• Une série = un personnage | Catégorie série d'ado #1 guilty edition

          Bonjour et Bienvenu(e)s dans la deuxième édition d’une série = un personnage. Le premier article était consacré aux séries de mon enfance/pré-adolescence, dans la logique, le deuxième concerne les séries de mon adolescence (je compte environ entre 13 et 17 ans). J’avais 14 séries dans cette catégorie et donc j’ai décidé de les diviser en deux groupes pour que ça ne fasse pas trop dans un article. Voici la première catégorie, la guilty edition. Pour dire vrai, le nom est assez mal choisi, parce que si une série vous plaît vous ne devez pas vous sentir honteux de l’aimer même si objectivement ce n’est pas la meilleure série du monde. Donc cette édition n’est pas tant à propos de honteux ou pas, mais concerne plus les séries que je ne conseillerai pas forcément pour différentes raisons. Donc ne soyez pas heurté si votre série préférée est dans cette sélection, après tout ce n’est que mon avis. Il peut y avoir certains spoilers, mais assez mineurs. 

     

    Une série = un personnage | Catégorie série d'ado #1 guilty editionReign (2013-2017) | Francis II

          Oui, Reign fait partie de la guilty edition, non Reign n’est pas une mauvaise série. Pour une série qui ne se passe pas dans un lycée, on fait difficilement plus ado. Les triangles amoureux, le drama, l’esthétique, le drama, les intrigues, le drama. Honnêtement, si on ne se basait que sur les deux premières saisons, la série ne serait probablement pas dans cette catégorie, c’est le too much des deux dernières saisons, et particulièrement la tournure de la saison 4 qui me fait dire que même si la série a un bon potentiel, ne pas la regarder n’est pas une perte. Cependant, la série avait justement un bon potentiel, notamment avec ses personnages, dont mon préféré : Francis. On peut oublier toutes considérations historiques parce que les personnages n’ont de vrai que les noms et quelques événements. Francis est pour moi le parfait prince charmant, mais pas la version ennuyeuse, non la version vraiment idéale. Il est bienveillant, attentionné, courageux, etc. et la série a bien réussi à présenter ses mauvais côtés sans le tourner en « tout le monde à sa part d’ombre ». D’une certaine manière, même si je déteste les triangles amoureux, il me les a rendu plus supportable. Malheureusement l’intrigue de son personnage dans la saison 3 est pour moi vraiment ennuyante, prévisible et redondante. On retourne dans un manque de confiance avec Mary, dans un autre triangle amoureux. J’ai tenu bon parce que malgré ça, Francis, je l’aimais d’amour et puis, arrive l’évènement. C’est un assez gros spoiler donc je vous l’épargne, mais si vous l’avez vu vous savez de quoi je parle. Oui, historiquement, il fallait que ça arrive, mais ils ont changé tellement de choses dans l’histoire qu’ils auraient pu trouver un moyen ou en tout cas ne pas le faire arriver de cette manière. La série m’a définitivement perdue à ce moment-là. Il y a pleins d’autres personnages très intéressants : Catherine, Elizabeth, Kenna, Narcisse et Charles et bien évidemment Mary. On peut tous leur reprocher la même chose, leurs écritures tombent souvent dans le too much et ils retournent toujours dans leurs anciennes habitudes ce qui fait que même s’ils évoluent, j’ai souvent eu l’impression de faire du sur place. Ce qui est le cas pour Francis aussi, mais je ne suis probablement pas objective sur Francis. Parce que de nouveau, Francis, c’est le love. 

     

    Pretty Little Liars (2010-2017) | Spencer HastingUne série = un personnage | Catégorie série d'ado #1 guilty edition

          Encore une fois, si on se base sur les deux premières saisons, sa place dans ce classement est discutable. Mais soyons honnêtes après ça, elle est plus que méritée. La série part dans des détours improbables, toujours plus dramatique et tirés par les cheveux. J’arrête rarement des séries, et celle-ci, je l’avais arrêté jusqu’à ce qu’une amie me convainque que la maison de poupée relevé le niveau. Ce qui est vrai, pour quelques épisodes, et puis c’est de nouveau mauvais juste mauvais. Mais j’ai fini la série, et la fin ne m’a pas déplu comme à beaucoup. Peut-être que le fait que les dernières saisons soient mauvaises à mes yeux fait que rien ne pouvait être vraiment plus mauvais. Dans ce grand foutoir qu’est la série, certains personnages valent quand même le coup. Je dirai que toutes les filles, excepté Emily que je ne supporte pas, ont quelques choses de vraiment intéressants. J’ai adoré Aria dans la dernière saison, parce que pour moi, c’était la seule qui réagissait de manière vraiment humaine. Hannah à un côté très brute de décoffrage qui ai très rafraîchissant. Alison avait un potentiel si intéressant dans les flashbacks, mais oui SPOILER quand elle revient, je ne comprends sincèrement pas ce que les scénaristes ont essayé de faire avec elle. Je pense que la raison pour laquelle j’ai choisi Spencer est le jeu d’actrice de Troian Bellisario, qui sort vraiment du lot. Elle interprète à merveille toutes les différentes personnalités de Spencer. Je trouve aussi que son écriture est la meilleure (hormis le court épisode avec A, et parfois sa relation avec Toby) mais par exemple qu’elle se révèle être le maillon faible est pour moi un des meilleurs moments de la série. Bref, je vous dirai de ne pas perdre votre temps à regarder 7 saisons pour un suspense bancal, avec des rebondissements dramatiques pas nécessaires, pour une conclusion un peu risible. Mais on peut reconnaître à la série un bon potentiel, souvent mal développé, mais présent, dans ses personnages principaux.  

     

    Une série = un personnage | Catégorie série d'ado #1 guilty editionOnce Upon A Time (2011-2018) | Cruella Devil

          J’ai sincèrement beaucoup aimé les premières saisons, c’est toujours divertissant de voir les contes de notre enfance reprient d’une manière différente, de comprendre les références, et même de voir des connexions entre eux. Mais sincèrement à chaque fois qu’on pense qu’ils ne pourront pas faire plus niais, ils repoussent les limites de la niaiserie. Entre l’histoire d’amour de Belle et Mr Gold (on en parle de la destruction du mythe de la belle et la bête, revisiter ok, détruire non), les discours de Blanche-neige, l’idée du cœur qui noircit, le discours d’Henry à la fontaine de New-York etc. J’ai tenu longtemps, mais les premiers épisodes de la dernière saison ont eu raison de moi. Malgré tout, il faut soulever une qualité de la série, son adaptation des méchants. Tous sont, au début en tout cas, réussient. Le problème est que les ¾ du temps, ils finissent par avoir une révélation sur être méchant ce n’est pas bien, je dois me séparer de cette noirceur dans mon cœur (offrant de belles scènes niaises). C’est pourquoi j’ai choisi Cruella, parce que c’est la seule avec Peter Pan (que j’adore également) qui ne finit pas du côté des gentils (oui c’est très *** mais on parle de conte de fées, évidemment que c’est ***). J’ai également adoré le fait que les scénaristes ne soient pas allés lui chercher une histoire sombre dans sa jeunesse pour expliquer sa cruauté, non elle est cruelle parce que ça la fait rire. Ça représente bien la Cruella du conte et c’est assez rafraîchissant comparé à la fin des autres méchants. Ce sont les personnages comme Cruella qui relèvent un peu le niveau de la série, et qui me ferait presque dire regardez la série. Enfin, regardez là jusqu’à la fin de la saison 4 et après arrêtez-vous, ne vous faites pas du mal non plus. 

     

    902010 (2008-2013) | SilverUne série = un personnage | Catégorie série d'ado #1 guilty edition

          90210 remonte à très loin pour moi, et contrairement aux séries de mon enfance dont je vous ai parlé dans mon précédent article, je n’ai jamais revu cette série, donc mes souvenirs sont très flous. Je me souviens que, comme toutes les séries dans cet article, j’avais bien aimé les premières saisons, et qu’à partir du moment où ils entrent à la fac ça devient du grand n’importe quoi. Si 90210 est dans cette série, c’est parce que c’est typiquement la série d’ado qui a mes yeux perd tout son intérêt une fois qu’on est plus dans la catégorie d’âge concernée. Je pense que si je la regardai aujourd’hui, je m’ennuierais devant. Voir même, je la trouverai problématique, pour la manière dont elle pose des standards de beauté intenable à cet âge (les acteurs de 25/30 ans qui jouent des lycéens vous connaissez) et la manière dont elle traite de beaucoup de sujets. J’ai choisi Silver comme personnage un peu par défaut parce qu’avec mes souvenirs, aucun personnage n’a un grand intérêt excepté elle et peut être Adrianna. Je trouve que la série traite assez bien sa bipolarité, et l’actrice était très convaincante ce qui n’est pas commun dans la série. Son développement une fois adulte et aussi intéressant bien que maladroit, avec l’envie d’avoir un enfant et l’emploi d’une mère porteuse. Tout n’est pas parfait avec ce personnage, mais dans cette série, elle sort vraiment du lot. 

     

    Gossip Girl (2007-2012) | Aucun

          Nous voici enfin à la seule série de cet article qui mérite vraiment l’adjectif guilty. Qu’on soit clairs, les trois premières saisons de gossip girl étaient ma vie il y a quelques années. La série n’a pas bien réussi sa transition lycée/université, mais c’est le cas pour beaucoup de séries ado. Ce qui m’a fait me détourner complètement de la série, c’est de prendre du recul dessus et de voir à quel point elle était problématique. Sans aller dans le détail : le standard de beauté encore une fois bien présent, le traitement de l’homosexualité d’Eric, le cyberharcèlement très minimisé (notons que la série finit sur « oui Gossip girl nous a harcelé pendant des années, mais elle nous a aussi permis de devenir qui nous sommes, et elle s’est aussi exposé » oui, mais non en fait elle a exposé les moindres détails de votre vie au monde entier, vous a humilier de manière répétitive, finir sur un « oh, mais ce n'est pas grave », c’est non), l’idéalisation de la mean girl et tant d’autres choses encore. Mais ça encore, les gens peuvent prendre un peu de recul dessus et ne pas autant l’idéaliser, moi ce qui me gêne le plus c’est l’idéalisation de la relation abusive de Chuck et Blair. Je vous renvoie à un article de vanityfair qui expose vraiment bien la situation, mais pour aller rapidement sur le sujet, ça m’horrifie de voir des « Chuck, c’est bae » ou des « Chuck et Blair c’est goal », quand Chuck essaie dès le premier épisode de violer deux filles, qu’il importe des travailleuses du sexe d’Asie et qu’il est la représentation parfaite de la masculinité toxique. Quant à sa relation avec Blair, il la vend à son oncle contre son hôtel, c’est goal ça, vraiment ? Voilà pourquoi cette série est à éviter et si vous l’avez déjà vu, prenez du recul dessus pour voir tout ce qui est problématique. Il n’y a même pas un personnage à sauver dans l’histoire pour moi, parce que tous a un moment ou à un autre tombe dans ce schéma du harcèlement ou d’une représentation toxique. 

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  • Commentaires

    1
    Charlotte Merlin
    Lundi 7 Janvier 2019 à 04:32

    Parmi les séries que tu proposes, j’ai suivi toutes les saisons de « Pretty Little Liars ». De plus, mon personnage préféré était bien Spencer Hastings. J’espère la revoir bientôt à l’écran. 

    2
    Kollen
    Vendredi 28 Mai 2021 à 12:52
    J'aimerais croire que le cinéma https://libertyvf.land/ contemporain le sera aussi, avec un sens profond et de bonnes critiques.
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