• Trois de mes livres préférés (+ leurs adaptations cinématographiques)

    Aujourd'hui, je vous présente trois des mes livres préférés de tous les temps, que je conseille à absolument tout le monde, qu'importe l'âge, ou le style de prédilection parce qu'il faut lire ces histoires. Je vous les présente tous les trois en même temps, parce que je les ai lus il y a quelques années maintenant, donc mes souvenirs ne sont pas assez frais pour faire un article complet sur chacun. Et je déteste relire des livres, parce que j'ai l'impression (réelle) d'utiliser un temps qui pourrait être utilisé à la découverte d'un autre livre, doooonc, on va faire avec mes souvenirs. Je vais rapidement présenter leurs adaptations cinématographiques. Parce que les trois ont été adaptés, pour le meilleur et pour le pire.

     

    ♦ La Couleur Des Sentiments ♦

     

    Nom original : The help

    Auteur : Kathryn Stockett

    Parution : 2009

    Pages : 523 pages

    Distinction : Grand prix des lectrices de Elle 2011 et prix des lycéennes de Elle 2011.

    Résumé : 1962. Dans quelques mois, Martin Luther King marchera sur Washington pour défendre les droits civiques. Mais dans le Sud, toutes les familles blanches ont encore une bonne noire, qui a le droit de s'occuper des enfants mais pas d'utiliser les toilettes de la maison. C'est à Jackson, Mississippi, que deux domestiques (Aibileen et Minny) décident de se confier sur leur vie au service des blancs, à une journaliste (Skeeter) pour qu'elle en fasse un livre. 

    << Ces femmes de couleur élèvent les enfants des blancs mais elle n'ont même pas le droit d'utiliser les toilettes de la maison. >>

    C'est un livre important. Ça veut dire, que pour moi, c'est un livre qu'on devrait mettre au programme au collège, ou au moins au lycée. Il est engagé sur tellement de sujets, contre la ségrégation évidemment, le racisme. J'ai eu énormément de difficulté à choisir une citation, parce qu'il y a plein de phrases, toutes simples, qui révèle tellement de choses. J'ai choisi celle des toilettes, parce que c'est un peu par là que tout commence pour Aibileen, pour ça qu'elle décide en partie de rejoindre l'écriture du livre. Parce qu'avant elle avait le droit d'utiliser les toilettes du rez de chaussé de la maison de ses employeurs, et que maintenant, elle doit utiliser celle du jardin, qui ont été mises spécialement pour elle. C'est un détail, mais c'est très important. Tout le livre, c'est un peu ça. Ce sont des détails du quotidien de ces femmes, qu'elles racontent à Skeeter, qui prend conscience au fur et à mesure de l'histoire, le monde dans lequel elle vit, les choses auxquelles elle a pu prendre part dans sa jeunesse. Et c'est très intéressant, parce que le livre est en triple narration, on a des chapitres alternés avec le point de vue des trois personnages principaux, et du coup, on a le point de vue donc de ces domestiques noires qui vivent les événements, et celui de Skeeter, une femme blanche, qui est donc de l'autre côté de la ligne, et qui assiste à ses événements.

    C'est passionnant, surtout qu'Aibileen et Minny n'ont pas du tout la même histoire. Minny qui travaille d'abord pour Hilly Holbrook, qu'on peut, je pense définir comme une grosse ******** (même si évidemment, c'est à remettre dans un contexte, mais quand même, c'est une ********). Et qui va ensuite travailler pour Celia Foote, qui elle, au contraire est la gentillesse et la candeur incarnées. Aibileen elle travaille pour Elizabeth Leefolt, meilleure amie de Hilly, principalement pour s'occuper de sa fille, Mae Mobley. Et à travers ces trois femmes, qui emploient une domestique, on peut voir la manière dont la société les formate dans leurs relations avec leurs employés. Hilly qui est celle le plus investie dans la société, est totalement dans l'esprit de ségrégation. Elizabeth qui est un peu moins investie, mais qui l'est quand même, se fait totalement influencer par la société (représenté au travers de Hilly) dans son attitude (c'est sous les conseils de Hilly qu'elle installe les toilettes pour Aibileen). Et Celia, qui est exclue de la société, n'a pas conscience de ce clivage blanc/noir, ce qui fait qu'elle traite Minny comme une amie.

    C'est aussi un livre empreint de féminisme, avec la femme indépendante qu'est Skeeter, qui se détache du rôle de femme au foyer pour assumer son travail d'écrivain, quitte à être rejetée de son cercle et de certains hommes. Avec Minny, qui est une femme forte, qui s'exprime librement (autant que sa position sociale lui permet évidemment), qui est celle qui porte sa famille à bout de bras, face à un mari alcoolique à l'extrême opposé de l'image du père de famille fort. Et avec le personnage d'Aibileen, qui fait face à toutes les épreuves avec un courage extrême, et qui malgré ce que la vie lui a fait, n'est pas emplie de haine et d'aigreur, au contraire, elle porte la lumière en elle. Et il y a aussi Celia Foote, qui de prime abord semble être la femme objet type, un peu bébête qui ne sait rien faire de ses dix doigts, qui se révèle bien plus complexe, et qui aussi dénonce la pression mise sur les femmes pour qu'elles deviennent les femmes au foyer parfaites. À travers ses quatre personnages féminins forts, Kathryn Stockett fait une déclaration d'amour aux femmes. Pour leur dire qu'elle les aime, et qu'elles doivent s'aimer aussi. Et ce message, elle le fait passer au travers d'Aibileen et de Mae Mobley, qui représente pour moi l'atout phare du livre, qui m'a fait pleurer, rire, rêver. Aibileen est comme une mère pour Mae, et elle lui fait répéter (ce qui est une des scènes les plus connues du film) "tu es gentille, tu es intelligente, tu es importante". Ce livre est important. 

     

    Sortie : 2011

    Durée : 2h26

    Acteurs principaux : Emma Stone [The Amazing Spiderman, Lalaland, Crazy Stupid Love], Viola Davis [How To Get Away With A Murder], Octavia Spencer [Les figures de l'ombre]

    Récompenses : Golden Globe & Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Octavia Spencer (2012). Satellite Award de la meilleure distribution (2011). Au Black Film Critics Circle de 2011 : meilleur film, meilleure actrice pour Viola Davis, meilleure actrice dans un second rôle pour Octavia Spencer, meilleur scénario adapté, meilleure distribution.

    Des trois adaptations présentées dans cet article, celle-ci est définitivement la meilleure. Il y a un très grand respect du livre, de la psychologie des personnages et des messages. Si vous n'avez le temps, le courage, la motivation de lire le livre (ce qui est un gâchis, mais passons), regardez le film suffira. Les actrices sont grandioses. Viola Davis méritait bien plus de récompenses pour son interprétation d'Aibileen, rien que pour la dernière scène avec Mae Mobley, qui est une des scènes qui m'a fait le plus pleurer, tout film confondus. C'est un excellent film, foncez. 
     

    ♦ La voleuse de livres ♦

     

    Nom original : The book thief 

    Auteur : Markus Zusak

    Parution : 2005

    Pages : 640

    Distinction : Ena Noel Award (2008), le Michael L. Printz Award pour l'excellence en littérature pour jeunes adultes (2007) et le Kathleen Mitchell Award (2006)

    Résumé : Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenu. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée. Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ? Ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? A moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres.

    "Je suis hantée par les humains" La Mort

    Je me souviens que ce livre avait fait beaucoup de bruit, et qu'il ne m'inspirait pas du tout. Le résumé ne me tentait pas et j'avais moyennement envie de plonger à nouveau dans cette période, me disant que j'avais déjà pas mal ratissé le sujet (ce qui est une erreur, on ne parlera jamais trop de ces guerres, ni de n'importe quelle guerre d'ailleurs). Suivant la foule, j'ai lu ce livre. Et parfois, les amis, c'est bien de suivre la foule, c'est même très très bien. C'est un livre fabuleux, qui comme "La couleur des sentiments", devrait être donné à lire au collège/lycée. Je vous avoue que je vais avoir du mal à vous en parler, parce que mes souvenirs sont assez loin, donc pardonnez moi si mon avis n'est pas très complet. 

    Déjà, ce qui est pour moi l'aspect le plus intéressant du livre, le narrateur est la Mort. C'est une idée géniale, qui aurait pu se révéler catastrophique, mais qui est super bien menée. À chaque début de chapitre, la mort écrit une note, qui est totalement un spoiler pour le reste de l'histoire, c'est-à-dire que dès le quart du livre, tu connais l'identité d'un personnage qui va mourir dans les toutes dernières pages. C'est un choix qu'a prit l'auteur qui personnellement ne me dérange pas du tout, parce que je me fous des spoilers, je me spoile souvent moi-même, parce que ce qui m'intéresse ce n'est pas l’événement en lui même, mais comment on va aboutir à cet événement (il existe quand même des exceptions, donc mollo mollo sur les spoilers). La Mort partage le même avis que moi (dit comme ça, ça fait un peu bizarre), donc elle spoile allègrement et ça ne fait que rajouter en suspense et en addictivité. Mais ce n'est pas ça que je trouve le plus intéressant dans le fil narratif. Le fait est qu'on a l'histoire de Liesel, qui est une enfant/pré-ado qui a vécu beaucoup d'horreur, mais qui reste une enfant/pré-ado donc qui a quand même des réactions et des pensées qui suivent son âge. Et la Mort, qui clairement n'a pas le métier le plus joyeux du monde et qui donc est loin des sentiments que peut avoir un enfant, raconte et commente ce que vit et ressent Liesel. C'est ce parallèle qui est très intéressant. Par les notes, et les commentaires de la mort, on sait ce qui va arriver à Liesel, et ça rajoute de l'horreur aux chapitres. Ça permet d'appuyer le fait qu'au début de tout ça, personne avait idée de l'ampleur qu'allait prendre le parti nazi, que personne n'avait idée que cette guerre serait aussi longue et que personne n'avait idée des horreurs qui allaient être commises. 

    Autre grand point fort du livre, les personnages. Les parents adoptifs de Liesel sont tellement bien écrits, bien travaillés, ils ne sont pas du tout relayés au second plan, ils prennent part entièrement à l'histoire. Rudy, l'ami de Liesel, est très attachant, leur relation est encore une fois, splendidement travaillée. Je ne vais pas mentir, je n'ai pas énormément de souvenirs du personnage de Liesel (alors que c'est le personnage principal, ma mémoire a une logique splendide). Ce dont je me souviens, c'est sa relation avec les livres (en même temps, c'est le titre du livre, qui prend d'ailleurs tout son sens à la fin). Toutes les scènes où elle apprend à lire avec son père, avec Max (je vous laisse découvrir qui il est dans le livre) sont très touchantes, de manière globale la relation avec son père est très émouvante. On a vraiment le portrait d'une fille forte, courageuse, victime de la guerre. Les sentiments de la Mort envers elle, sont très intéressants aussi. C'est tout ce que je peux vous dire, j'en suis navré. 

    Pour finir, probablement ce pour quoi le livre m'a autant marqué. L'avant-dernière scène. Je ne peux évidemment vous dire ce qui s'y passe, pour ne pas spoiler, mais je vais quand même vous en parler. C'est une des scènes les plus belles que j'ai lu de toute ma vie. Ce n'est pas un spoiler, la mort le dit dès le premier quart du livre, on assiste à la mort d'un personnage. Je pleure toujours devant les films, quasiment jamais devant les livres. Et cette scène, je n'exagère pas quand je dis qu'elle m'a fait verser des torrents de larmes. Je trouve que quand l'auteur d'un livre écrit la mort d'un personnage, particulièrement un qu'il a rendu très attachant, c'est dur pour lui de lui rendre hommage dans la scène de sa mort, ce qui est nécessaire pour moi, parce qu'en tant que lecteur quand on s'attache à un personnage, c'est dur de lui dire adieu, et c'est le travail de l'auteur de nous faciliter la tâche en lui rendant en quelque sorte hommage. C'est quelque chose que JK Rowling fait très bien (je pense au personnage qui meurt à la fin du 6, et celui qui meurt sous les encombrements de Poudlard dans le 7). Et c'est quelque chose que Suzanne Collins a très mal fait dans Hunger Games 3, en résumant un personnage en deux lignes à sa mort et en n'en parlant plus après, même s'il y a une volonté scénariste, on s'en fiche, toi t'as un des personnages préférés qui vient de mourir, et on expédie ça en deux secondes, non ce n'est pas possible. Pour revenir à "La voleuse de livres", le passage de la mort est superbe. Je me souviens que des mois après l'avoir lu, j'attendais ma mère dans sa voiture, et le seul truc que j'avais sur moi, c'était ce livre, et j'ai commencé à lire cette scène, j'ai dû m'arrêter parce que je me suis mise à pleurer dans la voiture qui était en plein centre ville. Pour la Mort, pour l'histoire, pour la fin, lisez ce livre. 

     

    Réalisateur et Scénariste : Brian Percival & Michael Petroni

    Sortie : 2013

    Durée : 2h11

    Acteurs principaux : Geoffrey Rush [Pirates Des Caraïbes, Shakespeare in Love], Sophie Nélisse [Les Parent, Monsieur Lazhar], Emily Watson [Punch-Drunk Love, Dragon Rouge]

    Récompenses : Trois prix pour Sophie Nélisse : nevada film critics society, phoenix film critics society, satellite awards.

    Je sais que quand on regarde un film adapté d'un livre, on doit faire son maximum pour éviter de penser au livre. Mais des fois, faut pas pousser non plus. Quand on adapte un chef d'œuvre (j'exagère un peu pour que vous ayez l'idée), on le respecte. Le respect est mort dans cette adaptation. La retranscription de la Mort a été assez bien faite, les acteurs sont plutôt bons, les images assez belles. Mais, on perd toutes les émotions du livre. On se concentre énormément sur la relation de Rudy & Liesel, et ne vous y méprenez pas, j'adore leur relation, je la trouve très intéressante. Mais là, les scénaristes la tournent en une sorte de drama pour tirer les larmes du spectateurs, "regardez leur histoire d'amitié/amour, impossible à cause de la guerre". Certes, mais on ne peut pas résumer l'histoire qu'à cela. Tout la puissance de la relation de Liesel avec ses parents est passée à la trappe, la relation aux livres est mal exploitée. Mais le pire, et ce qui me fait vous dire fuyez pauvre fous : l'avant-dernière scène. Donc mon passage préféré, l'un des plus importants, s'est fait totalement fister, n'ayont pas peur des mots. Alors d'accord, il était dur à adapter, parce que forcément, on ne peut pas mettre toutes les pensées de Liesel, qui forment toute la beauté de la scène. Mais quand même, on peut en faire quelque chose. Les scénaristes ont décidé d'en faire une scène drama, pour tirer les larmes, sauf que quand on cherche trop à tirer les larmes, ça ne marche pas. Donc, vous n'avez pas le choix, lisez le livre pour connaître l'histoire. 


     

    ♦ Stardust : le mystère de l'étoile ♦

    Nom original : Stardust

    Auteur : Neil Gaiman

    Parution : 1999

    Pages : 234 pages

    Distinction : Aucune, shame.

    Résumé : À côté du paisible petit village de Wall, en Angleterre, se trouve un grand mur percé d’une unique porte qui donne accès au Pays des Fées. Gardé jour et nuit par les villageois, cette porte ne s’ouvre que tous les neuf ans à l’occasion de la Foire des fées, un marché magique, qui se tient juste de l’autre côté et à proximité du mur. Tristan Thorn, un jeune villageois, est éperdument amoureux de Victoria Forester. Pour lui prouver son amour, il lui promet de lui rapporter une étoile filante tombée de l'autre côté du mur. Mais il n'est pas le seul à vouloir récupérer l'étoile. 

    "L'écureuil n'a pas encore trouvé le gland qui deviendra le chêne dont on fera un berceau dans lequel grandira celui qui me terrassera."

    Des trois livres que je vous présente, c'est le moins connu, et c'est celui que je préfère. On est dans un style totalement différent, parce que c'est un univers fantaisie, alors que les autres sont plus des drames, qui ont un aspect historique, parce qu'ils prennent place dans des situations qui se sont réellement déroulées. On ne retrouve pas du tout les émotions aussi fortes que dans les autres, on ne retrouve pas autant de messages, d'impact, et pourtant, il n'a pas besoin de ça pour être génial. Je vais arrêter de le comparer aux autres pour vous parler de lui directement. Je pense que la raison pour laquelle je l'aime autant, c'est parce que je lis très très peu de livres de ce genre, c'est un peu un ovni dans ma bibliothèque, et du coup à mes yeux, il est totalement original. Pour vous aider à comprendre, c'est un conte. Les seules choses que j'ai lues d'un peu comparable, serait la saga Narnia ou Bilbo (qui est d'ailleurs un de mes livres préférés également). Je pense qu'il rejoint plus Bilbo, parce que Narnia est un peu plus accès enfant, alors que Stardust peut être lu par des enfants, je pense, mais parlera aussi aux adultes. 

    J'adore réellement l'esprit conte de ce livre. On a ce sentiment féerique qui plane, cet univers magique dans lequel on se plonge facilement, et surtout les histoires. Une chose que j'adore, c'est quand il y a plusieurs personnages avec des histoires bien distinctes, et dont les chemins se croisent à un moment donné. C'est ce qui est fait là, on a quatre groupes principalement : Tristan, les princes du pays des fées, une sorcière (toujours une sorcière dans les contes) et une autre sorcière avec une esclave. Ils se croisent tous, pour différentes raisons, à différents moments. Et c'est de ça que je parle quand j'évoque l'esprit conte, en plus de la dimension féerique, c'est toutes les péripéties, tous les personnages que l'auteur va amener d'une manière si naturelle, si posée, que ça fait jamais trop. C'est ce qui se passe souvent dans les séries ou dystopies, où il arrive galère sur galère aux personnages, mais où c'est lourd parce qu'on sait qu'ils s'en sortiront pour atteindre leur but. Ici pas du tout, même si tu devines certaines choses, tu te retrouves toujours embarqué dans les péripéties, sans en savoir la finalité. C'est ça qui donne le sentiment d'histoire qu'on raconterait à des enfants avant de dormir. Comme tout bon conte, il y a une part d'humour, qui est encore une fois très bien mené. On a un côté d'absurde avec le personnage du nain (toujours un nain dans les contes) et un côté un peu plus fin, avec les princes et Tristan. Les personnages sont très bien écrits, après, c'est un conte donc ne vous attendez pas à avoir des personnages travaillés en profondeur, ce n'est pas l'intérêt de l'histoire. Je suis la seule dans mon entourage à l'avoir lu, donc pour me faire plaisir (et pour vous faire plaisir à vous aussi), allez le lire, qu'on puisse en parler ensemble. 

     

    Sortie : 2007

    Durée : 2h

    Acteurs principaux : Charlie Cox [Daredevil], Claire Danes [Roméo + Juliette, Terminator 3], Robert de Niro [vous le connaissez], Michelle Pfeiffer [Les liaisons dangereuses, love field] 

    Récompenses : 3 prix pour le meilleur film (2008) : prix hugo, empire awar, prix GLAAD Media. Prix du film le plus sous-estimé de l'année, par le PFCS Award (2007).

    Quand j'ai lu le livre, j'ai appris qu'il avait adapté. Joie, qui n'aimerait pas avoir son livre préféré adapté en film ? Et puis j'ai vu la bande-annonce, et j'ai dit non. Ça sentait le cheap à plein nez (et je ne parle pas de moyens financiers, je parle d'ambiance) et ça donnait l'impression de vraiment tourner l'histoire en truc enfantin. Je me souviens avoir vu le mur, qui sépare les deux mondes, qui est censé être immense, impressionnant, et qui dans le film ne fait même un mètre, et j'ai trouvé ça ridicule sur le coup. Donc j'ai laissé passer du temps, et quelques mois après je me suis dit que j'allais le regarder. Et bien, c'est un très bon film, et une très bonne adaptation. 

    Il y a pas mal de changements par rapport au livre : la manière dont Tristan franchit le mur, le passage avec les pirates qui est beaucoup long que dans le livre (je pense que c'était pour avoir plus de moments avec Robert de Niro), la fin aussi. Mais ce sont des détails mineurs qui ne changent pas du tout l'histoire. Les acteurs sont très bien choisis, mise à part peut être Claire Danes qui ne m'a pas totalement convaincue, mais qui reste bien. 

    Il a effectivement un aspect cheap. Mais au final, ça fait sens. En fait, le film Stardust est pour moi, comparable à "Princess Bride" (un des mes films préférés de tous les temps, et il faut que je lise le livre). Princess Bride, c'est le même principe, c'est un conte que raconte un homme à son petit-fils, on retrouve plein de personnages, pleins de péripéties, l'humour qui peut être absurde ou au contraire très fin. Vraiment, les deux histoires sont comparables, même si le film Princess Bride est bien mieux à mes yeux. Mais les deux ont ce côté très cheap, autant financièrement, avec des effets spéciaux très moyens, et on est loin des costumes holywoodiens. Mais aussi, dans l'ambiance, et c'est un choix en fait. Ça peut rebuter au premier abord, je me souviens quand j'ai vu l'affiche de Princess Bride, j'ai dit non non. Et au final, c'est un de mes films préférés. Ce côté cheap, ça apporte à l'aspect conte, à l'humour du film et à l'ambiance. Au final, on a l'impression d'être totalement dans un autre monde, et ça permet d'instaurer à l'écran la dimension féerique dont je parlais, qui peut être très dur à retrouver dans un film. Donc pour Stardust, je vous dirais de lire le livre et de voir le film. 

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 9 Juin 2017 à 12:30

    Ok j'ai envie de lire les trois maintenant x) J'ai vu The Help, j'avais commencé la voleuse de livres au CDI mais je n'ai jamais eu l'occasion de dépasser le chapitre 2 (tu me le prêterais ? :3), et je suis en train de lire mon premier Neil Gaiman (Neverwhere, très drôle et prenant), du coup cet article me parle beaucoup ! ^^

      • Vendredi 9 Juin 2017 à 12:53

        Je considère ça comme une victoire :3 Je te le prêterai bien si je l'avais en ma possession, mais ma nouvelle mission est de trouver quelqu'un qui l'a, pour qu'il te le prête :3

        J'ai lu que celui ci de Neil Gaiman, du coup, j'aimerai bien en lire plus :messagesubliminalpourquetumeleprêtes:

      • Vendredi 9 Juin 2017 à 14:12

        Ok, dès que je l'ai fini je cherche un moyen de te le passer ^^

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