• Ils vécurent philosophes et firent beaucoup d'heureux, de Marianne Chaillan

    "Hakuna matata", une phrase philosophique ? Tel est le pari de ce livre. Aux côtés de Merlin l'enchanteur ou de la Fée Bleue de Pinocchio, apparaissent d'autres sorciers aux pouvoirs surprenants.

    Montaigne nous enseigne ce qu'Aladdin devrait demander au génie pour être heureux. Raiponce et Heidegger invitent à ne pas redouter la mort. Pocahontas interroge notre rapport à l'autre.

    De Blanche-Neige au Livre de la jungle, de La Petite Sirène à La Reine des Neiges, les grands dessins animées, leurs personnages et leurs chansons éclairant les concepts philosophiques les plus puissants. 

      

    Aujourd'hui, je vous parle d'un livre fantastique, et je n'exagère pas. Vous l'aurez compris avec le résumé, c'est un livre de vulgarisation philosophiques au travers des disney. Le livre est divisé en six chapitres : le bonheur, les méchants, la réalité & la fiction, la nature & l'humain, les machines & l'esprit, la conscience l'identité & la liberté. Et chaque chapitre a entre trois ou cinq disney comme développement. Ce livre doit être lu pour deux raisons.

     

    La vulgarisation philosophique, un accès au savoir pour tous

    Que vous soyez en terminale, que vous n'ayez jamais fait de philosophie, ou pas, ce livre est parfait pour vous (un livre parfait pour tout le monde, n'est ce pas merveilleux). Rappel, aide à la compréhension, pure découverte, vous gagnerez à lire ce livre.

    L'écriture est très simple, certains passages devront peut-être être relu deux fois, mais un doctorat en philosophie n'est pas du tout nécessaire pour comprendre les propos avancés. Si vous n'avez pas vu les disney, pas de soucis, les traits principaux de l'histoire sont exposés, d'une manière renvoyant directement aux chansons des films, et de fait si vous les avez vu, les phrases vous arracheront un sourire. C'est de la pur vulgarisation philosophique, et on adore ça. J'adore le principe de vulgarisation qui permet à n'importe qui d'accédait à n'importe quoi, à partir du moment où il le souhaîte. Utiliser les dessins animés qui bercent notre culture est un excellent moyen d'intéresser des personnes qui de base ne portent pas grand intérêt à la philosophie. Justement, pourquoi s'intéressaient à la philosophie?

    De mon point de vue, la philosophie aide à comprendre notre monde et àIls vécurent philosophes et firent beaucoup d'heureux, de Marianne Chaillan se comprendre soit même. Par exemple le chapitre sur les méchants questionnent la nature de leur méchanceté, et c'est directement transposable dans la vraie vie. La partie sur Wall-E questionne le rapport à la technologie, et dans notre monde actuelle c'est une question qui a énormément de place. La partie sur Ariel (qui est ma partie préférée de toutes, avec celle sur Ratatouille) questionne notre propre perception de notre vie. Certains pourraient y voir un discours intellectuel pompeux, mais ce livre est là pour montrer que ça n'a pas à l'être. A la fin de votre lecture, vous ne retiendrez probablement pas les noms de tous les philosophes et les pensées qui les accompagnent, et au fond c'est pas grave, ce qui importe c'est de retenir les idées et le fait que ça soit à travers des disney aident à les retenir. 

    Sur une même partie, plusieurs pensées philosophiques peuvent s'affronter, l'auteur ne donne jamais raison à l'un ou à l'autre, ce qui fait qu'au final, vous avez juste des idées auxquelles vous pouvez confronter les votres et à partir de là évoluer. Même sans base en philosophie, le livre aborde des questions sur lesquels vous avez forcément un avis et qui vous feront dire amen à un auteur et l'inverse à d'autres. Par exemple, j'ai souvent rejoins les idées de Montaigne et de Bentham et au contraire totalement rejeté celles de Kant ou de Descarte. Ce livre permet un enrichissement personnel (ça fait très développement personnel tout ça), pas dans le but d'étaler sa culture générale en soirée, mais pour vous pousser à vous questionner sur ce qui fait votre vie (d'ailleurs on voit l'importance de la philosophie dans la série netflix The Good Place, qui permet aux personnages de devenir meilleurs, vous devriez la regarder aussi). Bref tout ça est génial, surtout quand c'est fait au travers de divertissements. 

     

    Les disney, plus que des dessins animés pour les enfants

    Ils vécurent philosophes et firent beaucoup d'heureux, de Marianne ChaillanJe vais vous citer une partie de la conclusion de l'auteur: "Tu as compris que ce n'est pas parce qu'un dessin animé te divertit et t'enchante qu'il se réduit à cela. Tu sais maintenant que chacun renferme une pépite de sagesse qui t'aidera à penser et à vivre. C'est déjà ce que disaient mes vieux ancêtres génies, Aristote et Cicéron: quand on cherche à transmettre le savoir, il faut l'envelopper d'attraits!  Il faut instruire mais aussi séduire! Docere et placere! Le divertissement n'est donc pas l'ennemi du sérieux. Et tant pis pour ceux qui ne le comprennent pas. Jafar, par exemple, n'a rien comrpis quand il est devenu génie. Il croyait que son austérité était le gage de sa puissance. Tu parles : Maintenant il chante pour l'éternité enfermé dans la lampe seul avec Iago, dans la caverne aux merveilles." 

    En lisant ça, un hallelujah est sorti de ma bouche. Il faut savoir que j'adore le décorticage des films, des séries etc. Que ça soit à une portée politique (la chaine tout est poltique est intéressante pou ça, je ferai probablement un article dessus) ou philosophiques comme ici. Je déteste quand on réduit les disney à un simple film pour enfants, parce qu'ils sont criant de réflexions plus profondes : "le roseau est toujours plus vert dans le marais d'à côté" "Tout le monde ne peut pas être un grand artiste, mais un grand artiste peut surgir n'importe où". Ce sont plus que de simple phrases, il y a toute une pensée derrière. Et je trouve ça géniale qu'un livre d'une professeur de philosophie reconnue vienne appuyer une des citations que j'aime le plus au monde, sur laquelle j'ai fais un article il y a longtemps << Un jour, tu seras assez grand pour recommencer à lire des contes de fées >>. 

     

     

    Ce livre est une pépite de savoir au travers du divertissement, vous devriez vraiment le lire. Et pour ceux qui ne sont pas très chaud à l'idée des disney (vous avez tord mais on vous pardonne) l'auteur a également fait d'autres ouvrages sur le même principe;  Harry Potter à l'école de philosphie, Game of Thrones une métaphysique des meutres et la playlist des philosophes (où on retrouve des chansons de Goldman, Gainsbourg ou encore Eminem).

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  • Oui, moi j'aime bien les titres qui annoncent la réjouissance et l'allégresse. 

    Caraval, ma déception de l'été

    > Fiche Booknode <

    Quand j'ai entendu parler de Caraval pour la première fois, c'était sur Booknode. La couverture était très jolie, et le résumé engageant : 

    Depuis qu’elle a dix ans, Scarlett envoie des lettres au maître de Caraval, Légende, pour qu’il vienne donner son extraordinaire spectacle sur son île. Alors qu’elle a dix-sept ans et qu’elle est sur le point de se marier avec un inconnu, le maître de Caraval lui répond enfin. Il l’invite, elle et sa sœur Donatella à venir sur l’île des Songes pour voir le spectacle... Mais leur père, un homme tyrannique, refuse qu’elles s’y rendent.

     

    Aidées par Julian, un marin, les deux sœurs s’échappent. Mais quand le bateau accoste sur l’île des Songes, Donatella a disparu, enlevée par Légende. Scarlett découvre que cette année le spectacle prend la forme d’un jeu dont le but est de retrouver sa sœur. Le gagnant verra son souhait le plus cher exaucé. Prête à tout pour sauver sa sœur, Scarlett accepte de participer, aidée par Julian. La jeune fille découvre alors un monde troublant, empreint de magie. Scarlett a beau savoir que tout ce qui se passe à Caraval n’est qu’un jeu, elle se retrouve bientôt empêtrée dans un univers à cheval entre rêve et réalité.

     

    Finalement, dans ce monde, Scarlett n’est sûre que d’une chose : si elle ne retrouve pas sa sœur avant que les cinq nuits du jeu soient écoulées, celle-ci disparaîtra pour toujours...

     

       Bon, ok, pas le pitch de l'année je vous l'accorde, mais moi j'aime la Yong Adult et j'en suis fière, et puis rien que le titre me plaisait : Caraval, un carnaval un peu étrange et mystérieux, un cirque féérique... Il ne m'en fallait pas plus. 

     

     

       Du coup, go, je commande l'édition anglaise (oui maintenant je lis en VO, yes please ;p). Bon déjà la couverture était moins jolie, mais passons. 

       Donc au début ça va, j'ai un peu de mal avec le vocabulaire de l'auteure (haha tu te la pètes moins maintenant hein, espèce d'anglophone !), surtout que le personnage principal décrit ses émotions comme des couleurs et que c'est pas violet, green et blue, mais plutôt periwinkle, tangerine et damson (perevenche, mandarine et prune, pour votre gouverne, merci google traduction <3).
       J'ai bien aimé le petit twist de début quand Donatella, surprise par Scarlett dans le cellier en train d'embrasser un garçon (coucou Julian), dit à sa soeur "je trouverai un moyen de rejeter la faute sur toi, t'inquiète", que tu te dis "ah la petite p***" et qu'en fait ben... Vous verrez, j'essaie de ne pas (trop) spoiler (je VAIS spoiler, je pense, sinon je ne peux pas bien vous expliquer pourquoi y'a des trcus qui ne vont pas dans ce livre). 

     

    AH ! Idée de génie. Je vais mettre les spoilers en blanc sur fond blanc, comme ça vous ne pouvez pas les lire par accident mais si vous voulez les lire, vous sélectionnez la partie du texte en blanc et vous la voyez ! ;D 

     

    Bon, ensuite, petite mise au point sur la situation : spoiler > leur père les bat, il punit la soeur qui n'a PAS fait la bêtise sous les yeux impuissants de l'autre (joie) <, elles s'aiment beaucoup, Scarlett est raisonnable et un peu rêveuse, Tella est aventureuse et rebelle, leur mère est morte les laissant seules avec un père tyrannique, BREF. L'important est que Scarlett reçoit, après sept ans de lettres sans réponses, une invitation à assister à Caraval sur l'île d'à côté, de la part de Legend lui-même. Après, quelques tergiversation, elle finit par >se faire kidnapper par Tella et Julian pour< y aller avec Tella et Julian (pourquoi lui ? lisez le livre (comment je tease trop bieeeen) (non)). 

     

    Le problème que j'ai eu avec Caraval, c'est qu'il m'en a promis beaucoup et qu'il n' a pas donné assez. Pour moi, avoir le livre entre les mains, c'était un peu comme avoir un ticket pour Caraval : il me promettait de belles descriptions de lieux fantastiques, des aventures mystérieuses et rocambolesques, des énigmes, du suspense... Et bien sûr, il y a eu de tout ça, mais pas assez à mon goût. Les descriptions étaient sympatiques mais j'en aurais voulu plus, les aventures étaient pas terribles, pas assez de suspense, ou alors des trucs que tu devinais facilement... Il y a eu quelques trucs intéressants (la scène où elle achète trois robes, payées avec des confidences ou du temps >et puis "oh merde, j'ai donné deux jours de ma vie mais c'étaient les deux prochains jours, ptn je suis trop conne<), la scène avec Tella sur le balcon à la fin... Mais elles étaient noyées dans une intrigue trop molle. Par contre, point positif : les robes qu'elle porte tout le long du livre font effectivement rêver, et leurs descriptions étaient bien faites, ça ajoutait de la magie et un peu de profondeur à Scarlett. 

     

    Ce qui m'amène au gros défaut n°1 du livre : Scarlett. ELLE EST PLATE, PUTAIN ! C'est le genre de personnage principal qui n'a qu'une réplique en temps de crise (ici : "je dois sauver ma soeur à tout prix", répétée à peu près 25 fois dans le livre), et qui te donne envie de demander à l'auteure pourquoi elle n'a pas écrit le livre sur un des personnages secondaires (Dante, Aiko, Julian...) plutôt que sur elle. Elle n'a pas de profondeur, ses dialogues intérieurs sont limite ennuyeux... Ok, à la fin, ça s'améliore un peu, on peut dire que c'est fait exprès pour qu'elle évolue, mais elle rend la lecture beaucoup moins attrayante et on a du mal à s'identifier à elle...

     

    Heureusement, il y a Julian (coucou, je suis le personnage-masculin-mystérieux-et-torturé-qui-va-aider-séduire-et-être-séduit-par-l'héroïne !) qui aide un peu à rehausser le niveau. Lui est beaucoup plus travaillé, même si on reste un peu dans les clichés du mec nonchalant qui se moque d'elle tout le temps au début (il l'appelle Crimsom au lieu de Scarlett (deux nuances de rouge différentes en anglais), je trouve ça sympa). J'aimais bien les scènes avec Julian, parce que comme l'héroïne, tu n'arrives pas trop à le cerner. Enfin un peu de complexité ! 

     

    MAIS il fallait qu'ils tombent amoureux (oups, spoiler, celui-là vous ne pouviez pas y échapper désolée, mais bon en même temps on s'y attendait). Et ça, c'est un autre truc pas très bien géré. Enfin si, pour toute la partie "ils tombent lentement amoureux" ça va, c'est pas la romance du siècle mais y'a deux ou trois moments sympas (>quand il lui donne un jour de sa vie pour ne pas qu'elle en perde deux, quand il revient dans la chambre blessé à la tête<), des rivaux qui viennent mettre le souk (Dante, >le fiancé de Scarlett qui débarque<)... Mais la scène du baiser m'a vraiment déçue. Elle était mièvre, cliché, tout ce que vous voulez sauf bien (je descend ce pauvre livre, désolée ^^') enfin, peut-être que c'est juste parce que c'est le point de vue de Scarlett, mais quand même ! Et du coup après, ben c'est difficile de prendre leur romance au sérieux.

     

    Et puis, la fin. A un moment, j'ai eu l'impression d'être détachée de l'intrigue tellement ça ne me plaisait pas. La tension était bien montée (>mort de Dante, Legend qui est un psychopathe, l'histoire de Rosa qui était la fiancée de Dante et la soeur de Julian (je trouvais ça trop cool !)<), mais l'auteure a surenchéri dans les retournement de situation, dans le drame, pour finalement... Ecrabouiller tout ce drame au rouleau à pâtisserie. Enfin, je désolée, mais >dire que finalement, Julian et Dante ne sont pas morts, et que Tella survit grâce à l'amour de sa soeur<... Ben ça ôte toute la valeur de ce qui s'est passé avant ! (Et qui aurait sans doute fait un meilleur bouquin, au passage...)

     

    Mais... malgré ces points qui font que je ne peux pas mettre ce livre parmi ceux que j'ai vraiment aimé, alors qu'il aurait pu être génial... Je l'aime bien quand même. Certaines scènes sont très poétiques, bien trouvées, l'histoire de base donne envie... Ce livre est en fait, pour moi, victime de maladresses d'écriture qui le font trébucher par moment, mais il reste agréable à lire. Je pense que si je l'avais lu quelques années plus tôt, je n'aurais pas fait attention à tout ça et je l'aurais beaucoup aimé. Mais après avoir commencé à prendre du recul, à lire de trèès bons livres du genre (coucou Shades of magic <3), je ne pouvais pas passer outre. 

     

    Voilà, une critique mitigée sur un livre dont je me demande si je vais lire le tome 2 (il y a un bon suspense à la fin, puis malgré tout l'univers est pas mal, je me tâte..., en espérant que l'auteure gagnera en talent au fur et à mesure qu'elle écrit (et je pense qu'elle le fera, il n'y a pas de raisons ;)) ! 

     

    Si vous l'avez lu, qu'en avez vous pensé ? 

     

     

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  • On se retrouve pour la deuxième partie de mes livres lus cet été, la première partie étant juste

     

    Qu'as tu lu cet été (édition 2017) ? #2La terre brûlée, de James Dashner, 2010 | 414 pages

    ♥♥♥♡♡ (3)

    Deuxième tome de la série "The Maze Runner", donc résumé du tome 1 : "Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier... Il se retrouve entouré d'adolescents dans un lieu étrange, à l'ombre de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuplé de monstres d'acier. Chaque nuit, le plan en est modifié."

    Mon avis: Ça va être très rapide parce que je l'ai lu plus parce que j'en ai eu l'occasion que parce que j'en ai eu envie. Je me suis complètement lassée du schéma qu'on retrouve dans les dystopies du genre (comme Hunger Games et Divergent) à savoir, on combat A, B vient nous aider, et puis finalement, on se rend compte que B est peut-être pire. On le retrouve totalement dans la série "The Maze Runner", mais j'ai quand même décidé de le lire par affection pour les personnages de Newt et de Minho, et pour savoir la suite tout simplement. Le livre est plutôt pas mal, il est fluide, il est addictif, les rebondissements avec les différentes épreuves sont bien faits et intéressants et on retrouve une bonne touche d'humour. Après, il y a clairement de trop grosses facilités, et l'action est privilégiée aux personnages ce qui est vraiment dommage parce qu'à part Thomas, aucun (quand je dis aucun, c'est vraiment aucun) personnage n'est creusé. Tu fermes le livre, tu n'en sais pas plus sur Newt, Minho et Teresa qu'à la fin du premier tome, et clairement, c'est agaçant surtout quand deux de ses trois personnages sont pour toi les éléments les plus intéressants de la saga. De plus, je n'ai pas du tout aimé la fin qui est vue et revue, qui te donne l'impression de faire un pas en avant, deux pas en arrière. Donc, écoutez, c'est un bon divertissement, mais il est loin d'être génial, contrairement au premier tome qui était vraiment bien de mon point de vue. 

     

    Qu'as tu lu cet été (édition 2017) ? #2

    Ne pleure pas ma belle, de Mary Higgins Clark, 1987 | 287 pages

    ♥♥♥♡♡ (2,5)

    "La jeune Elizabeth est hantée par la mort tragique de sa sœur, une star de l'écran, tombée dans des circonstances pour les moins mystérieuses. A-t-elle été assassinée par son compagnon ? S'est-elle suicidée ? Quelqu'un d'autre l'aurait-il tué ?" 

    Mon avis: J'adore Mary Higgins Clark (Dans la rue où vit celle que j'aime ♥ Où es tu maintenant ? ♥). J'avais donc hâte de lire ce livre qui est bien, mais probablement le moins bien de ceux que j'ai eu l'occasion de lire. La plume de l'auteure est excellente comme d'habitude, l'histoire est intéressante et addictive, mais dès les premiers chapitres, on sait qui est le coupable. Comme on est dans un cercle réduit, que l'on sait qui ne l'a pas fait, on a trois suspects et on se doute que ce soit celui qu'on suspecte le moins, parce que c'est ce qui ferait le plus gros retournement de situation, sauf qu'on le voit venir du coup, et de tellement loin. La seule chose, c'est comment il s'y est pris, mais mis à part ça, il n'y a pas vraiment de suspense. Ajouté au fait que les personnages ne sont pas du tout creusés, mais alors pas du tout, on en arrive à un livre bien, mais vraiment sans plus.

     

    Qu'as tu lu cet été (édition 2017) ? #2

    Elle s'appelait Sarah, de Tatiana de Rosnay, 2006 | 402 pages

    ♥♥♥♥♡ (4)

    "Paris, juillet 1942: Sarah, une fillette de 10 ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en promettant de revenir le libérer. Paris, mai 2002: Julia, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. 60 ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais."

    Mon avis: J'avais très envie de découvrir cette histoire, dont j'entendais parler depuis très longtemps et toujours avec beaucoup d'émotions. Dans cette situation, j'ai toujours un peu peur d'être déçue et de ne pas ressentir autant d'émotions parce que je m'attendais à plus. Ce n'est pas le cas ici. J'ai adoré le personnage de Sarah, que j'ai trouvé très bien travaillé, et qui m'a brisé le coeur a tellement de reprises. Surtout que ça touche à la relation frère/sœur qui pour moi est un des liens les plus sensibles. Je trouve que l'auteur mène très bien son histoire, elle a fait beaucoup de recherches, on le sent et j'ai beaucoup appris sur cet événement. J'ai également adoré les personnages de Jules et Geneviève qui représentent l'espoir. En revanche, je trouve qu'il y a un vrai décalage entre le passé, dans lequel on est totalement plongé et dans lequel on se sent impliqué, et le présent. L'auteur, c'est peut-être plus concentré sur l'écriture du passé, ce qui est compréhensible, mais je trouve le présent vraiment moins bien écrit et particulièrement les personnages de Bertrand et Julia, qui m'ont laissé assez antipathiques et dont je ne comprenais pas la logique. Seul autre petit défaut, je trouve que la fin de l'histoire de Sarah est très expéditive, elle aurait mérité d'être plus développé. 

     

    Qu'as tu lu cet été (édition 2017) ? #2

    Le cercle des poètes disparus, N.H Kleinbaum, 1990 | 191 pages

    ♥♥♥♥♡ (3,5)

     

    "A Welton, un austère collège du Vermont, dans les années 60, la vie studieuse des pensionnaires est bouleversée par l'arrivée d'un nouveau professeur de lettres, M. Keating. Ce pédagogue peu orthodoxe va leur communiquer sa passion de la poésie, de la liberté, de l'anticonformisme, secouant la poussière des autorités parentales, académiques et sociales."

    Mon avis: Fait assez rare, c'est un livre adapté du film. Donc, concrètement, si vous avez vu le film, le livre ne vous apprendra pas grande chose de plus. Mais, j'ai vu le film il y a quelques années déjà et le fait de lire le livre m'a permis de me redécouvrir l'histoire et de plus apprécier certains passages comme les réunions du cercle. J'ai sensiblement le même avis sur le film et sur le livre du coup, ce n'est pas que j'adore les personnages de Keating et de Neil, c'est que je les aime plus que tout. Je les trouve fascinant, et tellement beaux (pas d'un point de vue physique, comprenons-nous bien les amis), donc ça a été un réel plaisir de les retrouver, ainsi que le personnage de Todd. J'adore le cercle et j'adore les leçons prodiguées. Mais. Je trouve que tout va trop vite, particulièrement la fin, que je ne comprends toujours pas et je trouve qu'hormis les trois personnages principaux, les autres membres du cercle sont vraiment trop peu développés. Mais ça reste le cercle des poètes disparus, alors regardez le film ou lisez le livre. 

     

    Qu'as tu lu cet été (édition 2017) ? #2

    Gone, de Michael Grant, 2008 | 586 pages

    ♥♥♥♡♡ (3,5)

     "En plein cours d'histoire, tout à coup, plus de prof! Tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparus. Ceux qui restent développent des pouvoirs. Passé la première période d'euphorie, les enfants doivent maintenant s'organiser pour survivre. Qui va s'occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture?" 

     

    Mon avis: Comme je vous l'ai dit pour The Maze Runner, je suis un peu lassé des sagas dystopiques, mais on m'a conseillé celui ci et j'ai dis pourquoi pas. Conclusion, j'ai bien aimé, je ne sais pas si je lirai la suite, mais j'ai bien aimé. Je vais commencer par le négatif pour changer. Je me répète, mais parce que pour moi, les personnages sont très importants et c'est ce qui apporte la crédibilité à l'histoire, et ici encore une fois, je les trouve très peu travaillés. Ce dernier bien que détestable, pour moi, est bien travaillé ce qui le rend attachant à la fin. Les seuls personnages auxquels je me suis réellement attaché sont Sam, Edilio et Orc. Ce dernier bien que détestable, pour moi, est bien travaillé ce qui le rend attachant à la fin. Deux autres points négatifs, je n'aime pas du tout l'idée de l'ombre que je trouve en trop même s'il faut bien une explication à tout ça, mais je ne sais pas, je n'aime pas du tout l'idée. Et, je trouve que la violence est beaucoup trop présente ce qui n'est pas réaliste du tout. Je suis désolé, je veux bien qu'il y ait des enfants turbulents, des enfants violents, des enfants à problèmes, mais là déjà, il en a beaucoup et des fois, tu lis des passages tellement violents et tu découvres que le gamin à dix ans, ce n'est pas crédible. Même s'ils sont des brutes, tuer des bébés ça viendrait pas à l'idée à des gamins de dix ans, peut être à un, mais il ne serait pas suivi par autant de monde. Après les points positifs, l'écriture fluide et addictive, les pouvoirs et le point le plus important, ce ne sont pas des meneurs. Sam est très réaliste dans ce sens que, le monde lui tombe sur la tête, il pense à lui et à ses amis, ce qui est bien normal, il n'endosse pas directement le rôle du sauveur. Parce qu'il a quatorze ans, c'est un peu beaucoup de responsabilités pour lui quand même. Et c'est ce réalisme qui m'a fait l'apprécier. 

     

    Voilà, on a fait le tour de mes lectures de l'été, globalement, il n'y en a eu aucune mauvaise, ce qui est plutôt cool ma foi, donc j'espère que vous trouverez votre bonheur. 

     

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  • Je trouve qu'on fait très peu d'articles livres, alors que c'est une de nos passions à toutes les quatre (la bibliothèque de Manon vend tellement de rêves mes amis). Donc, pour remédier un peu à cela, je vais vous présenter (en deux parties) rapidement les livres que j'ai lus cet été (je compte de début juin à fin août parce que tous les livres que je vais lire avant ma rentrée sont des livres de cours donc, à moins d'être un fan des relations internationales au XX°, ça risque de ne pas vous intéresser). Petite chose à savoir, à part Le portrait de Dorian Gray, aucun des livres présentés aujourd'hui n'était dans ma pile à lire, ils m'ont tous été conseillés et prêtés par des amis, ce qui fait que je ne me serai peut être pas tournée vers eux de moi-même. 

     

    Qu'as tu lu cet été ? J'étais là, de Gayle Forman, 2015 | 355 pages

    ♥♥♥♡♡ (3)

    "Cody a 18 ans, elle n'a pas de père, une mère barmaid constamment en minijupe et un avenir pas très rose depuis qu'elle a été recalée de l'université de Seattle, qui aurait pu lui permettre de quitter son village natal. Mais tout empire le jour où Meg, sa meilleure amie, se suicide." 

    Mon avis: Ce que je retiens de ce livre, ce sont vraiment les personnages de Ben, d'Harry et de Richard qui partent tous les trois d'une base un peu cliché soyons honnêtes, mais qui arrivent à se démarquer de ça pour réellement devenir intéressant et attachant. Rien que pour eux, je conseille de le lire. Cody aussi est attachante, bien qu'elle aurait pu être plus développée en tant que personnage principal. Au niveau de l'écriture, c'est un bon roman jeunesse parce qu'il est fluide et addictif, on ne voit pas les pages passer. La romance est bien faite, même si on s'y attend. Certaines facilités scénaristiques sont adoptées, mais c'est pas dérangeant non plus. Seul vrai point négatif pour moi, je trouve que la raison du suicide n'est pas assez creusée. Alors ça peut être un choix scénaristique qui est de montrer qu'on ne peut jamais réellement savoir pourquoi la personne a commis cet acte, et que parfois il n'y a pas une action qui a causé le mal-être, ce que je comprends. Mais du coup le personnage de Meg reste assez flou à mes yeux, ce qui fait que je ne m'y suis pas forcément attachée, ce qui est un peu dommage. 

     

    La liste, de Siobhan Vivian, 2012 | 406 pagesQu'as tu lu cet été ?

    ♥♥♥♥♡ (4)

    "Classe de 3°. La plus moche : Danielle De Marco (Alias Dan the Man). La plus belle : Abby (mention pour avoir surmonté la génétique). Classe de 2nd. La plus moche : Candace (pour info, la beauté n'est pas qu'apparence. La plus belle : Lauran (tout le monde craque pour la nouvelle). Classe de 1ere. La plus moche : Sarah (à croire qu'elle fait tout pour être moche). La plus belle : Bridget (quelle différence peut faire un été!). Classe de terminale. La plus moche : Jennifer (nommée 4 années de suite, une première!). La plus belle : Margo (saluons notre nouvelle reine)."

    Mon avis: J'ai été surprise après ma lecture, face à tous les commentaires négatifs. Ce qui a été critiqué, c'est la longueur du livre. 406 pages ce n'est pas rien, vous me direz, mais quand on alterne le point de vue de huit personnages, ça laisse en réalité peu de temps pour les appréhender. C'est d'ailleurs le seul point négatif que je trouve au livre, il aurait mérité d'être plus long pour mieux développer certains personnages, je pense surtout à Lauren et Candace, et surtout de savoir ce qui se passe après le bal. Mais sinon, j'ai réellement adoré ce livre. Déjà, je trouve l'idée originale, et l'écriture est fluide, ce qui fait qu'il se lit très facilement. Mais ce que j'ai particulièrement aimée, c'est le traitement de l'apparence, du regard des autres, et du regard de soit même. Je trouve qu'on ne tombe pas du tout dans le cliché de "catégorisées comme belles = pestes et moches = victimes adorables". Pour preuve, je trouve que celles qui sont les plus attachantes sont Abby, Bridget, Margo et Danielle. Je trouve ça très intéressant de voir les réactions complètement différentes des huit filles et comment elles vont décider d'agir. La révélation de l'idée de l'auteur de la liste est très surprenante, je ne m'y attendais pas du tout et ça soulève beaucoup de questions sur le traitement qu'on s'inflige à nous-même. Et surtout, la dernière phrase du livre est tellement percutante, tellement révélatrice de la société qui se base sur l'apparence. Vraiment, je le conseille. 

     

    Qu'as tu lu cet été ?

    D comme dérapage, de Sue Grafton, 1987 | 251 pages

    ♥♥♥♥♡  (3,5)

    "Ce n'était pas un travail très compliqué : retrouver un ado et lui remettre un chèque. Et puis, un ex-détenu qui cherche à indemniser anonymement ses victimes, c'est plutôt sympathique. Ce qui l'est moins, c'est d'avoir réglé votre détective préférée avec un chèque sans provision. Et ce qui est franchement inacceptable c'est d'avoir trouvé le moyen de se faire assassiner."

    Mon avis: Alors, c'est un livre qui s'inscrit dans une série de 24 tomes (un tome par lettre de l'alphabet, sachant que pour l'instant le Y et le Z n'ont pas encore été publiés). C'est le premier tome que je lis de la série, ce qui n'est pas dérangeant étant donné que chaque livre porte sur une nouvelle enquête. Cependant, je pense que quand on a commencé par la lettre A, on est plus attaché aux personnages principaux et on comprend mieux leurs fonctionnements, mais sinon vous pouvez totalement commencer par celui-ci. C'est un très bon livre policier, avec beaucoup de suspense, un twist final très surprenant et une détective privée efficace. Les seuls petits point négatifs seraient le fait que les personnages ne provoquent aucune empathie. Autant la détective, ce n'est pas très grave, mais au niveau des victimes, c'est un peu dommage qu'on ne ressente pas leurs douleurs. Et l'autre point, c'est que la fin est très rapide donc, il faut peut-être relire le passage de la révélation quelques fois pour bien comprendre le pourquoi et surtout le comment. Mais c'est réellement un bon livre policier, j'ai déjà "E comme Explosif" dans ma bibliothèque et quand j'aurai fait le tour des relations internationales au XX°, je plongerai dedans. 

     

    Qu'as tu lu cet été ?

    Véneneuses, d'Anna Godbersen, 2010 | 430 pages

    ♥♥♥♡♡ (2,5) 

    Tome 4 d'une série, donc résumé du tome 1 : "Des filles rebelles dans des robes sublimes font la fête jusqu'à l'aube. Des garçons irrésistibles aux sourires machiavéliques ont des intentions suspectes. Mensonges, secrets et scandales. Nous sommes en Manhattan ... en 1899."

    Mon avis: C'est le tome final de la série Rebelles, dont j'ai réellement adoré le premier tome et les trois suivants beaucoup moins, malheureusement. On suit quatre jeunes filles : Elizabeth, Diana, Penelope et Carolina. Ce sont vraiment des personnages intéressants, bien que Penelope aurait mérité d'être un peu plus développée parce qu'elle sort vraiment juste à peine du cliché de la peste pure et dure, mais sinon j'ai pris plaisir à suivre leurs aventures. Cependant, j'ai été assez déçue de leurs fins. A part Elizabeth, dont l'intrigue a su se renouveler et surprendre alors que dans le tome 2 elle était pour moi la moins intéressante, je trouve que dans ce tome, c'est réellement elle qui brille et qui fait qu'on reste accroché à l'histoire. Sinon, Carolina que j'ai toujours trouvé très antipathique, a une fin qui semble logique, mais que je trouve vraiment très facile et pas très travaillé. La fin de Penelope n'est pas un problème en soit, elle est même plutôt intéressante, mais le problème, c'est qu'elle est reliée à celle de Diana, qui est très décevante. Qu'on se comprenne, Diana est ma préférée, je trouve que c'est la plus intéressante, la plus travaillée des quatre, ce qui fait que sa fin est encore plus décevante. Elle est rapide, elle sort de nul part et elle ne fait pas vraiment sens pour moi. Donc ce dernier tome a été un peu une déception, surtout que le style d'écriture perd de sa fluidité (vous remarquerez que j'aime bien quand c'est fluide), l'autrice se perd dans des descriptions de vêtements et de la beauté des filles, ce qui devient un peu lourd au bout du quatrième tome et qui tend à rendre les filles presque inhumaines par leur beauté, ce qui fait perdre un peu de crédibilité et donne un aspect assez simpliste. Parce que par exemple sur Penelope vous trouverez des paragraphes entiers sur comment ses robes mettent en valeur son corps, et très peu sur ses émotions, ce qui est vraiment dommage.  

     

    Qu'as tu lu cet été ?

    Le portrait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde, 1979 | 284 pages

    ♥♥♥♥♡ (4)

    "Alors qu'il rend visite à son ami peintre Basil, Lord Henry rencontre Dorian Gray. Émerveillé par sa beauté, il se lie d'amitié avec lui, et dit en plaisantant que le portrait de Dorian fait par Basil gardera à jamais sa beauté, tandis que lui vieillira. Le jeune homme déclare alors qu'il donnerait son âme pour que le portrait vieillisse à sa place."

    Mon avis : Comme je vous l'ai dit dans l'introduction, c'est le seul de cet article que je voulais réellement lire suite à la vidéo de Pinuapple & Books (qui au passage est une très bonne booktubeuse, qui se démarque vraiment des autres par les livres qu'elle lit). J'étais donc ravie quand j'ai trouvé ce livre dans un carton laissé dans le local à poubelle de mon immeuble (merci au monsieur qui s'est débarrassé de ses livres, ils ont trouvé un nouveau foyer dans ma bibliothèque). Je n'ai pas du tout été déçue, c'est un très bon livre. J'adore l'idée, le fait que les vices marquent la peau et cette fascination malsaine qui se développe au fil des pages. Je trouve le personnage de Dorian très intéressant et très bien développé, l'apogée de son horreur est splendide, les descriptions sont tellement bien faites qu'on a l'impression de voir les scènes. Il y a des discours très intéressants, qu'on soit d'accord ou non, cependant parfois, ils ont tendance à s'étirer un peu trop. L'autre petit point négatif à mon goût est le fait que le tableau ne soit pas assez développé, j'aurais aimé plus de descriptions, moins d'ellipses peut-être. Mais la fin, c'est du pur génie, vraiment, c'était la meilleure façon de terminer cette histoire passionnante. 

     

    Qu'as tu lu cet été ?

    Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, d'Anna Gavalda, 1999 | 157 pages

    ♥♥♥♥♡  (3,5)

    "Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d'espoirs futiles ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu'il leur arrive, ils n'ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d'émotion qu'ils transportent."

    Mon avis: J'adore Anna Gavalda (Ensemble c'est tout ♥ Des vies en mieux ♥). J'adore ce genre d'histoire, où est plongé dans la vie de gens ordinaires qui se rencontrent et s'entraident. Ça peut-être très niais, mais ce sont vraiment des histoires de sentiments positifs dont on ressort forcément optimiste (si vous aimez ça aussi, je vous conseille Barbara Constantine, la queen du genre). Dans ce recueil, c'est assez différent parce que ce sont des nouvelles, donc pas d'histoires croisées, pas d'évolution et donc très peu d'happy ending soyons honnêtes, on sort de la plupart des nouvelles, plutôt déprimé. Ce qui n'empêche que j'aie beaucoup aimé. J'adore être plongé dans des infimes moments de vie, c'est comme si on ouvrait une fenêtre sur la vie de quelqu'un, le temps d'une seconde, on ne voit pas d'où il vient, où il va, on voit juste ce qui se passe sur le moment et c'est tout. On saura jamais qu'est ce qu'il est devenu, s'il a réussi à surmonter les épreuves que la vie lui a donné, ou pas. Et au final, c'est ce qu'on vit au quotidien, on rencontre des gens qu'on perd de vue, on partage juste des bribes de leurs vies et j'aime beaucoup le fait de retrouver ça dans un livre. Ma nouvelle préférée est définitivement "le fait du jour", qui est déchirante et qui pourrait nous arriver à tous. 

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  • Il y a quelques jours est sorti en Français le premier tome d'une trilogie que j'ai lue cette année et qui atterrit direct dans mes livres préférés. Depuis, mon but dans la vie est de la faire lire au plus de personnes possible, pour partager ce bijou encore méconnu dans nos contrées.

    Shades of magic : l'article de propagande d'Iolka

    Il s'agit de Shades of magic. L'histoire se passe entre trois mondes parallèles différents, qui ont pour seul point commun de contenir une ville appelée Londres. Il y a le monde Gris, notre monde à l'époque victorienne ; le monde Rouge, prospère et empli de magie, et le monde Blanc, où la magie disparaît peu à peu et où la barbarie règne. Les seules personnes pouvant voyager entre les mondes sont des magiciens puissants, les Antaris. Ils sont rares : il en reste deux au moment de l'histoire, et le héros est l'un d'entre eux.  Pour savoir ce qui va lui arriver, eh bien... lisez donc ;)

     

    Ce que j'adore avec ce bouquin (à part le monde que l'auteure a construit, fascinant, et l'humour égrené au fil du livre avec brio, et la magie trop bien décrite), ce sont les personnages et leurs relations : aucun perso n'est laissé pour compte, ils ont tous une histoire, un passé qui pourrait presque constituer un autre livre, et leur personnalité est vraiment approfondie. 

     

    Shades of magic : l'article de propagande d'Iolka

     

    Les quatre personnages principaux ont une vingtaine d'années. Entre le prince, le voyageur, la voleuse et le corsaire, les histoires s'entremêlent, amour, amintié, haine et fraternité s'enchaînent pour notre plus grande joie. 

    Shades of magic : l'article de propagande d'Iolka

     

    Voilà, en plus ce roman donne la part belle aux romances LGBTQ, à la diversité, et ça c'est cool ! Je me rends compte que trop de bouquins (surtout pour ados, même si ce livre plait aussi aux adultes) ont pour héros des personnes blanches et hétéros. Un peu de changement, ça fait du bien !)

    Il vous donne envie de chercher de la magie partout (d'ailleurs la dédicace du début est : "For those who dream of stranger worlds", qui veut dire "pour ceux qui rêvent de mondes plus étranges). J'aime bien les livres de fantasy, mais là vraiment ça peut plaire à tout le monde parce que c'est super bien écrit. Même les combats entre magiciens, difficiles à décrire sans ennuyer le lecteur, sont super rythmés et entraînants. 

     

    En plus, le meilleur avec cette série, c'est la gradation. La plupart des fans le disent : le premier tome est bon, le deuxième encore meilleur, et le troisième est juste excellent. Mon livre préféré de ces dernières années. 

    Donc, n'attendez plus : lisez les livres de Prongs si ça vous fait plaisir, mais ensuite hop hop hop : Shades of Magic !! 

     

    Pour finir, deux petites citations pour vous donner le ton... Ciao ! 

    Shades of magic : l'article de propagande d'Iolka

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