• Frédéric Beigbeder a dit ...

     << La ville était pleine de gentillesse, comme si Dieu avait brusquement doublé le taux d'oxygène de l'amosphère. >> 

    ♦ Prongs ♦ 

      Extrait de son recueil de nouvelles << Nouvelles sous ecstasy>> publié en 1999. Ce recueil est très très particulier. Considéré comme un roman satirique, critiquant la société de consommation, la quatrième de couverture explique l'arrivée de l'ecstasy dans les milieux noctambules, et ses effets. Elle indique aussi que toutes les nouvelles ont été écrites sous son effet. Je déconseille ce recueil aux âmes sensibles, car il est très dérangeant, c'est difficile d'émettre un avis dessus car on en ressort un peu chamboulé. Certains nouvelles sont si violentes mentalement, que l'auteur, ou la maison d'édition je ne sais plus, a mis un warning sur les premières pages. Donc, dans ce recueil de nouvelles assez sordides, on retrouve de la poésie, et de la belle poésie. La citation de l'article est surement ma préférée de tout le recueil, avec << Je bois pour oublier qu'on m'a oublié >> .  

     

    ♦ Manon ♦

        J'aime beaucoup cette citation. L'association d'idées entre la quantité d'un élément chimique avec la douceur des gens me plaît beaucoup. Douceur soudaine de la foule grâce à une intervention divine, très belle image que nous offre l'auteur. J'ai étonnement, tout de suite, une image qui me vient en tête, celle d'un cadre grouillant de monde mais léger, aux couleurs rassurantes et enivrantes. J'imagine les gens attrapant des petites molécules d'oxygène, jouer avec et flotter comme des petits lutins joyeux... (Pour me rapprocher de l'écrivain, j'ai bien évidemment rédigé ces quelques mots sous l'effet d'une drogue similaire, bien que coupée avec du sucre glace, parce que j'ai pas trop les moyens.)


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