série espagnole et la promotion qui vantait la série dans l’esprit d’Agatha Christie m’a convaincu ! Mon avis général est plutôt positif, j’ai beaucoup aimé le personnage de Alejandra Onieva, drama queen au possible, mais qui a un côté très rafraîchissant. les deux personnes principales (Eva et Nicolas) n’ont aucune profondeur, et les dialogues sont assez faibles et extrêmement niais ce qui m’a personnellement sorti de l’ambiance à plusieurs reprises parce que pour le coup, c’était impossible de ne pas rire. L’ambiance du bateau est parfaitement mise en place, les costumes et les décors (si on oublie les fonds verts) permettent vraiment une immersion complète. Deux gros problèmes selon moi : les deux personnes principales (Eva et Nicolas) n’ont aucune profondeur, et les dialogues sont assez faibles et extrêmement niais ce qui m’a personnellement sorti de l’ambiance à plusieurs reprises parce que pour le coup, c’était impossible de ne pas rire. Ce n’est pas ce qui se fait de mieux en termes de série, mais c’est toujours agréable à regarder. 

     

    Dead To Me, 1 saison, épisodes de 30 minutes | Netflix

    Encore une fois Dead To Me loupe de très peu la catégorie top, parce qu’elle est réellement superbe. Les images sont belles, le rythme est bien mené et surtout le duo Jen et Judy est fantastique. Les actrices incarnent à la perfection leurs personnages et l’humour de Jen est clairement le bijou de cette série. On passe un bon moment devant la série, elle traite vraiment bien des questions de culpabilité, de deuil, de relation toxique, de conflits conjugaux, etc. Mais déjà un point vraiment négatif pour moi, c’est que les scénaristes ont abusés sur les phrases à double sens. Sans spoilers, Jen va dire quelque chose qui va avoir une double résonnance pour Judy et on va avoir un gros plan sur sa tête en pls et ça plusieurs fois par épisode, c’est juste trop vraiment. Et l’autre point négatif, c’est le final, je ne comprends pas trop ce choix, qu’est ce qu’il veut dire par rapport à ce qu’a fait Judy et par rapport au message de la série aussi. Du coup, je suis très dubitative, j’attends de voir la suite, mais pour l’instant, je reste sur ma faim.

     

     

    Bilan Cuturel Avril & Mai #1A Million Little Things, 1 saison, épisodes de 45 minutes | ABC

    Cette série a été vendue comme la petite sœur de This Is Us (que j’adore, dont on reparlera la semaine prochaine) et je pense que cette comparaison lui dessert plus qu’autre chose. En effet même si on est sur une idée similaire, à savoir des liens forts entre des personnes (famille pour This Is Us, amis pour A Million Little Things) qui sont mis à mal par les événements de la vie, la série peine à égaler sa grande sœur en termes d’émotions et d’implication. Attention j’ai beaucoup aimé cette saison, on a des personnages très forts (Katherine le sang, Maggie, Gary), plusieurs thèmes très importants sont abordés de manière assez fraîche et ce groupe d’amis marche à l’écran, on y croit, et ils nous offrent des scènes immensément belles. Mais y a vraiment beaucoup de drama, d’actions qui sont beaucoup trop grosses pour être réaliste et des petites maladresses qui faussent un peu les messages de la série pour moi. On est loin du niveau de This Is Us pour moi, mais malgré tout reste une bonne première saison qui a le mérite de mettre en lumière des sujets très importants.

     

    | Livres |

     I see you, de Gregg Harwitz (389 pages)

    Je n’ai qu’un livre à vous présenter parce que j’ai très peu lu ces deux derniers mois et que toutes mes autres lectures se trouvent dans la catégorie top. Je n’ai pas grande chose à dire sur ce livre, je l’ai pris un peu au hasard dans un vide-grenier, je n’en attendais pas grande chose et ce fut une lecture agréable sans plus. Pour faire un rapide résumé, un célèbre auteur de livre policier se réveille à l’hôpital avec une amnésie partielle et apprend qu’il est accusé du meurtre de son ex compagne. Jugé coupable mais non responsable, il est relâché et décide de retrouver le vrai meurtrier qui le surveille. Le narrateur est assez insupportable, il y a des passages qui n’apportent absolument rien et comme on sait dès le début que ce n’est pas lui, toute l’intrigue autour de lui qui doute de lui-même ne marche pas vraiment, parce que pour le coup nous, on ne doute pas. Mais ça reste une lecture très fluide, facile à lire, l’enquête est bien construite et j’ai été très surprise par le dénouement final ce qui pour moi est très important, je n’aime pas du tout quand on devine facilement le meurtrier. 

     

    Et voilà mon avant dernier article, on se retrouve la semaine prochaine pour le meilleur du bilan culturel d’avril et de mai !

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