• Ton genre de film préféré ?

    Prongs - Sans hésitation aucune : les biopics. On peut difficilement faire plus réel et plus immersif que ça. Ça te plonge complètement dans une époque, dans une vie. On peut découvrir une personne qui nous était inconnue, ou alors une autre facette d'une personne qu'on pensait connaître. Je trouve ça fascinant, et j’adore plus que tout, les fins des biopics, où ils te mettent sur fond noir, un résumé de ce qui se passe après dans la vie de la personne, avec des photos. Pour moi, il y a souvent des problèmes de rythmes , mais les histoires sont tellement extraordinaires, qu’on en oublie les défauts de la réalisation. C’est le cas pour les biopics que je vais vous citer, qu’il faut absolument voir : Unbroken (mon préféré et qui paradoxalement, a la moins bonne réalisation selon moi), Nowhere Boy, Sully, Lion, 127 heures, Une merveilleuse histoire du temps, Hitler la naissance du mal, Life et Total Eclipse. Ça en fait beaucoup quand même.

    Iolka - Je suis un peu comme Padfoot, je ne serais pas capable de choisir un genre préféré. Les films avec une super chute, ou les films vraiment esthétiques, me font penser que j'adore le ciméma, mais ce n'est pas forcément un genre. Dans la vie de tous les jours, je ne dis jamais non à une bonne vielle comédie romantique. Mais au niveau de la qualité, je suis plus séduite par des films travaillés, ancrés dans un univers... 

    Padfoot - C'est une question très difficile pour moi parce que j'avoue ne pas avoir de préférence particulière. Autant il y a certains genres comme le film d'horreur ou les films catastrophe que je n'aime pas trop voire pas du tout, autant dans les genres que j'aime bien (drama, comédie, comédie romantique, historique, action, fantastique, science-fiction, aventure, thriller, comédie musicale...) il n'y en a pas vraiment un qui ressort du lot. Surtout que souvent, les films allient différents genres. Je serais donc bien incapable d'être aussi catégorique que Prongs. Après, les genres que j'ai le plus regardé ce sont les films d'action, genre super-héros, et fantastiques. Mais pas les films d'action pure et dure hein, il doit y avoir un bon scénario et souvent un message en plus.

    Manon - J’ai cette habitude quasiment psychotique d’alterner systématiquement ce que je regarde. Si je viens de finir un film historique, le suivant sera un drame turc, celui d’après un péplum et le prochain une comédie espagnole, enfin c’est l’idée. Je m’assure donc un renouvellement perpétuel ponctué d’ovnis, mais plutôt dépourvu d’une classification quelconque… Je dirais que mon genre préféré est celui qui s’offre à mon écran, et oui ceci est une esquive pseudo-philosophique. Cela dit, la surface superficielle de mon côté humanoïde a toujours accordé aux œuvres mettant la musique à l’honneur une place particulière en son cœur.

     

    Un film que tout le monde déteste et que tu aimes ?

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    Iolka - J'ai réfléchi pendant une demi-heure et je n'en ai trouvé aucun... Joker ? 

    Padfoot - Suicide Squad. S'il vous plaît, rangez vos flingues, je m'explique. Je crois que je n'ai jamais vu un film aussi descendu par la critique. Et je suis d'accord qu'il y a énormément de défauts, tant dans la réalisation que dans le scénario et dans les personnages. Mais, ça ne m'a pas empêché de passer un bon moment. Du coup je peux pas dire que je l'adore ni que je le déteste, donc je l'aime bien.

    Manon - Si qui que ce soit l’a vu, vous n’allez plus jamais me voir de la même façon, mais tant pis. Ma réponse : Les rencontres d’après minuit de Yann Gonzalez. C’est du bon, gros, énorme, gigantesque, péninsulaire cinéma d’auteur contemporain français, avec de longs plans hyper stylisés très contemplatifs, des dialogues qui se veulent plutôt hermétiques et des délires sexuels complexes. Pour vous donner une idée, le scénario se résume à un couple (Niels, te quiero) qui organise une orgie chic, qui, désolée, s’avère plus bavarde et méditative que prévu. La critique a été très peu tendre et les deux amis à qui je l’ai fait découvrir ont failli me faire avaler le DVD mais que voulez-vous, mon esprit est féru d’extravagances. J’ai conscience de son extrême originalité ultra-revendiquée, et pour l’apprécier il faut être prêt à être vraiment dérouté (je ne comprends toujours pas totalement comment j’ai pu moi-même rentrer dedans). Évidemment si je le mets ici c’est que je le pense digne d’être vu mais il risque d’en braquer beaucoup et à raison, il incarne plus ou moins tout ce que l’on reproche à l’art bobo intellectuel de nos jours, mais moi, j’adhère, j’interprète, je me laisse submerger. Un petit argument en bonus, dedans il y a Nicolas Maury, le génial interprète notamment d’Hervé dans la série Dix pour cent, et lui, c’est vraiment une licorne.

    Prongs - Avatar. En soit, je ne pense pas que ça soit le film le plus détesté au monde, il a d’assez bonnes notes un peu partout, mais depuis que je suis sur twitter, j’ai l’impression qu’à chaque fois que j’en entends parler, c’est en mal. Et je ne comprends vraiment pas, parce que je le trouve plus que génial ce film. Je trouve les images assez ouf, les acteurs géniaux, l’histoire très bien. Vraiment, je trouve ce film génial, je ne comprends pas pourquoi il est tant sujet à controverse. 

     

    Préfères tu voir un film au cinéma ou chez toi

    Padfoot - Très clairement, ma préférence va au cinéma. J'adore faire des soirée tranquille chez moi devant un film, mais le cinéma, c'est une ambiance tellement particulière. Et puis, voir un film sur grand écran avec un son de fou, ça augmente forcément la qualité du visionnage. Et puis, c'est convivial, parce que tu peux finir par parler du film avec des inconnus. D'accord, c'est rare de nos jours, mais il y a quand même un lien particulier avec les gens qui nous entoure. Et ça permet d'être complètement plongé dans le film, et ce côté immersif, j'adore. 

    Manon - Disons que la prépa a décrété que mon ordinateur était le nouveau cinéma, mais je défends ardemment de regarder un film de la façon la plus optimale, la plus proche possible de celle pensée par son réalisateur, en salles donc, pour la plupart. Malgré les problèmes de coût, de distance, de mauvaise distribution, d’absence de matériel adapté aux différents formats ou d’autres limites souvent relevées, le cinéma au cinéma reste essentiel pour l’intello que je suis. Et puis j’ai le tarif étudiant, et le guichetier de l’ABC est roux.

    Prongs - Je pense aimer autant les deux, mais pour réellement apprécier un film, je pense que rien ne vaut une salle de cinéma. Chez moi, je serais plus facilement distraite, j’aurai même tendance à être sur mon téléphone en même temps, ou à parler. Alors qu’au cinéma, toute mon attention est captée par le film, je vais peut-être échanger deux trois commentaires, mais ça s’arrête là. Donc pour vraiment apprécier l’ambiance du film, sans nuisance, je dirai cinéma.

    Iolka - J'adore aller au cinéma. Parce que je suis totalement immergée dans le film que je regarde, que le son est nickel, que les images m'engloutissent tellement elles sont grandes... Et puis c'est une ambiance, avec le petit ticket à déchirer, les sucreries qui te font de l'oeil à l'entrée, les bandes annonces avant le film (j'adooore les bandes annonces !), les bavardages discrets avant le film et ceux, plus enthousiastes, qui commencent juste après le générique ! Donc je dirais cinéma sans hésiter. Maintenant, si on me propose une soirée films avec grand canapé et douces couvertures à la clé, entre copines, je ne dis jamais non...;)

     

    Un film que tout le monde aime et que tu détestes 

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    Manon - Ce n’est pas que je le déteste, je suis un Bisounours donc je n’ai jamais vu un film que je n’ai pas aimé (sifflements de la foule), mais je dirais que j’ai longtemps eu du mal à comprendre l’engouement autour de Little miss sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris (la foule me lapide). Avec le recul je sais que c’est parce que six ans, c’était vraiment trop jeune pour le regarder, tout ce que j’en ai retenu pendant des années c’était qu’une petite fille faisait un strip-tease (spoil) pour qu’on arrête de se moquer d’elle, et cette méthode ne m’avait pas convaincue-convaincue. Ce blocage stupide est tombé il y a peu de temps lorsque j’ai vraiment pu le lire correctement, mais c’est vraiment le seul exemple auquel je peux penser d’un film que j’ai moins apprécié.

    Prongs - Jeux d'enfants. Je ne pense pas que ce film est aimé par tout le monde, loin de là, mais dans mon entourage, je sais que tout le monde l'adore. Et moi pas du tout. Peut-être que c'est parce que je ne l'ai pas compris, que je suis totalement passé à côté de l'histoire, ça n'empêche que je me suis ennuyé du début à la fin. Absolument rien ne m'a convaincu, même pas les deux acteurs principaux que pourtant, j'adore. 

    Iolka - Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu. Je trouve ses gags téléphonés, mauvais, et je pense qu'il se repose sur la relative popularité de ses acteurs pour avoir du succès plutôt que sur un script de qualité. En plus, le fond légèrement raciste qu'il trimballe, caché sous une bonne grosse dose de politiquement correct, me met mal à l'aise. Mais pourtant, tous ceux à qui je dis ça me disent que je suis trop dure et qu'elle n'est pas si mal, cette comédie. Comme quoi !

    Padfoot - Her . Alors oui, je sais qu'il a été énormément applaudi et que beaucoup de gens le considèrent comme un chef d'oeuvre, et d'ailleurs, je comprend pourquoi. Et le message me plaît beaucoup, et il y a des citations que je trouve très belles, mais en fait, il m'a dérangé. Je trouve que le même message aurait pu être passé différemment, je trouve que c'est parti trop loin. Et quand je dis qu'il m'a dérangée, ce n'est pas dans le bon sens, parce qu'on pourrait considérer que s'il m'a dérangé c'est qu'il a rempli son job. Alors c'est vrai, mais en partie, parce que l'expérience ne m'a pas plue. 

     

    Un outil scénaristique que tu adores

    Iolka - Je pense que je ne me penche pas assez sur le cinéma pour avoir une réponse pertinente. Je fais peu attention aux outils scénaristiques employés, et je me contente bien souvent de les apprécier sans en avoir conscience. Mais je sais que j'aime beaucoup les scènes tournées sans son, où on a juste l'image et une musique discrète (ou pas) pour accompagner. Ce sont souvent des scènes où les personnages sont choqués (mort de Rue dans Hunger Games, mort de Sirius dans Harry Potter (tristesse) (désespoir)), et cet effet accompagne vraiment bien ce genre de moments. Globalement, j'aime bien quand le réalisateur joue avec les sens du public dans un film.

    Padfoot - Le flashback. Vraiment, le flashback est un outil scénaristique tellement utile et tellement intéressant. On peut l'utiliser pour de nombreuses raison, mais ça aide toujours à faire comprendre quelque chose au spectateur. Bon par contre on est d'accord, son utilisation abusive est mauvais pour la compréhension et surtout, il faut qu'il soit bien fait pour ne pas se perdre entre présent et passé dans un film, parce que c'est le meilleur moyen de perdre un spectateur, mais je pense qu'il faut vraiment être mauvais pour ne pas utiliser un flashback correctement. Mais certains films basés sur le flashback sont très très bons (je pense à Forrest Gump par exemple) et je trouve que c'est un moyen d'en révéler un peu mais pas trop, ça peut titiller la curiosité du spectateur et faire monter le suspens, quand on révèle le passé d'un personnage par exemple, ou un événement qui change tout le court de l'histoire. Ou bien ça peut simplement illustrer le récit qu'un personnage fait par exemple. D'ailleurs, à chaque fois qu'un personnage raconte son histoire ou une histoire, j'ai toujours tendance à attendre un flashback parce que je trouve que ça illustre et que ça rend le récit plus vivant; 

    Prongs - Je pense que ce que je préfère comme outil, c’est la voix off. Bien sûr, c’est très délicat une voix off parce qu’on peut vite tomber dans la facilité scénaristique et avoir une voix off sans intérêt qui est juste là pour mettre en place des détails qu’on n'arrivait pas à introduire autrement. Mais quand elle est bien faite, je trouve ça génial. Ça ajoute au sentiment qu’on nous raconte une histoire, ça permet de nous plonger dedans et d’apporter un certain recul aussi. Je vais vous citer un exemple de voix off excellemment réussie, qui pour le coup est dans une série, mais chut, vous n’avez rien remarqué. Narcos. Juste Narcos.   

    Manon - Aucune idée. Enfin trop. J’aime tellement l’expérience-même que constitue un film que choisir une seule plotline... Je pense que je m’écarte un peu des bornes de la question, mais pour citer un élément qui me passe par la tête, j’adore quand un scénario fait s’entrecroiser plusieurs destins, quand des arcs narratifs complètement distincts finissent par se recouper. Ne nous mentons pas, en lisant mes mots vous avez tout de suite pensé (comme moi au début en les écrivant) à une comédie romantique de type Valentine’s day et sa suite New year’s eve, les deux de Garry Marshall. Or c’est pourtant Amores perros d’Alejandro González Iñarritu (âmes sensibles s’abstenir) qui en est un excellent exemple un peu différent. Dans celui-ci il l’utilise de façon épatante dans un registre tragique, où chacun des personnages est lié involontairement à la fatalité d’un autre. Je ne vais pas trop m’étaler, ma définition est certes bancale à l’image de mon cerveau mais je peux difficilement faire plus clair dans l’explication, surtout que je suis moi-même en train d’essayer d’éclaircir ce joyeux bordel. Enfin voilà, j’aime beaucoup ce genre d’intersections de vies !

     

    Le film le plus esthétique

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    Padfoot -  Pulp Fiction. Bon, je pensais mettre Gatsby le Magnifique ou Roméo + Juliette de Baz Luhrmann, qui sont absolument sublime à regarder mais Prongs m'ayant piqué cette carte, j'utilise celle de Tarantino. Tarantino a un sacré sens de l'esthétique, et même si cela se retrouve dans la plupart de ses films (il suffit de voir Kill Bill ou Django Unchained) je trouve que cela ressort beaucoup dans Pulp Fiction, notamment par le jeu des couleurs que j'adore et qui met dans une ambiance très particulière. Il suffit de regarder l'affiche d'ailleurs.

    Prongs - Moulin Rouge. Toutes les œuvres de Baz Luhrmann sont très esthétiques. Les films, la série The Get Down, même les pubs qu’il produit sont vraiment marquées par une esthétique qui leur est propre. À mon sens, c’est ce qui fait que quand tu vois du Baz Luhrmann, tu sais que c’est du Baz Lurhmann. Si j’ai choisi Moulin Rouge, c’est parce que c’est le premier de sa filmographie que j’ai vu, et donc forcément celui qui m’a marquée le plus visuellement parlant (c’est également mon préféré de manière générale). 

    Manon - L’amalgame est souvent fait entre film d’auteur et travail excessif de l’esthétique, mais bien au contraire, même la plus basique des photographies est rigoureusement réfléchie. Je le sais, j’ai un ami qui a piraté Photoshop. D’ailleurs je vous conseille de jeter un œil au compte Twitter « One Perfect Shot », assez varié et un vrai plaisir pour les yeux. Et quelqu’un pourrait me dire qui écrit le script ici, nom de fichtre qu’est-ce que veut dire « le plus » ? Bref, j’avoue avoir du mal à définir les nuances de cette question (de l’art de paraître calme), donc je vais citer The neon demon de Nicolas Winding Refn, tout simplement parce que depuis que je me suis penchée sur ce monsieur (pas littéralement, cinématographiquement espèce de lecteur vicieux) il me revient souvent en tête lorsqu’il est question d’esthètes. Chaque plan peut être mis sur pause pour raconter une histoire imagée à part entière, le cinéma retrouve sa définition d’art visuel. Encore une fois ce n’est pas pour tous les publics mais c’est vraiment très bien et n’en déplaise à ses détracteurs, chaque lumière possède un sens terriblement intéressant.

    Iolka - Etant une grande fan des films fantastiques et des mondes imaginaires, je vais citer Alice au pays des Merveilles de Tim Burton, pour ses personnages aux costumes délirants et ses scènes oniriques. Lewis Caroll et Burton, c'est pour moi un mélange qui fonctionne super bien, l'un donnant vie avec panache aux mystérieux délires de l'autre. Certaines scènes semblent trop courtes, j'ai plusieurs fois mis le film sur pause pour avoir tout le loisir d'admirer les décors ! Ce qui m'amène au deuxième film auquel j'ai pensé pour cette catégorie : Avatar. Ce film. Wow. Quasi entièrement fait d'effets spéciaux, je me souviens encore du jour où je l'ai vu au cinéma. Les scènes avec les Na'vis sont pour moi de magnifiques tableaux qui invitent à la rêverie.

     

    Parles tu en regardant un film

    Prongs -  Si je suis chez moi, oui. Évidemment, ça dépend de la personne avec qui je suis. Si elle déteste quand quelqu’un parle pendant un film, je vais me taire, mais si ça la dérange, et pire si elle parle, je vais parler, c’est sûr. Je trouve pas ça forcément dérangeant, même si c’est vrai qu’en parlant, on se détache un peu du film. Mais je trouve que quand on regarde à deux, tout l’intérêt, c’est le partage pendant et après, sinon ça serait un peu comme le regarder seul. Donc oui, je parle. 

    Manon - J’adore parler et j’adore le cinéma. Cruel dilemme donc. Cependant mon double maléfique bavard profite automatiquement du temps du visionnage pour partir picoler à Ibiza, je suis donc complètement muette pendant les films (ce qui n’empêche pas que dans ma tête ce soit YMCA).

    Iolka - Oui. Je suis une terrible pipelette devant les films, chez moi. En particulier ceux que j'ai déjà vu cent fois et que je montre à quelqu'un (« mais tu vas arrêter de tout m'expliquer ?! »), ou ceux que je connais par cœur (« tu vas vraiment dire les répliques en même temps que le personnage pendant tout le film ? »). Bon, je ne suis pas non plus pénible, si les gens veulent regarder leur film en paix, je me tais ! Mais j'adore commenter les films, attirer l'attention de quelqu'un sur un détail, complimenter une réplique cinglante, lancer un mini-débat le temps d'une scène sans dialogues... Je sais, il ne faut pas en abuser, mais le partage des opinions, c'est aussi le but d'un film, pour moi (mais Iolka, tu n'es pas obligée de le faire pendant le f/PAN/ *pardon, tu disais ? <3*)

    Padfoot - Oui. Mais seulement si ça ne dérange pas la personne avec moi, mais j'adore faire des petits commentaires pour savoir comment l'autre ressent les choses à un moment précis, dont on ne parlera pas forcément après. Après, il y a parler et parler, quand c'est des petits commentaires de ci de là ça va, si c'est pendant tout le film, soit pour me raconter le truc drôle qui se passe juste après ou pour me raconter sa vie, vous êtes mignons mais le film m'intéresse quand même. Après, je parle aussi beaucoup même quand je regarde un film seule, du coup je m'adresse aux personnages, souvent pour les insulter. N'ayez pas l'air choqué ou moquer comme ça, je sais qu'on le fait tous. 

     

    Le film que tu pourrais voir et revoir

    Tag Cinema Harry Potter à l&#39;école des sorciers(DVD) - Chris Columbus - DVD ...Tag Cinema

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    Manon - Je crois que chaque personne qui a un jour croisé ma route même une seconde à la caisse de Monoprix connaît la réponse. Le fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet. Si vous voulez savoir pourquoi vous pourrez aller acheter mes mémoires « Manon : cinq lettres, un génie » parce que je ne peux pas, je ne PEUX PAS en faire l’apologie lors d’un tag court. Mais que vous soyez un humain, un robot ou un brin d’herbe, vous devez voir ce film. Il EST le cinéma. C’est tout. Bisou.

    Iolka - Les Harry Potter. Sérieux, je dois avoir vu chaque film au moins dix fois ! Je ne sais pas pourquoi, mais je n'en ai jamais marre d'eux. Sinon, on a nos classiques avec ma mère et ma petite sœur, les fameux films que tu regardes les jours où t'as pas envie de réfléchir pour trouver la perle rare : Love Actually, Notting Hill, 27 robes...

    Padfoot - Harry Potter à l'école des sorciers. Alors. J'ai du faire un choix entre de nombreux autres films parce que j'adore revoir les films. Mais j'ai mis Harry Potter, parce que ça représente vraiment un pan de mon enfance, et encore aujourd'hui, je reste une fan inconditionnelle. Bon j'ai mis le 1 mais ça aurait pu être n'importe lequel de la saga. Parce qu'à chaque fois que je les regarde, je comprend de nouvelles choses, je les vois d'un œil différent mais toujours admiratif. Et surtout, je ne me lasserai jamais de plonger et replonger encore et encore dans ce monde magique tellement vaste qui m'émerveille à chaque fois que je lance le DVD. 

    Prongs - Maman, j’ai encore raté l’avion. Si vous avez eu la chance de le voir quand vous étiez enfant, vous savez pourquoi j’ai répondu ça. J’ai choisi le deuxième parce que New-York sous la neige, et le magasin de jouets resteront à jamais gravé dans mon cœur. Mais les deux sont géniaux, et je ne me lasserai jamais de voir Kevin et les Casseurs Flowters. 

     

    Un outil scénaristique que tu détestes

    Padfoot - Je ne sais pas si on peut considérer ça comme u outil scénaristique, mais j'ai beaucoup de mal avec les slow motion. Vous savez, ces moments où tout se passe au ralenti. En fait, je le déteste pas exactement par ce que quand c'est bien utilisé, et là je pense à la scène de Vif Argent dans X-Men : Days Of Future Past qui est absolument géniale, ça peut être bien exploité et utile.  Mais je trouve que les réalisateurs ont tendance à en abuser et du coup, une scène qui peut être très sérieuse ou très importante, peut vite tourner au ridicule ou à l'ennui. Alors parfois c'est utilisé pour tourner en dérision, ou dans des gros films d'action où il n'y a justement que de l'action et du coup, comme de base ils en font déjà trop, ça ne peut pas aggraver les choses. Mais quand c'est censé être sérieux mais que ça n'apporte rien de plus et que ça ne révèle pas un détail particulier, ça devient vite lassant et inutile. Le pire c'est quand il y en a un nombre incalculable dans le film, là ça devient chiant. 

    Prongs - Je ne sais pas vraiment si on peut appeler ça un outil, mais je déteste ça. Le fait de faire raconter au personnage son histoire par manque de temps pour le développer. Je m’explique, un personnage qui raconte son histoire, c’est courant, mais généralement, c’est relié au développement du film, ça ne vient pas juste se poser là comme un cheveu sur la soupe. Sauf quand, les scénaristes n’ont pas le temps de développer un background, et donc il te pose ça là, parce que c’est nécessaire pour la suite de l’histoire, mais rien d’autre. Marvel en est le parfait exemple. De part, tous les personnages qui ne peuvent pas tous avoir un film à eux, sont introduits la plupart du temps de manière grotesque. Je pense à Pietro & Scarlet particulièrement, qui racontent leur histoire à Ultron, alors que celui-ci la connaît déjà, sous prétexte qu’ils ont « besoin de la raconter ». Pitié, déjà, je trouve ça ridicule, ça ne permet pas du tout de se plonger dans l’univers du personnage, et ça lui donne un aspect creux, tellement creux. Pour citer Manon « Pietronounet qui est aussi profond qu’une piscine pour bébés :’( »

    Iolka - Je n'en voit pas vraiment un en particulier. Certains outils peuvent prodigieusement m'énerver quand ils sont mal utilisés, mais peuvent aussi enrichir une scène, d'autres se font à peine remarquer … Vraiment, je n'en trouve aucun que je déteste. Je suis plutôt bon public !

    Manon - Étonnement, j’ai toujours détesté que l’on fasse mourir mon personnage préféré. Et depuis toujours en plus, vraiment je n’ai jamais compris pourquoi tout le monde s’acharne à DÉCÉDER, c’est très surfait la mort enfin… Ahah non je rigole j’aime l’humour, c’est toujours la meilleure partie quand on voit littéralement le cœur (de Jésus) du personnage. Muaha. Un brin plus sérieusement je préfère les génériques au début à l’ancienne, ceux placés à la fin me rappellent trop que c’est la fin, et à la fin c’est fini.

     

    Le film qui a une place particulière dans ton coeur

    Tag CinemaCine Club: Kirikou et la sorcière | Alliance Française du BengaleTag Cinema

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    Prongs - Princess Bride. Ce film, c’est ma correspondante américaine qui l’avait apporté quand elle était venue chez moi. Et je n’avais pas du tout envie de le voir, parce que le titre et la pochette ne m’inspiraient pas du tout, beaucoup trop kitch, beaucoup trop à l’eau de rose, et finalement, si je devais faire un top 5 de mes films préférés, il y serait. Ça a été une telle claque, je ne me souviens pas avoir ri de manière aussi franche devant un autre film. Je pense que je trouverai jamais un film qui aura le même effet sur moi, et c’est pour ça qu’il est si particulier à mes yeux. 

    Iolka - Les Cinq légendes. Parce que c'est un film que je suis la seule dans ma famille à aimer. Que c'est un des premiers que j'ai eus en DVD rien que pour moi. Que peu de gens apprécient ou connaissent parce qu'il a fait un flop à sa sortie (trop bébé pour les adultes, trop effrayant pour les enfants, mauvais marketting entourant sa sortie). Parce que j'adore ses personnages, le nouveau souffle qu'il a apporté au Père Noël ou au Lapin de Pâques (et puis il y a Jack <3). Et parce qu'il me donne envie de continuer à croire, et à voir de la magie partout.

    Manon - Parenthèse du début, j’hésitais avec O Brother where art thou ? des frères Coen et Un homme et une femme de Claude Lelouch dont j’usais dramatiquement les DVDs, mais les avantages masculins m’ont faite trancher, oui c’est très superficiel mais oui j’avais 12 ans.Vous savez les enfants (voix-off de Ted Mosby), parfois la vie vous envoie vous faire enfler au Pakistan, et moi j’ai eu la chance d’avoir la totale tous frais payés. Et pendant ces exils en terre hostile, ne me demandez pas pourquoi, l’un des films que je regardais inlassablement pour aller mieux était The beach, de Danny Boyle (assez métaphorique rétrospectivement, ce côté échappatoire utopique au bout du monde). Je sais que la critique le considère comme l’un des plus mauvais mais très franchement elle ne m’a jamais empêchée d’aimer quoi que ce soit, JE SUIS NÉE DANS LE 9-3. Mais enfin, mis à part Guillaume Canet dont j’attends la réponse à ma demande en mariage et Leonardo Di Caprio dont j’attends la réponse à ma proposition de plan fesses, il est vraiment top (mate le vocabulaire). Je le trouve beau, palpitant, original, intelligent et puis bon, je n’ai pas à me justifier je l’aime c’est tout (un peu, beaucoup).

    Padfoot - Kirikou et la Sorcière de Michel Ocelot. Parce que ça les gars, ça, c'est toute mon enfance et je n'exagère même pas. A tel point que je pouvais le regarder deux ou trois fois d'affiler quand j'étais petite tellement je l'aimais. Et je pleurais à chaque fois à la fin parce que c'était finis. Et encore aujourd'hui, je trouve ce film fantastique. Déjà parce que les dessins sont magnifiques, parce que l'Afrique est un continent que j'adore et que me plonger dans l'univers de Kirikou est un plaisir infini. Si on me demandais le premier film que je montrerai à mes enfants ce serait lui. Et en grandissant, certains messages se sont révélés, qui rendent ce film encore plus puissant à mes yeux. Et il l'était déjà parce qu'il apporte tellement à un enfant. Le passage à l'âge adulte, l'idée de la rédemption, de la seconde chance, la tolérance, la culture africaine...Bref, un chef d'oeuvre qui a bercé mon enfance, raison pour laquelle il se retrouve ici.

     

    Pleures tu devant les films

    Iolka - Alors, oui. Je suis une vraie madeleine. Des yeux embués pendant la scène [mort d'un personnage]/[instant relation frère/soeur ou mère/fille]/[scène d'espoir ultime] au gros craquage (une crise de larmes devant Le petit prince m'a valu un « ton copain t'as quitté ?? » par ma mère morte d'inquiétude), j'ai la larme facile ! J'aime me laisser submerger par les émotions que me transmettent un film. Il a été fait pour ça, autant lui donner raison !

    Manon - Je pleure devant les campagnes de sensibilisation de dix secondes de « 30 millions d’amis », devant un petit qui fait tomber sa sucette (enfin quand ce n’est pas moi qui la lui vole, ce petit radin) et même quand je me couche un peu trop violemment sur mon pauvre oreiller innocent. Oui, je pleure tout le temps et je n’ai la larme ni discrète ni honteuse, cette fois j’avais vraiment cru que la maman de Bambi s’en sortirait…

    Padfoot - Nooooooooon. Ceci est un mensonge. Je suis hyper émotive devant les films (pas autant que Prongs mais quand même). C'est à dire que de toute façon, mes émotions sont décuplées devant un film (ou une série, ou un livre d'ailleurs). Quand je suis contente, je suis TRES contente. Et quand je suis triste, vous m'avez perdue. Quand un personnage que j'aime meurt, ou même souffre, est sur le point de mourir, ou juste qu'une scène est très triste, je pleure à chaudes larmes, et je suis parfois inconsolable. La première fois que j'ai vu Roméo + Juliette, Titanic ou Nos étoiles contraires (tout le monde sait qu'on pleure devant ces films), je n'arrivais pas à m'arrêter. Et Harry Potter n'en parlons pas. 

    Prongs - À chaque fois. Même devant la meilleure comédie, même devant un film que je déteste. Je ne verse pas des torrents de larmes, mais j’ai la larmichette à l’œil comme on dit. J’arrive toujours à trouver une scène qui m’émeut. Mentions spéciales pour : Remember Me (un de mes films préférés au passage) où j’ai du faire pause deux fois dans le film pour me calmer parce que je pleurais trop et au Secret de Charlie, un film qui possiblement très bien ou possiblement très nul, je ne peux pas dire, j’ai essayé de le voir deux fois, mais dès les premières minutes, je pleurais trop, donc je n’avais pas le courage de continuer. 

     

    ♦ Une scène en particulier que tu adores ♦ /SPOILERS/

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    Manon - Je ne sais pas d’où vient cette mode de faire des choix dans ce genre de tags, mais c’est excessivement pénible. Malheureusement l’heure n’est pas à la rage mais à la réponse, et en l’occurrence j’ai choisi une scène de fin, celle du film Angels with dirty faces de Michael Curtiz (oui, c’est un vieux film mais ON NE SE DÉCOURAGE PAS).Ce qui va suivre tente de ne pas spoiler, cette fois je ne vous dirai pas qu’Arya massacre les Frey pour se venger. J’aimerais vous expliquer pourquoi cette avant-dernière scène est si spéciale, mais elle l’est en grande partie grâce à la force du lien que l’on voit s’établir entre les deux amis pendant une heure et demi. Je vous dirais simplement que le sacrifice auquel accepte de se plier Rocky, qui pourrait paraître anodin, est absolument extraordinaire. La décision qu’il prend, uniquement par amitié très profonde pour Jerry, est filmée en ombre chinoise douce mais irrévocable, et son récit se termine dans un élan déchirant de pure bonté. J’ai bien conscience que tout ceci est très vague et peu analytique mais je considère qu’une telle intensité doit se vivre et non être lue, elle fait partie de ces courtes images qui marquera votre aventure cinématographique et vous me remercierez (j’attendrai) de ne pas vous en avoir dévoilé davantage.

    Padfoot - C'est une question très dure. Parce qu'il y a tellement de scène que j'aime et que je trouve symboliques, intéressantes ou juste belles. Du coup j'ai décidé de ne pas en mettre une culte, mais qui fait partie de mes préférées malgré tout. Elle dans le film Polisse qui parle des brigades de police françaises de protection de l'enfant. Et c'est un film dur, très dur et il y a une scène qui me touche particulièrement où un enfant est séparé de sa mère car ils n'ont réussi qu'à lui trouver une place à lui dans un centre d'hébergement. Et c'est une scène que je trouve magnifique et qui me déchire le coeur. Je suis désolée, le seul lien que j'ai trouvé bugue et est trop long. Mais ça vous donne quand même un aperçu. Et je trouve Joey Starr fantastique dans cette scène, parce qu'il ne parle pas beaucoup mais laisse transparaître tellement d'émotion, il est tellement touchant...Et la scène est tellement réaliste, elle a sûrement déjà du se réaliser...Bref j'aime cette scène parce qu'elle est juste, vraie et sublime.  

    Prongs - La chanson de Pippin, dans le Seigneur des Anneaux, le retour du roi. J'ai choisi une scène parmi des milliers, parce que je pense que dans chaque film, j'ai une scène que j'adore en particulier. Et encore plus dans mes films préférés, où on retrouve toute la saga du seigneur des anneaux. Cette saga, même celle du hobbit même si je l'aime un peu moins (surtout le troisième volet, vous-même, vous savez), offre tellement de belle scènes. J'ai choisi celle-ci, parce qu'elle m'a tellement marqué, d'ailleurs, j'ai mis la version VF parce que c'est dans cette version que je l'ai vu la première fois, et c'est celle-ci qui m'a vraiment marqué. La voix française de Pippin est splendide, je crois qu'on peut s'en servir pour illustrer l'expression "elle me donne des frissons". La mélodie, accompagnée des images de guerre, c'est juste puissant. Je trouve cette scène vraiment splendide, si on oublie le roi qui mange comme un porc, ce qui m'a toujours dégoûté, mais passons. Juste pour finir, en cherchant la vidéo sur youtube, je suis tombé sur une autre chanson dans un film, qui m'a énormément marqué aussi, que je trouve splendide aussi, je me devais de la mettre : Hissons nos couleurs, Pirates Des Caraïbes, jusqu'au bout du monde. 

    Iolka - Encore une fois, la première qui me vient à l'esprit : c'est la scène finale de Lalaland, celle où on voit un futur possible pour Mia et Sebastian. Je trouve cette scène superbe parce qu'elle reprend toutes les musiques du film dans une succession endiablée. Tout va très vite, les tableaux s'enchaînent et sont tous très poétiques et esthétiques. Et puis c'est très mélancolique aussi, puisqu'on sait que toute cette scène n'est qu'un fantasme, une réalité différente de celle montrée à la fin... J'adore aussi la fin d'Usual Suspects, dans un autre style. Toutes ces révélations ! Et puis la dernière phrase... Juste génial.

     

    Aimes tu la 3D

    Prongs -  Honnêtement, non. Peut-être que c’est parce que j’ai seulement vu des films où il n’y avait pas d’intérêt. Mais du coup, de mon expérience, je ne trouve pas que ça ait un intérêt, que ça apporte quelque chose au film, et en plus, ça me donne mal à la tête, donc si je peux l’éviter, je l’évite. 

    Iolka - J'aime bien, quand c'est vraiment justifié. Par exemple, Raiponce en 3D, non. Il est très bien, ce film, mais la 3D ne lui apporte rien ! Par contre pour les gros blockbusters qui en mettent plein la vue, avec des courses poursuites de voitures et des cascades de folie, là j'aime bien la 3D ! Et aussi pour les jolis films comme Avatar. :D

    Padfoot - Je trouve que c'est un concept génial mais utilisé à tout bout de champs, du coup ça décrédibilise le truc. J'ai du voir deux ou trois films où c'était vraiment fait pour la 3D et du coup c'était vraiment cool mais d'autres où c'était utilisé juste pour faire payer les lunettes à l'entrée des cinémas alors que le film ne s'y prêtait pas. Alors je dirais oui, mais quand elle est utilisée à bon escient. 

    Manon - Oui ! Le fait que je n’aie pas besoin de payer les lunettes joue peut-être, mais j’avoue que j’en suis plutôt fan. Elle est moins restreinte qu’elle n’en a l’air (coucou Gaspar Noé) mais mine de rien elle reste minoritaire dans la multitude de sorties alors moi oui, j’achète, elle apporte un changement bienvenu (surtout quand on peut avoir l’impression d’attraper les choses dans l’écran comme la tablette Willy Wonka repixélisée). 

     

     Un film qui t'as déçu 

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    Iolka - L'Esquive. Ma mère m'avait vraiment vendu ce film comme étant génial, et du coup je l'ai regardé avec de grosses attentes. Et puis finalement, il ne m'a pas plu. J'ai du mal avec son rythme, les longues scènes sans musiques, la tension, l'avalanche d'argot et de gros mots à chaque réplique... Je sais bien que ça dépeint une réalité qui existe. Mais ce film ne m'a pas fait m'évader, ni rêver... Et puis la fin m'a laissé un goût amer. Tant pis ! 

    Padfoot - J'avoue que je n'attendais pas grand chose de ce film. Je savais qu'il était triste mais je n'en savais pas beaucoup plus que ce que m'en avait dit Prongs avec qui je l'ai regardé. Et en fait, même en en attendant rien de particulier, j'ai été déçue, parce qu'il y avait des moments où ça sonnait faux. Certains moments me paraissaient trop exagérés, trop peu naturel pour que ce soit réaliste, du coup ça m'a un peu sortie du film et ça ne m'a pas rendue aussi émue que je l'aurais souhaité. Après, j'aime bien le film quand même parce que l'histoire est intéressantes, le twist aussi et les acteurs sont bons, il y a juste eu une scène où ils ont été moins bon et où ça m'a sorti du film, d'où ma déception.

    Manon - J'ai tendance à être très vite passionnée dès que j'aime le travail de quelqu'un, et oui Woody Allen c'est de toi que je parle ici. Je t'aime, j'ai toujours rêvé d'avoir la même poupée parlante de toi qu'Alice Taglioni, mais ne prend pas trop la confiance quand même (joke). J'aime Café Society, mais pour le film qui t'a vraiment remis sur le devant de la scène dans mon entourage, tu aurais pu faire mieux. Il est bon, beau, les acteurs sont pleins de charme mais il est moins éclatant que nombre de tes autres oeuvres. Tes mots légendaires ne s'essoufleront jamais je le sais et je suis désolée de t'avoir mis ici mais quand je suis allée le voir il m'a manqué la petite étincelle que je ressens d'habitude. Je reconnais cependant que c'est sûrement moins dû à la qualité du film qu'au fait que je l'ai vu en période de bac. Mais pour être déçue il faut regarder avec des attentes, or j'aborde tout comme une surprise et ne le suis donc jamais. Pas bête l'allumette.

    Prongs - La Ligne VerteCe n'est pas que je n'ai pas aimé le film, au contraire, mais je ne m'attendais pas du tout à ça. C'est ma faute, je n'avais pas lu le synopsis, ni vu la bande-annonce. Tout ce que je savais, c'était que ça se déroulait dans un pénitencier, dans le bloc où les détenus sont envoyés à la chaise électrique. Et je connaissais la célèbre citation "Le jour de mon jugement, quand je me présenterai devant Dieu, et qu’il me demandera pourquoi, comment j’ai pu tuer un des miracles qu’il a créé... Qu’est-ce que je pourrais lui dire ? Que c’était mon travail ? Tu parles d’un travail !". Du coup, en ne sachant que ça, je m'attendais à un film soulevant des questions sur la peine de mort, sur un gardien qui aurait des doutes face à un prisonnier qui pour lui ne le méritait pas. Ce qui est en quelque sorte le cas, mais parce que ce prisonnier a des pouvoirs. Et je pense que c'est tout cet aspect fantastique qui m'a déçu. Forcément, j'ai été touché, mais comme ce n'était pas du tout ce que j'attendais de ce film, j'ai été déçue. 

     

    Acteur/actrice préféré

     

    Padfoot - Léonardo DiCaprio. Comment vous dire. D'aucun dirait que ce n'est pas original, que c'est juste parce qu'il était super beau jeune et que je suis encore une de ces filles qui n'ont vu que Titanic. Eh bien laissez-moi contredire toutes ces accusations. J'adore cet acteur depuis le collège et peut-être qu'au début, oui c'est parce qu'il était super beau dans Roméo + Juliette. Mais. J'ai regardé de plus en plus de film de lui et je le trouve extraordinaire. Vraiment. Il a, selon moi, un talent fou pour se glisser dans la peau de n'importe quel personnage, que ce soit celle du méchant dans Django Unchained, du mégalo milliardaire dans Le Loup de Wall Street, du romantique dans Roméo + Juliette ou Titanic et tant d'autres. Je dis et tant d'autres parce qu'il est assez incroyable de réaliser que peu de ses rôles se ressemblent vraiment. Il n'a pas de rôle attitré comme certains acteurs l'ont (genre les acteurs attitrés aux comédies romantiques, ceux qui font toujours les méchants, ceux qui font toujours les bons gars au grand cœur...bref vous avez compris). Et c'est en ça qu'il a, selon moi, du génie : il peut tout jouer, fait des choix toujours judicieux sur les rôles qu'il accepte et sur les réalisateurs avec qui il tourne (Scorsese, Cameron, Spielberg, Luhrmann, Tarantino, Nolan...). Tu peux difficilement trouver un acteur avec autant de bons rôles et un panel aussi large et prestigieux de réalisateurs. Bref, je l'aime. (Et il est toujours le plus beau).

    Manon - Je suis désolée de vous l’annoncer aussi abruptement, mais les acteurs n’existent pas, il est temps que quelqu’un révèle la supercherie. Ils sont un concept issu de l’esprit tordu de l’agence de sécurité secrète H.O.L.L.Y.W.O.O.D. et sont là pour vous faire croire que ce que vous voyez n’existe pas pour ne pas briser votre petit cœur. Mais il va falloir prendre votre courage à deux mains parce que voilà, il se trouve simplement que Jordan Belfort ressemble beaucoup à Howard Hugues et que Bellatrix Lestrange a quelques similarités avec Marla Singer, point. Oui ils sont vraiment tous morts et oui c’est triste, mais heureusement que ces artistes courageux portent leur caméra et s’incrustent dans toutes ces vies afin de nous détourner de la nôtre. Certains diront que je suis dans le déni, moi je sais que je suis simplement lucide quant à la magie totale et sans limites portée par cette réalité alternative que crée le cinéma…

    Prongs - Eddy Redmayne & James Franco. C’est assez dur comme question pour moi, parce que j’ai rarement vu plus de 4 films avec le même acteur principal. Eddy, j’en ai vu 5 et James 7, sachant qu'y a les trois spiderman. En soit c’est rien, surtout pour James qui a joué dans un nombre incalculable de film, je n’en ai même pas vu un dixième. Mais ce sont quand même mes acteurs préférés, et je me suis fait la promesse de voir toutes leurs filmographies (celle de James va me prendre plus de 300 heures, mais ce n’est pas grave), pour pouvoir clamer haut et fort que ce sont mes acteurs préférés. Parce que je les trouve remarquables, parce qu’ils s’imprègnent à 100% de leurs personnages, et qu’on retrouve quand même une petite part d’eux, qui fait qu’on imagine aucun autre acteur pour incarner le personnage. Je les aime, que voulez-vous. ++ Mention spéciale à Robert Pattinson, que j’adore aussi et qui est bien trop sous-évalué à cause de l’image Twilight, alors qu’il est génial. 

    Iolka - Aller, on va dire un acteur et une actrice ! Mais c'est super dur comme question... Disons Helena Bonham Carter, parce que quand même, elle est d'une grande classe. Elle a fait tellement de rôles de tarées (Bellatrix Lestrange, la reine de cœur...) qu'ils lui vont comme une seconde peau, mais elle peut aussi avoir beaucoup de nuances de jeu. Puis elle ne semble pas avoir de limites dans son jeu, elle se donne à fond et tant pis si elle est complètement ridicule ! Je trouve ça vraiment chouette.

    Et niveau acteur, je nommerai Romain Duris. J'adore son ton pince-sans-rire, et je ne me souviens pas avoir vu un seul film de lui qui m'ait déplu. Il est lui aussi très classe, qu'il joue un pianiste passionné, un arnacoeur sans scrupules ou un écrivain un peu paumé... Ce que j'aime chez lui (à part son talent et le fait qu'il soit trèèèès beau), c'est qu'il a joué plein de rôles différents, et qu'il réussit à peu près tous les personnages qu'il incarne. Et pour ça, chapeau.

     

    Après, ce tag est intéressant parce qu'il évolue très très vite, si je devais répondre aux mêmes questions dans un mois ce serait sans doute totalement différent ! On voit tellement de films dans une vie que quand on doit répondre à ce genre de question, on oublie forcément tel film, telle scène, tel acteur... Donc je dirais que les réponses que j'ai données ne sont pas forcément « mes … préférés », mais plutôt ceux qui m'ont assez marquée pour que je m'en souvienne aujourd'hui !

     

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  • ATTENTION : Cet article contient des spoilers sur la saga Harry Potter. Et des bêtises. Beaucoup de bêtises.

    En tant que Potterhead invétérée (me teste pas, j'ai lu tous les livres au moins deux fois, en Français et en Anglais, ma collection Harry Potter sur We heart it compte 372 images (oui je suis allée vérifier), je connais toutes les répliques cultes des films et il paraît même que je les cite en dormant.). 

    Le marathon Harry Potter : fait !

     

    En tant que Potterhead invétérée donc, cela faisait un moment que miroitait dans ma tête de fangirl éplorée ce défi connu, craint et vénéré : Le marathon Harry Potter. Pour les non-initiés, cela consiste à s'enfermer dans un lieu clos, garni si possible de tous les coussins de la maison, pour regarder TOUS les films Harry Potter d'affilée. 8 Films. 19 heures. Oui, je n'ai actuellement rien à faire de mes journées. 

    Le marathon Harry Potter : fait !

    Avec ma cousine, tout aussi maladivement atteinte du syndrome HP que moi, nous nous étions donc décidées à tenter l'aventure. Mais toute aventure (promenade de santé dans le Mordor, escalade du Mont Everest, ce que vous voulez) nécessite une préparation... 

     

    La première étape est la plus dure psychologiquement, la plus longue, celle qui séparera les plus forts des faibles, ceux qui sont prêts à continuer des jeunes brebis égarées : le terrible jeûne Harry Potter. Car si comme nous, cette charmante saga finit inlassablement par agrémenter vos soirées cinéma familiales, vous la connaissez sans doute par coeur, et avez récemment revu pour la 15ème fois Le prince de sang-mêlé. Il vous faudra donc, pour mieux apprécier le marathon, faire un sacrifice douloureux : 

     

    Plus de Harry Potter pendant [insérez ici la durée correspondante à votre force mentale]

     

    Nous on a tenu un an. UN AN ??? Mais oui mon enfant. Un an. Bon, en même temps, passer cette même année enfermées chez nous à bosser notre première année de médecine a dû aider un peu. Mais le fait est que durant un an, nous avons fermement dit non quand le petit frère venait nous demander avec des étoiles dans les yeux de regarder avec lui Harry Potter et la Coupe de Feu. Nous nous sommes dignement retirées dans nos appartements quand la démocratie familiale élisait notre HP préféré à regarder le vendredi soir. On s'est même interdit les making of sur Youtube, vous imaginez ?? 

    Le marathon Harry Potter : fait !

     

    Et donc, en ce mois de mai qui nous a vus s'écrouler de joie (et de fatigue) après les examens, nous avons programmé le marathon. 

    Le marathon Harry Potter : fait !

     

    Au début, on comptait naïvement le faire en une journée. Ma maman nous disait, incrédule : "Mais, les filles, ils durent tous 3 heures, vous aurez jamais fini en un jour !" Et moi, intrépide, je répondais "Pfff n'importe quoi t'inquiète ça passe, en se levant à 7h et en se couchant après minuit ça rentre. Tu sous-estime notre motivation." Aah, j'étais mignonne... 

    Le marathon Harry Potter : fait !

    Oui parce qu'en vrai en un jour ça passe pas, hein. Ou alors au bout d'un moment t'as juste envie de péter les lunettes de ce pauvre Harry, et tu te fais taper dessus dès que tu veux aller aux toilettes. On s'est un peu renseignées sur le web, et comme tout le monde l'avait fait en deux jours, on s'est dit que finalement, notre fierté allait gentiment rester tranquille et que deux jours, c'était très bien. 

     

    Après une nuit où on a pas réussi à dormir tellement on avait hâte de commencer, on s'est levées à 8h pour commencer à 8h30 (ne rigolez pas, ok, 8h c'est déjà assez violent comme ça quand tu es habituée aux grasses mat' tous les jours :'(    (Pauvre Chloé) (Oui, ceux qui bossent encore, vous avez le droit de me frapper <3)). 

    Le marathon Harry Potter : fait !

    Certains font ça vraiment, vraiment bien : décoration de la pièce en rapport avec l'univers HP, Bièraubeurre pour les boissons, discussions autour des films programmées après... Nous, ce qui nous intéressait, c'étaient les films, pas les photos sur Instagram, on a donc enfilé vite fait des T-Shirt aux couleurs de Poudlard avant de s'affaler dans le canapé. Classe. 

     

    Et c'était donc parti pour le premier film...

    J'ai été agréablement surprise par les trois premiers, qui sont ceux que je regarde le moins habituellement (surtout les deux premiers en fait). Même si certains moments du Un sont un petit peu niais sur les bords, les acteurs sont trop chou <3 Et c'est DINGUE à quels point ils changent entre le Un et le deux ! Daniel Radcliffe avait déjà commencé à muer un peu, J'ETAIS PAS PRÊTE OK ? Bon passé ce petit choc, on a découvert un des petits plaisirs du marathon HP : les différences d'âge des acteurs sautent vraiment aux yeux, on les voit grandir, c'est génial. Et c'est beaucoup trop drôle de voir l'évolution des coiffures des personnages (mention spéciale à Malefoy, j'avais oublié ses cheveux plaqués en arrière dans les premiers films x)  ).

     

    Le marathon Harry Potter : fait !

     

     

    Puis sont arrivés le quatre et le cinq (et les popcorns). Autrement dit, le préféré de Camille (ma cousine), puis le mien. C'est dingue comment je pourrais le revoir en boucle, celui-là. Mon coeur est violemment arraché à chaque fois que Sirius dit à Harry qu'ils formeront une famille quand tout sera fini alors que PUTAIN, SIRIUS VA MOURIR DANS UNE DEMI-HEURE EN VENANT SAUVER HARRY QUI ETAIT LUI MÊME VENU SAUVER SIRIUS, AAAAAAAAAAAAAAAAH (Ahem. Attention, spoiler. désolée <3)

    ;; Le marathon Harry Potter : fait !

    (le gif de l'enfer et de la désolation. Je le laisse en grand, pour la peine.)

     

    Et c'est ainsi que le premier jour de notre folle aventure s'est terminé. On aurait pu caler aussi le six, mais on a préféré se le garder pour le lendemain, histoire de bien profiter de la fin. 

    Après une petite grasse matinée jusqu'à 11h (ben oui, on était trop traumatisées du lever à 8h la veille ;p), nous nous sommes donc installées pour le six. Ce qu'il y a de bien avec moi et les Harry Potter, c'est que je sais exactement quand est-ce que je vais pleurer. Quand ils lèvent tous leurs baguettes illuminées à la mort de Dumbledore, et quand Harry actionne la pierre de résurrection dans le sept, et qu'il voit ses parents, Lupin (<3) et Sirius (<3 <3 <3) apparaître. (Oui, je ne pleure pas à la mort de Sirius parce que BIEN SUR QUE SI, JE SUIS DEVASTEE, mais ça va trop vite pour que j'aie le temps de réaliser, et que le temps que j'enregistre on en est déjà au super combat trop stylé entre Dumby et Voldy.)

    Le marathon Harry Potter : fait !

    Donc ok, le six, où je me dis que décidément, Malefoy est un petit pleutre mais que c'est quand même un personnage super intéressant, qui passe de "haha mon père est trop le meilleur" à "lol j'adore être un petit con" pour finir sur "damn, ma vie c'est vraiment de la merde, ok comment je fais pour ne pas mourir maintenant"

    Le marathon Harry Potter : fait !

     

     

    On a fini par enchaîner sur le sept, ou plutôt LES sept, où j'ai passé mon temps à dire "Mais bordel, décoiffez Harry, ça-ne-va-à-personne-la-raie-au-milieu !!" (De toute façon Harry il est le plus beau dans le trois).

    Le marathon Harry Potter : fait !

     

    Ah et aussi, j'adore la relation Harry/Hermione. Dans ma prime jeunesse, je râlait parce que je voulais qu'ils finissent ensemble, mais en fait, non. C'est très bien comme ça. Parce que pour une fois, le personnage féminin principal n'est pas juste là pour agrémenter la vie amoureuse du héros. Et qu'en plus, leur relation est juste géniale. Ils sont super complices, et toutes leurs scènes à deux sont pleines de compréhension mutuelle, surtout dans les derniers opus. Je veux dire, quand Hermione pleure sur l'épaule d'Harry dans le six, quand ils dansent ensemble dans le sept... C'est tellement la preuve aux yeux du monde entier que l'amitié fille-garçon, ça existe et c'est cool ! 

    Le marathon Harry Potter : fait !

     

     

    Nous avons donc terminé notre furieux marathon. Après,on avait tellement pas envie que ce soit terminé qu'on a enchaîné sur quelques making-of (regardez-les, ils sont géniaux), mais on était vraiment mortes donc on a vite arrêté. 

     

    Donc, maintenant, que peut-on tirer de cette expérience très enrichissante ? Eh bien... Faisons une liste. 

    • C'est  quand même trop la classe de dire qu'on les a déjà tous vu d'affilée (enfin, ça dépend à qui tu parles. Je ne sais pas si ta prof de SVT sera très impressionnée.)

    Le marathon Harry Potter : fait !

     

    • Tu as beau adorer les films, à un moment tu trouveras ça long. Mais généralement ça passe assez vite, un petit match de Quidditch et tu es de nouveau à fond dedans. C'est aussi pour ça que le faire en deux jours, c'est bien ! 

    • Je conseille de voir les vidéos de critique de Durendal sur les films avant le marathon (et avant le jeûne HP), parce qu'il met bien en lumière les différences entre les réalisateurs qui se sont succédés, et qu'après c'est intéressant de les observer à son tour)

    • Prévoyez des couvertures, oreillers, etc, bref de quoi vous caler : passer 19 heures devant la télé n'est pas le meilleur cadeau que vous allez faire à votre corps, autant minimiser les dégâts. En plus, vous allez manger n'importe quoi. OOOOooh si vous allez en manger des popcorns ! Obligé.

    Le marathon Harry Potter : fait !

     

    • Je sais pas pourquoi, mais pendant le marathon tu as plus tendance à remarquer des détails dans les films que tu n'avais jamais remarqué avant (comme Lily qui dit "Always" à Harry, en écho avec les paroles de Severus quelques minutes avant dans le sept)

    Le marathon Harry Potter : fait !

     

    • Oui, on s'est fait le marathon en VO. Parce que l'accent british des acteurs me fait fondre, et que ça me perturbe un peu, les lèvres qui forment pas les bons mots quand les films sont doublés (oui je chipote, et alors ? C'est mon article. Na.). MAIS... La VF de la saga Harry Potter est vraiment très bonne. Parfois meilleure que la VO, à mon sens. J'ai grandi avec la VF, et la plupart des répliques me viennent en français plutôt qu'en anglais. Et franchement, parfois Harry est plus expressif en VF qu'en VO! Alors ne culpabilisez pas : HP en version française, c'est cool ! Faites vous plaisir et regardez la version avec laquelle vous serez le plus à l'aise. Tendresse et chocogrenouilles.

    • Si vous avez lu les livres, vous remarquerez plein de petits détails qui sont incompréhensibles pour les non-lecteurs ! Et c'est cool.

    • Vous aviez remarqué, vous, que l'histoire des Maraudeurs (le fait que Lupin, Pettigrew, Sirius et James sont en fait Moony, Wormtail, Padfoot et Prongs (Lunard, Queudver, Patmol et Cornedrue en VF)) n'est jamais expliquée dans les films ? Et pourtant Harry appelle Sirius "Padfoot" dans le cinq. Les non-lecteurs devaient être paumés.

    Le marathon Harry Potter : fait !

     

    • Je ne sais plus quoi mettre dans cette liste, ça doit vouloir dire qu'il serait temps que je me taise. Bonne journée à tous ! 

    Le marathon Harry Potter : fait !

     

    Potterement vôtre, 

     

    Chloé (alias Iolka)

     

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  • « Je crois en la mort, la destruction, le chaos et la cupidité. » 

    Titre : American History X 

    Réalisateur : Tony Kaye

    Pays d'origine : Etats-Unis

    Durée : 1h59 

    Année : 1998 (une très bonne année, soit dit en passant)

    Acteurs principaux : Edward Norton [Fight Club ;L'incroyable Hulk ; Peur Primale] ; Edward Furlong [Terminator 2  ;  Animal Factory]

    Notes : (parce que nous, les chiffres c'est pas notre truc, enfin surtout Manon) ♦Allociné = Presse : ♥♥♥♡♡ (2,9) / Spectateurs : ♥♥♥♥♡ (4,5) ♦ Imdb : 8,6/10 ♦ Rotten Tomatoes : 83 %

    Synopsis : Derek, suite à l'assassinat de son père par un dealer noir, embrasse les thèses racistes d'un groupuscule de militants néo-nazis, et se met au service d'un dealer prônant la suprématie de la race blanche, il devient la tête de l'un des gangs dominants de sa ville. Il se retrouve condamné à trois ans de prison suite au double meurtre de deux délinquants noirs qui tentaient de voler sa voiture. Son jeune frère, Danny, influencé par l'idéologie de son aîné  tombe dans la spirale de la haine en l'absence de son modèle.  Cependant, à sa libération, Derek est un homme radicalement transformé qui va tenter d'empêcher son frère d'emprunter la même voie que lui.

    -AUCUN SPOILER NE SERA RÉVÉLÉ ICI, VOUS POUVEZ CONTINUER SANS (TROP DE) CRAINTES-

        Comment vous dire... Nous sommes toutes les deux d'accord, c'est une œuvre que nous adorons, vraiment. Aucun doute là-dessus, nous lui trouvons toutes les deux une immense valeur et en parler était une évidence dans nos jeunes têtes. On vous le conseille sans hésiter, sauf peut-être aux âmes sensibles. Il faut définitivement le voir, compris ?

    Pour chaque film, nous construisons toutes les deux une critique, une analyse, mais on vous prévient pour celle-ci, on est désolées mais elle risque d'être peut-être un peu redondante puisque nous sommes toutes les deux fans, mais normalement le contenu sera aussi détaillé et varié que possible. Let's get started !

     

    ♦ Manon ♦

    Edward Norton. Voilà un acteur bien trop peu mis en avant (le message codé c'est "JETEZ-VOUS SUR SA FILMOGRAPHIE !", au cas-où vous n'auriez pas compris). À mon sens pourtant, son talent est invraisemblable. Jamais avant lui je n'avais eu autant d'admiration pour un jeu, et c'est grâce à sa performance que ma vision des films a changée.

       Il est incroyable, bouleversant. Les sentiments qu'il inspire envers le héros, véritable monstre puis grand frère sincère et repenti, sont très complexes. Personnellement je l'aime. Il me terrifie dans sa période de grand méchant (et ne voyez aucune ironie ici, c'est vraiment un malade) puis il m'émeut profondément, dans sa quête sincère de rédemption d'un homme changé voulant sauver celui qu'il aime le plus au monde.À présent, le film. Il est dérangeant. Perturbant. Vraiment. Il n'est pas excessivement violent pourtant (sur le plan purement physique), certaines scènes sont très (très, très) choquantes mais elles n'envahissent pas le film. C'est une torture pernicieuse, psychologique qui nous vole notre air et qui nous étouffe dans cet univers toxique. Certains plans, qui peuvent paraitre anodins au premier abord, sont, de plus, extrêmement percutants. Un fixe notamment (héhé, j'ai bien choisi ma photo les enfants), simplement Derek avec un sourire affreusement malsain et une croix gammée abominable sur le pectoraux, suffit à poser toute l'ambiance. Avec du recul, on réalise beaucoup mieux la puissance de ce qui nous est montré, la réalité qui apparait semble bien loin de la notre, et pourtant elle est ce qu'elle est : une réalité. L'insécurité permanente, l'ambiance de tension dangereuse nous donne l'impression, à juste titre, qu'à la moindre étincelle tout peut s'enflammer dans un climax sanglant. Et la fin n'en est que la confirmation irrévocable.

        C'est à un rythme effréné que nous suivons l'intrigue, et avec un besoin viscéral que nous voulons voir les deux frères s'en sortir.le spectateur est tenu en haleine à chaque instant et il est tout simplement impossible de décrocher une seule seconde. Leur relation est magnifique, parce qu'en effet, malgré tout, ils sont aussi unis que deux êtres puissent l'être, et le besoin mutuel qu'ils ont l'un de l'autre transparait parfaitement. Le rôle de Danny est également superbe et parfaitement interprété, le petit caïd qui veut devenir grand, qui n'est pas spécialement à sa place mais qui agit comme si c'était le cas. Très touchant dans la représentation du mec paumé, il incarne tout autant le film que son aîné. 

        Ensuite, il est, esthétiquement parlant, très intéressant. L’alternance entre le noir/blanc et la couleur lui donne une véritable unité. Les flashbacks sont sombres, à l'image des souvenirs qu'ils illustrent, le présent est en couleurs, mais elles sont chaudes et étouffantes, non synonymes d'espoir mais bien de malheur. Choisir une bande son discrète est audacieux, mais elle reflète la colère ambiante, et n'empiète pas sur ce qui se dit, permettant ainsi de se concentrer sur l'impact des dialogues. Les mots sont prononcés par des personnages effacés derrière des idées qui les dominent, une haine qui les ronge tellement mesquinement qu'ils ne voient plus qu'à travers elle. Enfin, ce n'est pas parce que ce film montre différentes formes de violences : idéologiques, physiques, mentales, qu'il est une dénonciation des nazis par exemple, ce serait bien trop réducteur. Ce sont les dégâts engendrés par la haine qui sont au centre du film, et la difficulté de la vaincre, car elle est omniprésente, dans les quartiers, les prisons, les gangs.

       Pour moi, American History X est poignant. C'est un tour de maître juste et qui m'atteint droit au cœur. Une fois vu il vous change, il laisse une trace indélébile, se haïr n'engendre que la folie et on le comprend à merveille ici. C'est un chef-d’œuvre d'une profondeur précieuse, je vous le recommande VIVEMENT.

     

    « Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie. »

     

    ♦ Prongs ♦

      American History X est sûrement un des premiers films qui m'a vraiment « dérangée », j'entends par là que j'ai repassé en boucle certains passages dans ma tête jusqu'à avoir un avis dessus. C'est un des premiers films qui m'a fait réellement réfléchir pendant des heures et des heures, si bien que je n'arrive toujours pas à émettre un avis clair et concis dessus.

    ♦ 

      Au sujet de la réalisation, c'est définitivement pas le sujet que je maîtrise le mieux, celui sur lequel j'ai le plus de connaissances, ni ce sur quoi je porte le plus d'attention. Donc, si j'en viens à parler de réalisation, c'est réellement qu'elle m'a marqué, que certaines scènes sont gravées dans ma mémoire non pas seulement pour ce qui s'y passe, mais réellement pour l'image. American History X est le parfait exemple. Il y en a réellement quatre qui me viennent en tête dès que l'on évoque ce film. Comme Manon, le plan fixe sur Derek qui avance dans la rue avec la croix gammée bien en vue. La scène juste avant du meurtre des deux voleurs, celle où on voit Danny lâcher sa fumée de cigarette sur un lycéen noir, et la scène finale évidemment. Ce sont toutes des scènes marquées par une extrême violence, et une haine profonde, donc assez logiquement elles restent en tête, mais la réalisation est faite pour marquer d'avantage cette haine et c'est très bien fait. 

      Autre point fort du film, les personnages. Autant Derek , raciste repenti, que Danny, un garçon perdu qui veut suivre les traces de son frère. Je trouve le personnage de Derek très bien construit, les flashbacks ne sont pas là juste en décoration, ils servent à la construction du personnage, ils permettent d'avoir une vue dégagée sur qui il était et qui il est maintenant. Même physiquement, on peut voir le décalage entre le crâne rasé qui donne un côté très dur et les cheveux un peu plus longs, qui adoucissent son visage. Tout est extrêmement bien travaillé pour soulever les questions de haine, de seconde chance, du modèle du grand frère, et tout ça est magnifiquement porté par le duo d'acteurs.

     

    « La haine est une saloperie. La vie est trop courte pour passer son temps à avoir la haine, ça n'en vaut pas la peine ... »

     

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