• Simpsons, Petite Sirène et Imprimerie

    La réalisation d'un épisode en quelques chiffres

       Un épisode des Simpsons dure 21 minutes. Mais pour le réaliser, il ne faut pas moins de 9 mois. 15scénaristes se réunissent et décident de 16 histoires. Ils se concertent au sujet des gags et des blagues et par la suite se divise en équipe de deux ou en solo pour écrire le scénario d'une douzaine d'épisodes.

       Une fois lus par les comédiens pour se rendre compte de possible modifications, les voix sont enregistrés pour être ensuite envoyé aux animateurs qui créaient alors ce qu'on appelle un story-board (soit la représentation illustrée de l'épisode avant sa réalisation pour planifier l'ensemble des plans). A partir de là, le réalisateur choisit les axes des caméras et les différents plans à utiliser. Le studio d'animation réalise l'épisode, et l'envoie ensuite en Corée pour être redessinée et coloriée. Puis, on ajoute les musiques. Et combien coûte tout cela ? Évidemment cela dépend des épisodes, mais entre les coûts de réalisation et tout les salaires, on estime qu'un épisode coûte environ 1 million de dollars. 

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       J'ai décidé de consacrer un article dessus, parce que moi ça m'impressionne toujours de voir tout le travail derrière le produit final d'un épisode/film d'animation. Que ça soit en nombre de personnes travaillant dessus, le temps, l'argent, la multitude d'étapes. On apprécie d'autant plus le résultat final en sachant cela.

     

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    7 sirènes pour 7 mers

       Dieu bénisse Tumblr et toutes les théories (pas forcément très utiles, mais sympathiques). La théorie porte sur la Petite Sirène et plus particulièrement les sœurs d'Ariel. L'idée serait que chacune des sœurs + Ariel, correspondent à une des sept mers principales, par rapport à leurs caractéristiques physiques ou mentales. Si, comme moi, vous n'avez vu que le premier volet de la petite sirène, vous pouvez vous montrer septique face à cette théorie, puisque l'on voit en tout et pour toi, les sœurs d'Ariel, deux minutes du film, ce qui ne permet pas d'établir un portrait de leurs personnalités. Je connaissais l'existence du deuxième volet sur la fille d'Ariel, mais j'ai découvert l'existence d'un troisième volet bonus consacré à l'adolescence d'Ariel ! C'est apparemment dans ce film, qu'on en découvre un peu plus sur les sœurs. Et donc, à partir de là, la petite théorie peut prendre place. 

     

     

     

     

     

     

    Attina : Mer de Béring 

    La Mer de Béring était la plus large, correspond avec Attina, l'aîné. 

    Alana : Mer Noire

    Référence à ses cheveux noirs (oui c'est assez simpliste comme conclusion)

    Adella : Mer Méditerranée 

    On les associe pour leurs caractères romantiques.

    Arista : La Mer Blanche

    Couleur de cheveux les gars.

    Andrina : La mer Caraïbes 

    Caractères insouciantes.

    Ariel : La mer Rouge

    Vous avez compris l'idée. 

       Donc voilà, cette théorie n'a jamais été confirmée à ma connaissance, et elle peut être critiquable sur le fait qu'on attribue des caractéristiques humaines à des mers. Mais, on sait que Disney glisse des centaines de références dans ses films, ce qui entraîne des centaines de théories et pour ma part, j'adore celle-là.

     

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     " Est virgo hec penna, meretrix est stampificata " 

    Petite anecdote, pour montrer que les gens peuvent être dans un excès total. Fin XV°/début XVI siècle, c’est vraiment l’expansion de l’imprimerie en Europe. On estime qu’en 1500, 250 villes étaient équipées d’une imprimerie, alors que l’invention avait moins d’un demi-siècle, ce qui est un chiffre assez important quand même. Pourquoi je parle d’excès ? Et bien, l’imprimerie s’est développée pour répondre à la demande croissante de lecture. Avant l’apparition ou plutôt l’essor des livres, les textes étaient sur manuscrit, ce qui forcément n’était accessible que par une élite. Bien que les livres soient toujours réservés à une certaine élite puisqu’ils sont chers et que tout le monde ne sait pas lire, mais je m’éloigne du sujet.

       Les livres, donc restent assez conservateurs sur plusieurs aspects : ils sont écrits en latin, l’écriture est dans un style gothique/romain, et les textes sont des textes religieux. Mais, même si tout le monde n’a pas assez aux livres, il y en a toujours plus que ceux qui ont assez au parchemin. Et pour cette élite qui avait accès au parchemin, les livres, l’imprimerie sont des actes du diable lui-même. Vous vous dites peut-être que là, c’est moi qui suis dans l’excès, mais pas du tout ! Pour eux, l’imprimerie permettait aux ignorants d’accéder au savoir, ce qui lui enlèverait de sa pureté. Les textes étaient donc compromis. Filippo di Strata était l’un des partisans de cette pensée, et écrit à ce sujet « est virgo hec penna, meretrix est stampificata » ce qui veut dire, « la plume est une vierge, le livre est une putain ». Vous penserez à lui quand vous irez imprimer votre devoir maison. 

     


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