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Par Prongs le 5 Décembre 2018 à 12:29
Étant depuis plus de trois mois maintenant loin de la France, je vois sortir au cinéma plein de films français que j’ai très très envie de voir, mais c’est impossible, les cinémas irlandais ne distribuant pas vraiment les films français. Je me suis donc plongée dans la liste des films français que j’ai vu et adoré, et en regardant ma liste, la phrase « les films français, c’est nul » m’est encore plus incompréhensible. Parce que non, les films français ne sont pas nuls, il y en a pas mal, c’est vrai, mais il y en a largement plus qui sont fantastiques. Voici donc un petit échantillon de ma sélection, on n’y retrouve pas tous mes films français préférés, parce que pour certains, je vous en ai déjà parlé (par exemple la promesse de l’aube) ou parce que beaucoup trop classiques à mes yeux pour vous en parler encore et encore (polisse, Astérix et Obélix mission Cléopâtre). Ceci étant dit voilà 6 films complètement différents, mais tous Français et tous géniaux.
Huits Femmes, de François Ozon (2002)
Avec Danielle Darrieux, Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Emmanuelle Béart et Fanny Ardent
<< Années 1950, une famille bourgeoise se prépare à fêter nöel. Mais la découverte du maître maison mort bouleverse les plans. Autour de lui, huit femmes, avec chacune un secret et un mobile. L'une d'entre elle est la meurtrière mais laquelle? >>
Seul disponible sur netflix à ma connaissance, 8 femmes est une merveille cinématographique (rien que ça). Adapté d’une pièce de théâtre, il en a les codes, avec des rebondissements pas possibles, un jeu très dramatique, une focalisation sur ces 8 femmes et 8 femmes seulement. Il y a un vrai travail sur l’image, notamment avec les couleurs au niveau des robes qui même si vous n’êtes pas sensible à ce genre de chose, vous remarquez forcément dû au contraste. Le casting est sans surprise excellent, Catherine Deneuve, on peut critiquer la femme, mais il faut admettre qu’en tant qu’actrice elle est irréprochable, Danielle Darrieux est excellente, mais si je ne devais en retenir qu’une ça serait Isabelle Huppert, une de mes actrices françaises préférées. L’intrigue est vraiment bien faite, les révélations nombreuses ne font jamais tâches ou trop, les parties chantées sont surprenantes et souvent étrange, mais ça marche. J’ai beaucoup aimé le dénouement final, c’était surprenant et bien pensé. Seul point négatif du film, à un moment le personnage de Suzon fait une révélation plus que choquante et tout le monde s’en fout, c’est-à-dire qu’on n’en parle plus du tout. Malgré cela, huit femmes reste un très bon film, qui ne ressemble à aucun autre et qu’il faut avoir vu, juste pour l’expérience que c’est.
Carbone, de Olivier Marchal (2017)
Avec Benoit Magimel, Gringe, Michael Young, Laura Smet et Gerard Depardieu
<< Antoine Rica est menacé de perdre l'entreprise familiale. Avec son expert comptable il a l'idée d'une fraude à la TVA sur la taxe carbone. Pour cela il s'associe avec deux frères habitués aux arnaques. Mais les choses dégénerent rapidement. >>
Je trouve que c’est un style assez rare en France le thriller policier. On en a, mais pas avec ce style très angoissant très étouffant. Je me rappelle qu’à l’époque (c’était y a un an et je parle d’époque.) In the panda avait fait une critique où il disait que l’effet de montée en pression qui éclate avec le final était un peu gâché par le fait que dès le début, on sache le final. Je ne suis pas vraiment d’accord avec ça, c’est-à-dire que oui le film aurait peut-être été encore plus angoissant sans cette révélation dès le début, mais l’effet est toujours bien présent. Je trouve que le film est très bien rythmé et très bien découpé entre la partie idée, mise en place, découverte et dégringolade. Le plan est vraiment bien expliqué ce qui est franchement super cool parce que dans les films reliés à la banque et aux arnaques à la banque/état, il y a le risque que la partie plane soit trop ennuyeuse ou bien faite, mais tu ne comprends rien. Ce qui en soit n’est pas capital pour comprendre le film, mais quand même plus agréable et dans Carbone, on comprend bien. Les acteurs sont géniaux, mentions spéciales pour : Gringe, première raison pour laquelle je suis allé le voir et qui fait parfaitement le job même si peut être le personnage est un peu trop dans sa zone de confort & Michael Young, qui pour le coup n’est pas dans sa zone de confort, et pour citer In The Panda « donnez des rôles sérieux à Michael Young » parce que diable qu’est-ce qu’il est convainquant. Vous l’aurez compris, j’ai adoré ce film et le fait que le genre soit assez rare en France le rend encore plus spécial.
Les enfants du marais, de Jean Becker (1999)
Avec Jacques Villeret, André Dussolier et Jacques Gamblin
<< Dans les années 1920, Riton, un benêt grassouillet, élève seul ses trois jeunes enfants nés d'un premier mariage. Son voisin et ami Garris, rescapé de la Première Guerre mondiale, veille sur lui. Ensemble, ils vendent du muguet, des champignons et des escargots et jardinent aussi chez des particuliers. Un jour, Garris fait la connaissance de Marie, une ravissante et espiègle employée de maison. >>
Film préféré de ma mère, j’ai un attachement tout particulier pour ce film, du fait que depuis ma naissance elle y fait référence tout le temps notamment avec une réplique du film « ah ben, j’suis bien content d’être venu », des références que j’ai comprises il y a seulement deux ans en regardant le film avec elle. Les enfants, regardez les films préférés de vos parents avec eux. Les enfants du marais est le parfait film familial, qui joue sur la nostalgie et les bons sentiments. Les personnages sont très attachants, Henri Pignol particulièrement puisqu’il est joué par Jacques Villeret et je pense que peu importe l’âge qu’on a, Jacques Villeret a une place spéciale dans notre cœur parce qu’il nous a forcément marqué dans un film ou que juste sa personne est attachante (+ il est la représentation de François Pignon et ça ce n’est pas rien). Mon personnage préféré reste celui d’André Dussollier, vieil homme excité par l’aventure (= pêche à la grenouille, chacun ses aventures). Point bonus pour Eric Cantona qui est hilarant. La fin est très triste mais aussi très belle, à l’image du film. Regardez ce film avec votre famille, vous ferez plaisir à ma mère.
La cage dorée, de Ruben Alves (2013)
Avec Rita Blanco, Joaquim de Almeida, Barbara Cabrita et Chantal Lauby
<< Maria et José Ribeiro, d'origine portugaise, vivent à Paris où tout le monde abuse de leur gentillesse. A la mort de son frère, José hérite notamment d'une maison au Portugal. Mais une condition vient avec le testament, aller vivre au Portugal pour faire vivre l'entreprise familiale. Mais l'entourage de Maria et José n'est pas prêt à les laisser partir, et va donc imaginer comment les faire rester. >>
Bon, alors ce film est particulier. Je pense pouvoir dire objectivement que c’est un bon film, mais en même temps, je suis fortement influencée par le fait qu’il parle de l’immigration portugaise et donc traite toute la culture portugaise mélangé à celle française, cette double culture qui est la mienne. C’est simple, je pense que j’aime autant ce film parce qu’il y a vraiment beaucoup de scènes qui me font penser à ma famille. Mais je pense quand même pouvoir dire qu’en-dehors de ça, c’est une bonne comédie. Après, c’est peut-être parce que je voie le vrai derrière les scènes clichées, particulièrement dans le personnage de la mère. Il joue beaucoup sur les stéréotypes, mais je trouve qu’il ne tombe jamais du mauvais côté, comme beaucoup de comédies françaises actuelles. Après, c’est peut-être parce que je voie le vrai derrière les scènes clichées, particulièrement dans le personnage de la mère. En dehors de l’aspect comédie, je trouve que le film transmet très bien ce déchirement entre deux pays et l’envie de retrouver son pays, avec notamment deux chansons l’étrangère de Linda De Suza parfaite illustration du déchirement et O Prece (mon fadho préféré de tous les temps) parfaite illustration de finir sa vie au Portugal. La scène finale est un peu un rêve pour moi, je veux cette maison au bord du Douro pour faire ce genre de repas. Alors peut-être que si je regardais le film-là tout de suite, je lui trouverai plein de cliché à la limite du racisme ordinaire, mais dans mes souvenirs le film dose bien les clichés (qui sont basés sur une réalité) et illustre vraiment bien le sentiment d’immigrés portugais, c’est pourquoi je pense que c’est une bonne comédie française.
Jack et la Mécanique du coeur, de Mathias Malzieu et Stéphane Berla (2014)
<< À Édimbourg, en 1874, Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. La sage-femme le sauve en remplaçant son cœur affaibli par une horloge. Jack survivra à condition de ne pas éprouver d'émotions fortes : pas de colère et, surtout, ne pas tomber amoureux. Mais une femme à lunettes, petite chanteuse de rue, touchera le cœur de Jack qui se lancera dans une quête amoureuse qui le mènera d'Écosse jusqu'en Espagne. >>
Last but not least, un film d’animation. Pour commencer, la meilleure chose à propos de ce film : la bande son. Le groupe Dyonisos est aux manœuvres et quelle joie d’avoir découvert ce groupe grâce à ce film. Toutes les musiques sont excellentes et s’inscrivent parfaitement dans le film, mention spéciale pour « le jour le plus froid du monde » introduction merveilleuse que je ne me lasse toujours pas d’écouter des années après. Et comme si ce groupe ne suffisait pas, Grand Corps Malade prête sa voix à Joe, l’antagoniste du film et offre un slam merveilleux avec « thème de Joe ». Rien que pour la BO regardez ce film. Et aussi pour l’histoire. Je ne vais pas vous mentir, j’ai trouvé le rythme très étrange, parfois légèrement ennuyeux. Le film est complètement décalé de part son idée de base, mais aussi dans son exécution, mais étrangement, c’est pour ça aussi que je trouve qu’il vaut le coup, parce que c’est une vraie œuvre qui se déroule devant nos yeux, un vrai projet avec de vraies intentions. Ca ne ressemble à rien d’autres et ça reste en tête, j’irai peut-être même jusqu’à dire que c’est un classique qu’il faut avoir vu.
Voilà ma petite sélection de films français à voir ou à revoir. Et vous quelles sont vos recommendations en terme de films français?
6 commentaires -
Par Prongs le 28 Août 2018 à 19:21
Lucky you, aujourd'hui je reviens pour vous parler de plusieurs films qui peuvent directement rejoindre votre pile de films à regarder. Comme vous le savez si vous avec lu notre tag cinéma, j'adore les biopics, c'est mon genre de film préféré et c'est pourquoi je vous présente uniquement des biopics aujourd'hui ! Par pure bonté d'âme, je vous indique même s'ils sont disponibles sur netflix, ne me remerciez pas.
♦ Les indétrônables ♦
Pour commencer je vais vous parler de mes biopics préférés, les biopics qui dominent tous les autres et qu'il faut absolument voir. Je ne vous parlerais pas de Nowhere Boy, ni de La promesse de l'aube, bien qu'ils aient totalement leurs places ici, pour la simple et bonne raison que je vous en ai déjà parlé dans cet article et celui ci.
Unbroken de Angelina Jolie
2014 - 2h17
Avec Jack O'Connell, Miyavi, Garret Hedlun
Louis Zamperini, coureur olympique de renom, est à bord d'un avion qui s'écrase en mer lors de la seconde guerre mondiale. Faisant parti des rares escapés, il survit 47 jours en mer avant d'être capturé par la marine japonaise.
On commence avec mon biopic préféré, le biopic des biopics, celui qui m’a réalisé à quel point j’aimais ce genre de film, Unbroken. J’ai regardé ce film en premier lieu pour voir Jack O’Connell dans un autre rôle que celui de Chris dans Skins, et quelle révélation mes amis ! Je trouve son jeu d’acteur impeccable, il apporte une autre ampleur à certaines scènes et joue les trois parties du film (coureur, naufragé, prisonnier) à merveille. J’avais un peu peur que la partie en mer soit trop longue, pas assez dynamique, mais au final pas du tout. Même si je garde une préférence pour la dernière partie du film quand il se retrouve prisonnier, pour la relation qu’il a avec son geôlier Mutsuhiro Watanabe. Sans vous en dire trop, je trouve que cette relation et notamment la manière dont elle finit (ce qu’on apprend à la fin du film quand les scénaristes nous le révèlent par des messages et des photos du vrai Louis Zamperini) illustre un sujet que je trouve très intéressant sur les crimes de guerre, les questions de remords et de moral là dedans. En termes de réalisation, ce n’est pas le meilleur que j’ai vu, notamment pour les coupes que je trouve parfois trop abruptes et mal placées, mais c’est un détail comparé au reste. Si vous devez n’en regarder qu’un, regardez Unbroken.
Lion de Garth Davis
2016 - 2h
Avec Dev Patel, Nicole Kidman et Rooney Mara
Saroo à cinq ans lorsqu'il se retrouve seul dans un train l'emmenant à des milliers de kilomètres de sa famille. Le petit garçon passent des mois d'errance, puis est finalement recueilli dans un orphelinat et est adopté par un couple d'Australiens. 25 ans plus tard, Saroo pense toujours à sa famille en Inde, et essaie grâce à quelques souvenirs, de retrouver son village grâce à des photos satellites sur Google Earth.
Je pense que vous connaissez ce biopic qui a fait beaucoup de bruit à sa sortie, à juste titre. Lion réunit pour moi toutes les qualités d'un bon biopic et d'un bon film réunies. L'histoire est captivante, les personnages semblent réels, le rythme est bien mené, la narration est fluide. Tout le passage où l'on suit Saroo enfant est déchirant, l'acteur qui l'interprète est fantastique. On ressent énormément d'empathie pour Saroo, enfant et adulte, on veut le voir réussir. Les dernières images du film sont magnifiques, il y a des réflexions très intéressantes, notamment celle sur l'adoption de la mère adoptive de Saroo, interprété par Nicole Kidman. Je me rends compte que j'ai très peu de chose à dire sur ce film, parce que je n'en retiens que du positif, et qu'au bout d'un moment, on tourne vite en rond à répéter que tous les points du film sont fantastiques. Regardez Lion.
Total Eclipse de Agnieszka Holland
1997 - 1h42
Avec Leonardo DiCaprio & David Thewlis
La vie de Paul Verlaine se retrouve complètement chamboulée quand le jeune Arthur Rimbaud y fait son entrée. Entre les années 1871 et 1873, les deux poètes vécurent une liaison passionnée et tumultueuse.
Réalité/fiction, n’étant pas une experte sur le couple je ne pourrais vous dire ce qui relève de l’un et ce qui relève de l’autre, mais le film colle parfaitement à l’image que mes profs de Français m’ont toujours donnée du couple. Le film arrive à merveille à nous plonger au cœur de cette histoire d’amour plus que tumultueuse. On voit tantôt par les yeux de Verlaine, fasciné par Rimbaud, mais désemparé face à son attitude, tantôt dans ceux de Rimbaud, rejetant les codes de la société et ressentant parfois de la piété pour Verlaine. Mais le film raconte bien plus qu’une simple histoire d’amour, déjà parce qu’elle n’a rien de simple, mais également parce qu’elle en révèle beaucoup sur ces deux poètes qui ont marqué la France de leurs œuvres. Leonardo Dicaprio et David Thewlis jouent à merveille, sans surprise. Leur duo est assez improbable, à l’image du duo Rimbaud/Verlaine. Même si David Thewlis est fabuleux, le jeu de Dicaprio est quand même à relever parce qu’il incarne parfaitement les crises de folies de Rimbaud et la scène où il demande à Verlaine de ne pas le quitter quand il part en bateau est une de celle qui m’a le plus marqué, tous films confondus.
♦ Des biopics, encore plus de biopics ♦
Parmi ces biopics, il y en a que j'ai vraiment beaucoup aimé, qui ont loupé de peu la catégorie des indétrônables, et il y en a que j'ai beaucoup moins aimé, mais j'ai décidé de vous en parler quand même parce que je considère que même un biopic qui ne m'a chamboulé est quand même très intéressant puisqu'il raconte une histoire vraie et donc je trouve ça bien de les mettre en avant, parce que qui sait, il pourrait vous chambouler vous. Pour vous donner une idée, je pars de celui que j'ai le moins aimé jusqu'à celui que j'ai le plus aimé.
Pour ne pas que l'article soit trop long, je ne vais pas parler du Pianiste de Roman Polanski, de The Danish Girl de Tom Hopper et de Yves Saint Laurent, de Jali Lespert que j'ai pourtant beaucoup aimé mais que je pense un peu plus connu. Je ne vais également pas parler de 127 heures de Danny Boyle, ni de Sully de Clint Eastwood et d'une merveilleuse histoire du temps de James Marsh, qui mériteraient pourtant presque d'être dans les indétrônables pour moi, mais cet article est déjà beaucoup trop long, et il me semble que ces trois films ont déjà une certaine popularité. Dans tous les cas, ces six films sont à voir également. Coach Carter et Waffle Street sont également des biopics sympa disponible sur netflix, très américain dans l'idée prônée et la manière de tourner les choses, mais on passe un bon moment devant.My week with Marilyn de Simon Curtis
2011 - 1h39
Avec Eddie Redmayne, Michelle Williams et Emma Watson
Eté 1956, Marilyn Monroe tourne le prince et la danseuse en Angleterre. Ce même été, Colin Clark qui rêve de devenir cinéaste, réussi à décrocher un job d'assistant sur le plateau. Quarante ans plus tard, Clark écrit deux livres, le premier "The Prince, the Showgirl and Me" où il passe sous silence une semaine de tournage, pour la raconter dans son second livre "une semaine avec Marilyn". Le film mélange les récits des deux livres pour offrir un portait de Marilyn sur le plateau de tournage, et en même temps Marilyn au travers de sa relation bref et intense avec Colin.
My week with Marilyn est sûrement le biopic que j'ai le moins aimé de tous ceux que je vous présente, et même je pense avoir passé un meilleur moment devant Waffle Street. En réalité, je pourrais presque dire que je n'ai carrément pas aimé My week with Marilyn. Pourtant, ce film dispose de deux atouts majeurs selon moi, un récit basé en grande partie sur Marilyn Monroe, une femme qui m'a toujours fasciné, et surtout Eddie Redmayne, un de mes acteurs préférés, en acteur principal (d'ailleurs vous le retrouvez dans deux autres biopics : Une merveilleuse histoire du temps et the danish girl). Malgré cela, le film ne m'a pas plu. Je trouve qu'il y a un problème de rythme, de narration et qu'hormis la scène de la danse, Michelle Williams n'arrive pas à transmettre tout le charisme de Marilyn Monroe. Je le mets quand même dans cet article, car qui sait, il pourrait vous plaire et que quand même, l'histoire offre une facette de Marilyn assez intéressante.
Walt avant Mickey de Khoa /disponible sur netflix/
2015 -2h
Avec Thomas Ian Nicholas, Jon Heder et David Henrie
Ce film raconte la vie de Walt Disney de 1919 à 1928, de son enfance, passant par ses premiers courts-métrages, à la création de sa compagnie la Walt Disney Animation Studios et la création de la célèbre souris Mickey Mouse
Walt avant Mickey est un très bon biopic et un film assez moyen. Ce que je veux dire par là est que l'histoire est très intéressante, on plonge réellement dans la vie de Walt Disney et je pense que dans un monde où Disney a tellement de place (en terme de film, mais aussi en terme d'impact sur la culture), il est recommandé de voir ce film, où d'en-tout-cas, connaître le background de cette énorme industrie qu'est Disney. Personnellement, et je pense ne pas être la seule dans ce cas, je connaissais très peu de choses sur l'homme à l'origine de cette compagnie. Ce film m'a permis d'en apprendre plus, mais également (et surtout) de réaliser le nombre de personne impliqué. Le problème avec l'histoire, c'est qu'elle ne retient souvent qu'un nom, le nom du "génie". Or un génie ne se fait jamais seul, il a pu être génie, car un jour des gens ont cru en lui et l'ont aidé à s'accomplir. Ce que j'aime dans les biopics (notamment dans la série Genius dont je vous parlerais dans un autre article), c'est qu'ils mettent en lumière ces gens. Dans ce film, on peut donc voir tous les collaborateurs de Mickey et ce qu'ils sont devenus. Aucun n'a eu son succès, mais ils ont tous accomplis des choses importantes et c'est pour moi la chose la plus intéressante du film. Après, en terme de narration, je trouve que le film peut paraître assez lent, la manière dont s'est filmé ne donne pas l'impression qu'il a été tourné en 2015, mais au milieu des années 2000. Cela n'empêche que si ce n'est pas le film le plus divertissant, il est en tout cas, très instructif.
La femme la plus détestée des Etats Unis de Tommy O'Haver /disponible sur netflix/
2017 - 1h31
Avec Melissa Leo, Josh Lucas et Vincent Kartheiser
Madalyn Murray O'Hair est une figure majeure de l'athéisme américain. Toute sa vie elle s'est battue pour la séparation de l'Etat et de l'Eglise, au travers de son association American Atheists. En 1955, elle se fait enlever avec son fils et sa petite fille. Le film retrace sa lutte, son enlèvement et l'enquête policière.
Je suis très mitigée sur le choix de narration du film, à savoir qu'on part de l'enlèvement et que grâce à des flash-back, on retrace la vie de Madalyn Murray O'Hair. J'ai vraiment adoré découvrir toute la vie de cette femme, très controversée (les détournements d'argent ce n'est pas jojo), mais qui m'a fasciné dans cette lutte pour la laïcité dans les écoles, et pour s'être imposé comme athée à une époque où ca lui a valut le titre de femme la plus détestée des Etats-Unis. Ses luttes sont fascinantes, et c'est la raison pour laquelle j'aurais aimé plus de moments sur ses réelles convictions, sur ses valeurs. Le film étant assez court, au final nous n'avons qu'une présentation rapide de tout cela pour ensuite passer aux controverses, et l'autre partie du temps se concentre sur l'enlèvement. Ces parties ne sont pas inintéressantes, mais je pense que le film aurait été encore mieux si la partie valeurs avait été plus développée. Ca reste pour moi un bon film, très intéressant parce que personnellement, je ne connaissais pas du tout cette femme.
Julie & Julia de Nora Ephron /disponible sur netflix/
2009 - 2h03
Avec Meryl Streep, Amy Adams et Stanley Tucci
Julia Child a changé pour toujours la façon de cuisine de l'Amérique. On la retrouve en 1948, à Paris, alors qu'elle n'est encore qu'une Américaine anonyme. Cherchant une occupation, elle se prend de passion pour la cuisine française. 50 ans plus tard, Julie Powell se sent dans une impasse, elle décide alors de se lancer un défi: en un an, elle devra cuisiner les 524 recettes du livre de Julia Child, et créait un blog pour relater son expérience.
À ma grande surprise, j'ai beaucoup beaucoup aimé ce film. Soyons honnête, j'ai cliqué dessus seulement pour Meryl Streep (je n'avais même pas reconnu Amy Adams) et parce que j'avais besoin d'un film sur lequel je n'avais pas à totalement me concentrer. Et bien, ce fut un très bon choix ! L'histoire est assez originale, qui aurait cru qu'un film de deux heures sur la nourriture aurait pu être aussi divertissant ? On suit deux femmes à deux époques totalement différentes qui sont toutes aussi passionnantes. J'ai adoré découvrir Julia Child et sa lutte pour apprendre la cuisine française, à une époque où cela été uniquement réservé aux hommes. J'ai trouvé Julie Powell exaspérante sur certains points, mais je me suis réellement prise de passion pour son défi. Je trouve que le film a un très bon rythme, qu'il alterne bien les deux époques et que la narration est très bien menée. En revanche si je peux vous donner un conseil, ne le regardez pas en VF. Que vous soyez fan de VF ou non, le doublage de Meryl Streep est insupportable pour les oreilles croyez moi.
Life de Anton Corbijn
2015 - 1h51
Avec Robert Pattinson et Dane DeHaan
Un jeune photographe qui cherche à se faire un nom croise un acteur débutant et décide de lui consacrer un reportage. Cette série de photos iconiques rendit célèbre le photographe Dennis Stock et immortalisa celui qui allait devenir une star : James Dean.Encore une fois, je me suis lancée dans ce film parce que j'aime beaucoup le jeu de Robert Pattinson. Je sais que pour certains, il souffrira à vie de l'image du vampire torturé de Twilight, qu'il interprète très bien par ailleurs, mais il est bien plus que ça. Il joue d'une manière assez envoûtante pour moi, ce qui fait que je m'attache très facilement aux personnages qu'il interprète. Life représente assez bien l'image que j'ai de Robert Pattinson, atypique, envoûtant, une pointe onirique. Mes souvenirs ne sont pas très frais, mais je me souviens avoir vraiment bien aimé ce film. Le rythme est certes un peu lent, mais c'est nécessaire pour porter l'histoire et je n'ai pas trouvé ça gênant. Dane DeHaan que j'aime également beaucoup interprète à merveille James Dean et le duo avec Robert Pattinson marche très bien. En terme d'histoire, ce n'est pas la plus intéressante de cette sélection, mais en terme de film, c'est un des meilleurs selon moi.
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Par Prongs le 13 Mai 2018 à 12:44
Nous les tops on aime bien ça (surtout Prongs en fait) et à l'occasion de la sortie d'Infinity War que nous avons toutes les deux adoré d'amour (réconciliant à l'occasion Prongs avec la cinématique de Marvel) nous avons décidé de vous partager notre top 20 des super-héros du Marvel Cinematic Universe (donc seulement présentés dans les films produits par Marvel Studio), pas juste dans Infinity War. Ça va être long du coup, on est partis.
Petit disclaimer : faites attention, il risque d'y avoir des spoilers, vous êtes prévenus, vous ne pouvez plus nous en vouloir !
Ps : En vrai c'est juste pour donner un ordre d'idée les places sont pas fixes, hormis les numéros 1, qui eux sont indétrônables.
Ps 2 : Ça a été vraiment dur à faire. Ayez de la compassion. Et Padfoot s'excuse d'avance du nombre incalculable de fois où elle utilise les termes "stylé" et "badass" dans toutes leurs déclinaisons possibles. Que voulez-vous, elle n'a aucun vocabulaire et a du mal a exprimer ses pensées. Soyez indulgents s'il-vous-plaît. Et si ça vous soule, rendez-le ludique en comptant le nombre de fois où ces mots apparaissent. Si si ça va être marrant j'vous assure. Allez, c'est parti.
Numéro 20
Prongs | Rocket
J'aime bien Rocket, particulièrement son développement dans ses relations que ça soit avec Yondu ou avec Groot, qui permettent d'avoir une vision un peu plus complexe du personnage. Seul, il a un peu ce rôle de distributeur de blagues pour faire rire le téléspectateur, parfois un peu trop. Même si dans la plupart des cas ça marche sur moi, j'ai parfois du mal à voir au delà de cet aspect humoristique chez lui, ce qui explique qu'il est à la dernière place de ce top.
Padfoot | Falcon/Bucky
Oui, j'en ai mis deux. Oui c'est de la triche, oui j'avoue tout, mais je me voyais mal ne pas les mettre. Je tient à me justifier par avance sur tout mon classement : je déteste hiérarchiser. Déjà parce que je ne sais pas choisir et ensuite parce que je sais que dès que j'aurais revu Captain America 2, Falcon ou Bucky remonteront dans mon top immédiatement. Je suis faible, que voulez-vous. Mais je me suis fait violence et il faut bien des derniers. Je ne me voyais pas en éliminer un des deux parce que je les adore tous les deux. Mais au vu de leur peu de place dans Infinity War et comme je n'ai pas vu les films qui les mettent en avant depuis longtemps et j'ai beau les trouver hyper stylés et adorer l'humour de Falcon, ils ne pouvaient pas, en tout cas pas maintenant, être plus haut dans le classement (oui ça ressemble à des excuses. Ce sont des excuses. Pardooooon)
Numéro 19
Prongs | Black Panther
Je suis assez mitigée sur le personnage de Black Panther. Je pense que la raison pour laquelle il est dans ce top est plus basée sur ce qu'il représente, que sur le personnage en lui même. A savoir donc le Wakanda qui est un univers avec lequel j'ai beaucoup accroché et Black Panther étant sa figure de proue, je ne peux que l'aimer. Mais en soit, même si le film est long et qu'il apparaît dans d'autres films Marvel, je trouve personnellement qu'il n'est pas encore très développé, il reste assez lisse à mes yeux. Après j'ai fais l'erreur de voir Black Panther en VF, et je sais qu'en VO il rend totalement différent, donc mon avis est susceptible de changer.
Padfoot | La sorcière rouge
Je la trouve réellement hyper stylée. Ses pouvoirs sont immenses et elle est super badass. Cependant, pour moi, elle n'est pas assez développée pour qu'elle ait réellement une place plus importante dans mon top. J'ai adoré la découvrir dans "l'ère d'Ultron", je n'ai que très peu de souvenir d'elle dans Civil War et je la trouve géniale dans Infinity War parce que j'ai adoré la scène où elle doit sacrifier son amour pour sauver le monde. C'est très niais dit comme ça, mais la scène est superbe, le personnage théâtral et le rendu très loin d'être mièvre, il créé une réelle tension dramatique que je trouve géniale. Mais, pour moi, il manque encore quelque chose. Je ne saurais dire quoi mais elle reste un peu trop en retrait, notamment parce que son passé est complètement bâclé dans L'ère d'Ultron alors que la sorcière rouge est un des personnages les plus puissants de Marvel.
Numéro 18
Prongs | Ant Man
L'univers Marvel c'est 19 films, donc j'admet que certains comme les premiers Iron-Man, les Gardiens de la galaxie vol. 1 ou Ant Man sont un peu dans les tréfonds de ma mémoire. Mais si l'intrigue et les images sont floues, les sentiments eux sont très clairs et je me souviens avoir vraiment bien aimé le personnage d'Ant Man. Je trouve qu'il a un côté assez décalé, en dehors de tout ce côté super héros super fort. On le voit lors de sa rencontre avec Captain America, une des seules scènes que j'ai apprécié de Civil War et ce n'est pas rien quand même. J'aime beaucoup son pouvoir, je trouve que son humour marche toujours bien, sa relation avec sa fille bien que pas grandement originale le rend attachant. Ajoutez à ça que j'aime beaucoup Paul Rudd, he is my number 18.
Padfoot | Rocket
En dehors du fait que Rocket et son cynisme me font extrêmement rire, je trouve que ce personnage est vraiment intéressant. En fait j'aimerai en savoir plus sur son passé, auquel il fait référence à plusieurs reprises. On comprend clairement qu'il a été un cobaye mais on ne sais pas pour quoi, pour qui etc... et c'est peut-être pour ça qu'il se trouve aussi bas dans mon classement : son passé n'est pas assez développé et ne me permet pas de m'attacher outre mesure au personnage parce que je ne le comprend pas entièrement. Mais j'adore son caractère qui le démarque quand même de l'esprit héroïque, qu'on retrouve dans les personnages Marvel en général, et sa relation avec Groot. Et sa passion pour les prothèses me fait mourir de rire.
Numéro 17
Prongs | Hawkeye
Hawkeye je trouve que c'est vraiment un des personnages les moins respectés de la saga par les producteurs. On en sait très peu sur lui, on a juste le droit à des petites scènes de "cc il a une maison dans la prairie avec sa femme et ses enfants". Mais malgré ce très peu d'informations sur le personnage, j'ai beaucoup d'affection pour lui. Il me semble que c'est le Fossoyeur de films qui, dans une de ses vidéos, dit à juste titre que Hawkeye c'est un peu le seul personnage auquel tu peux vraiment t'identifier parce que c'est le seul vraiment humain qui n'a pas une force extraordinaire. Le côté Maison dans la prairie j'ai trouvé ça un peu ridicule mais en même temps ça colle avec le personnage qui a vraiment cet aspect sympathique et bon. Et en plus j'adore les archers.
Padfoot | Drax
Drax me fait extrêmement rire. Vraiment. Dans les Gardiens de la Galaxie, les punchlines que j'ai le plus retenues sont les siennes, j'adore son premier degré et son manque de tact à toute épreuve. Au-delà de ça, il y a des moments où je le trouve vraiment touchant et d'autre carrément badass. Mais...c'est à peu près tout. C'est un super personnage, mais je n'ai pas un attachement autrement approfondi, parce que malgré son passé qui lui est évoqué en détail, je ne lui trouve pas une profondeur autre que la machine à blagues et je ne peux pas vraiment le mettre plus haut. Ce qui me donne l'impression que je devrai rendre justice à Bucky et Falcon et échanger leur place avec Drax, mais j'ai dit que je me tenais à ma liste finale alors je m'y tient. Et puis, sans mentir, j'ai la flemme de tout changer.
Numéro 16
Prongs | Groot
Parfois je me dis qu'on en fait peut être un peu trop pour ce personnage, qui concrètement n'est pas le plus développé et complexe de la saga. Et puis comme une fragile je succombe à l'effet "il est quand même trop mignon". Mais même si on met ça de côté, pour un personnage qui a en tout et pour tout, une seule réplique, il est quand même très bien fait. On arrive à s'attacher à lui, à voir au delà du côté mignon. Et puis j'aime beaucoup le développement de d'abord adulte, puis bébé et enfin adolescent. La partie adolescente m'ayant beaucoup fait rire. Ce n'est pas un personnage fou par sa personnalité ou ses actes, mais par le pari de "on va faire un arbre avec une seule réplique et il faut que le public s'attache à lui".
Padfoot | Ant-Man
En me re-penchant sur ce personnage, que j'avais beaucoup aimé au sortir du film, je me dis que le MCU avait besoin d'un personnage comme ça : un type normal, d'un âge moyen (je dis ça pour dissocier de Spidey), qui a une vie plutôt merdique, qui avait rien demandé et qui se retrouve avec un costume bien stylé et un savant un peu fou qui lui apprend à communiquer avec les fourmis. En fait, je trouve ça cool qu'un personnage comme ça, qui n'aspirait pas du tout à être un héros, si ce n'est pour sa fille, devienne un super-héros, parce que ça permet de plus s'identifier au personnage qui, à la base, n'a que des préoccupations assez communes qui peuvent être celles de tout un chacun (sauf peut-être le côté vol et prison je vous l'accorde). Je trouve son pouvoir très stylé et plutôt original (mon rêve de chevaucher une fourmi) et je trouve le personnage trop marrant, surtout son côté paumé. Bref, il est chouette Ant-Man.
Numéro 15
Prongs | Wanda
Sans vous mentir, c'est une assez grosse surprise pour moi d'avoir Wanda en quinzième position. Avant Infinity War, je n'aurai probablement même pas pensé à elle pour ce classement. A savoir que je n'ai pas du tout aimé L'ère d'Ultron, où son personnage est introduit, en partie parce que justement je trouve qu'elle et son frère sont très mal introduits et qu'ils ont la profondeur d'une petite cuillère, pour citer une vieille amie. Elle ne m'a pas convaincu dans Civil War également, où je l'ai trouvé facilement oubliable. Mais dans Infinity War, je trouve que c'est une de celles qui brille le plus. On voit l'étendu de son pouvoir dont je n'avais pas réalisé la puissance avant, et surtout ce n'est que dans ce film qu'apparaît vraiment sa personnalité, une réponse à la question "qui est la sorcière rouge ?". Je reste un peu déçue qu'ils n'aient pas exploité tout l'aspect folie présent dans les comics, mais je suis quand même convaincue par le personnage après Civil War.
Padfoot | Black - Panther
J'ai vu Black-Panther en de-spee (oui j'utilise le verlan et l'anglais en même temps, keskya) et dans des conditions catastrophiques (entendez par là : un film du film dans un cinéma, en VF, avec son et image nul.le.s, la tête des spectateurs et un black-out parce que le mec a du s'endormir à un moment) à minuit la veille d'Infinity War. Je dois avouer que ce n'était pas la meilleure manière d'apprécier pleinement le film. Mais je l'ai quand même beaucoup aimé. J'avais déjà trouvé Black Panther hyper badass dans Civil War. Mais alors dans son propre film, je le trouve fantastique : tout l'aspect tradition en communion avec la technologie hyper développée et le fait que le personnage tienne bien son rôle royal. Je reste assez d'accord avec Prongs sur le fait qu'il manque un peu de part sombre et de relief mais d'un autre côté, c'est cool d'avoir un personnage fondamentalement bon qui s'interroge sur le bien-fondé de l'action de son peuple. Et je trouve Chaldwick Boseman fantastique. Et puis bon, le symbole quoi les gars.
Numéro 14
Prongs | Drax
J'adore Drax. On retrouve un peu la même construction que Rocket, c'est à dire que c'est une machine à blagues Drax, et même s'il a un background établi, honnêtement ce n'est pas ça que je retiens du personnage. Ça me dérange moins que chez Rocket cet aspect blague non-stop parce que j'accroche beaucoup plus avec son humour. L'humour de Marvel c'est très variable parfois ils en font trop, parfois ils tombent un peu à côté. Mais avec Drax j'ai rarement eu ce sentiment, il me fait toujours beaucoup rire, rien que son rire me fait rire. Dans Infinity War, chacune de ses répliques m'ont fait rire. Je trouve que c'est suffisant pour le coup. Et je ne me remet toujours pas du fait qu'il soit joué par Bautista.
Padfoot | Okoye
Pourquoi est-elle avant Black Panther ? Parce que, mon dieu, enfin un personnage féminin qui me donne l'impression que je n'ai pas besoin de connaître son passé pour en imposer. C'est une guerrière, elle est badass, intelligente, canon et tellement stylée. Vous vous rappelez de "Fight like a girl" que j'ai présenté ? Okoye aurait totalement sa place dans cette galerie. Elle est loyale et dévouée en restant juste et lucide, je trouve qu'au delà d'être un simple soldat elle est vraiment un personnage clé du film et de la réussite de Black Panther. Sans elle clairement il ne s'en sortirait pas. Elle a un rôle de mentor et conseillère que j'apprécie parce que ça prouve qu'elle est loin d'être une simple machine à tuer. D'ailleurs, je veux pas faire ma féministe (héhé vous avez la blague ? Parce que j'suis féministe et tout...) mais, si on exclu M'Baku, sans sa mère, sa soeur et la cheffe de ses armées, Black Panther ne serai pas roi. Ce qui me permet de faire une superbe transition vers la numéro 13...
Numéro 13
Prongs | Banner/Hulk
Je ne sais jamais s'il faut dissocier Hulk et Banner ou les prendre comme une seule et même personne. Comme pour l'instant ils sont distincts dans les films, je vais faire pareil. J'appréciais Banner et Hulk mais sans plus. Je dirai que c'est Thor Ragnarok qui m'a fait vraiment aimé le personnage d'Hulk, et Infinity War qui m'a fait aimé celui de Banner. Déjà c'est dans Thor Ragnarok que Hulk développe une vraie personnalité autre que "pas content, taper" et je l'ai trouvé marrant et attachant dans l'idée de "on préfère Banner à moi". Et justement en parlant de Banner, c'est la question de se débrouiller par lui même sans Hulk dans Infinity War qui m'a fait l'apprécier. Ce n'est pas que je dénigre le personnage de Banner loin de là, mais c'est vrai que dans les autres films, c'est surtout de Hulk dont on avait besoin. Donc ces deux derniers films qui ont plus développé les personnalités de ces deux personnages qui n'en sont qu'un, mais vous avez compris, ont fait prendre une toute autre dimension à ce(s) personnage(s) et je trouve ça super.
Padfoot | Shuri
Oui j'ai mis trois personnages de Black-Panther à la suite. Et alors qu'est-ce qui m'en empêche ? Pas vous haha. Pardon. Mon complexe d'autorité revient. Bref. Shuri est un personnage fantastique et encore une fois une figure féminine forte. Pour ça, Black Panther est exceptionnel : il pallie deux problèmes principaux du MCU : la sous-représentation des super-héros noirs IMPORTANTS (et j'insiste parce qu'il y en a mais il sont souvent secondaires) et la sous-représentation des figures féminines fortes et des super-héroïnes IMPORTANTES avec un passé et un film à elle seule. (Vous comprendrez que j'en attend beaucoup de Captain Marvel, parce qu'on va ENFIN avoir un film avec une super-héroïne en personnage principal chez Marvel. On a beau dire ce qu'on veut sur les films DC, eux, ils l'ont déjà fait avec Wonder Woman. Qui d'ailleurs sauve les fesses de Superman et Batman, ces deux boulets, dans BvS mais c'est un autre débat). Et Black Panther fait des ses personnages des figures féminines noires fortes et indépendantes. Et ça, ça fait plaisir. Bref. Shuri est géniale parce que non seulement elle est hyper intelligente, genre vraiment intelligente, mais en plus elle est drôle, attachante, courageuse et elle a de l'esprit. Ses réparties sont fantastiques. C'est le genre de personnage que tu veux avoir pour amie et protectrice à la fois. Ajoutez à cela sa bienveillance, on ne peut que reconnaître là un bon personnage qui mérite d'être mis en avant par la suite. Et d'ailleurs il le font dans Infinity War, et ça, c'est chouette.
Numéro 12
Prongs | Quill
Je vais aller rapidement parce que je n'ai pas grande chose à dire d’extraordinaire. Je le trouve très marrant, pour moi les scénaristes ont bien dosé ce côté enfantin qu'il a, c'est rarement lourd. Je trouve qu'il a des côtés très attendrissants, son histoire d'amour avec Gamora est la seule, je répète la seule, de tout le Marvel Cinematic Univers que je ne trouve pas soit complètement inutile, soit sortie de nul part (hormis peut être celle de Captain et l'agent Carter et encore elle m'a pas énormément marquée non plus). On a le droit a de belles scènes entre les deux et c'est si rare pour moi dans Marvel des belles scènes d'histoire d'amour, que ça les rend encore plus appréciables. Et Chris Pratt est fantastique.
Padfoot | Dr Strange
Là on commence à arriver dans la partie où ça a été très très dur. Si les trois personnages de Black Panther sont plus bas dans le classement, c'est uniquement une question d'affection et d'attachement qui s'installent au fil des films Marvel. Raison pour laquelle Dr Strange, qui est un personnage que j'adore, n'est qu'à la 12ème place. Je trouve ce mec hyper stylé. Déjà j'aime bien l'humour un peu cynique qui se rapproche pas mal d'Iron-Man et son côté un peu Mr prétentieux-mais-je-peux-me-le-permettre-parce-que-je-suis-trop-badass (surnom beaucoup trop long par ailleurs). Et malgré sa construction qui paraît un peu basique, j'ai adoré le voir devenir un super-héros. Ses pouvoirs sont fabuleux, je veux sa cape (pour qu'elle me caresse la joue. Bizarre, vous avez dit bizarre ?), et j'aime Benedict Cumperbatch d'un amour profond et rien ni personne ne pouvais mieux jouer ce rôle selon moi. Et j'adore ce qu'ils ont fait avec lui dans Thor Ragnarok parce que c'est totalement raccord avec les comics : il apparaît tout d"un coup parce qu'il y a un problème (parce que ce mec à littéralement la solution à tout les gars il contrôle le temps bordel) et il repart aussi sec. Bref je l'adore et j'attend avec impatience de le revoir encore et encore.
Numéro 11
Prongs | Shuri
Again and again, voir Black Panther en VF était une mauvaise idée parce que le doublage de Shuri est franchement mauvais, ça lui donne un côté très bébête. Mais en passant outre, on peut vraiment apprécier le personnage à sa juste valeur. C'est vrai qu'on la voit peu comparée à d'autres personnages de l'univers, mais en ce laps de temps assez court je trouve qu'elle a très bien été installée. On arrive à la cerner et à s'attacher à elle très rapidement, plus qu'à Black Panther pour ma part. J'aime beaucoup sa passion pour son travail, sa loyauté envers son frère et le fait qu'on ait un personnage féminin qui brille par son intellect et sa curiosité. J'ai beaucoup d'espoir pour la suite de son histoire.
Padfoot | Black Widow
Je viens de revoir Avengers 1, et si j'ai eu un doute quant à sa légitimité aussi haut dans le classement (ça vous paraît pas haut mais moi si, trop de super-héros à classer) il a été aussitôt balayé. Ne serait-ce que par sa première scène dans le film où elle explose tout le monde et repars avec ses escarpins à la main. Je la trouve inspirante. Déjà, c'est un peu le premier personnage féminin du film et de l'univers Marvel auquel, en tant que fille, on pouvait s'identifier. Et malgré sa combi moulante d'une exemplarité douteuse, elle est vraiment badass. Je crois que je n'arrête pas d'utiliser ce mot depuis le début, mais j'adore le dire et c'est aussi ce qui me plaît dans les films de super-héros : être impressionnée parce que c'est badass. Et Black Widow, c'est vraiment ça : elle est impressionnante, extrêmement forte et indépendante et ça c'est chouette. Je regrette vraiment qu'il n'y ait pas de film sur elle seule ou au moins avec Hawkeye et qu'ils aient bâclé son passé en trois phrases dans Avengers et en deux flash-back dans L'ère d'Ultron. Cependant j'apprécie l'effort de lui avoir donné un peu plus de profondeur en lui créant un passé "trouble" dans le sens où on montre qu'elle n'est pas seulement une espionne sexy dans une combi moulante qui sait bien se battre. Et je trouve sa relation avec Banner/Hulk pas si nulle que ça finalement. J'ai beaucoup trop parlé, au suivant.
Numéro 10
Prongs | Faucon
On commence avec les personnages que j'aime d'un amour sans faille avec Sam Wilson. Ce qui est impressionnant avec Marvel c'est leur capacité à exceller dans l'introduction d'un personnage et à complètement foirer une autre (cc vif d'argent). Sam Wilson entre pour moi dans la première catégorie (j'adore sa scène d'introduction lors d'un jogging). Personnage assez secondaire, son temps à l'écran n'est pas énorme, mais il a suffit à me faire l'adorer. Je trouve qu'il est assez comparable à Hawkeye sur certains aspects, dans le sens où c'est un humain sans super force physique mais qui à l'expérience des combats (et des ailes super stylées au passage oui). Et comme Hawkeye ce qui est marquant chez Faucon c'est sa loyauté, il suivrait Steve Rogers jusqu'au bout du monde et ça depuis le début. Il a toujours des répliques venant dédramatiser les situations et bien que ça ne soit pas un personnage des plus extraordinaires, je trouve que c'est un personnage qui marche à chaque fois.
Padfoot |Banner/Hulk
J'aime beaucoup ce personnage parce que en dehors du fait que Hulk soit extrêmement fort/bourrin quand il tape sur tout le monde et marrant quand il tape pas sur tout le monde, je trouve intéressant que ce soit une entité à part, dans le sens où ce n'est pas le "dark side" de Banner mais vraiment un "autre". Et j'adore l'évolution de la relation qu'a Banner avec cet "autre" déjà parce qu'il ne la maîtrise toujours pas totalement et parce que je trouve que Banner en lui-même, qui est extrêmement intelligent, a beaucoup de recul dessus et je ne sais pas pourquoi mais j'aime bien le fait qu'il ait conscience de l'autre sans pouvoir le contrôler totalement. Et puis je trouve que Banner est hyper attachant justement parce qu'il aimerait se débarasser de cet autre. Et c'est hilarant quand il parle à Hulk, surtout dans Infinity War, où on se rend compte qu'il arrive aussi à se débrouiller sans lui. Bref je saurais pas trop expliquer pourquoi il est aussi haut dans le classement mais c'est surtout une question d'attachement je pense.
Numéro 9
Prongs | Bucky
Sa hauteur dans ce classement peut paraître surprenante, et m'a surprise moi même. A savoir que je n'ai pas franchement aimé le Soldat de l'hiver et que j'ai carrément détesté Civil War, et que c'est un peu les deux films où il est central. Honnêtement, j'ai même été un peu fatigué par toute l'intrigue soldat de l'hiver méchant doit retrouver le bon Bucky en lui. Et pourtant j'adore Bucky. J'adore le Bucky de base, celui qu'on voit dans le premier Captain America, je lui ai toujours trouvé un côté très attachant, le genre d'ami qu'on voudrait avoir. Et le Bucky post torture a aussi un côté très attachant, parce que forcément on a un peu d'empathie suite aux horreurs qu'il a vécu. Peut être que la raison pour laquelle je l'aime autant est un effet ricochet de mon amour pour son amitié avec Steve, qui est une des meilleurs de Marvel. Je ne sais pas, en tout cas j'aime beaucoup son personnage et je suis un peu déçue du peu de temps à l'écran qu'il a eu dans Infinity War.
Padfoot |Star-Lord
On commence à arriver sur mes chouchous. Star-Lord je l'aime d'amour pour trois raisons : il me fait rire, il me touche et malgré son côté gauche, il est stylé. Je suis d'accord avec Prongs, son côté enfantin est génial parce qu'il colle au personnage de l'enfant qui a jamais vraiment grandi parce qu'il a vu mourir sa mère. C'est ce côté enfantin qui selon les situations me touche ou me fait rire. Je trouve que son personnage est bien planté et tellement bien incarné par Chris Pratt. Et j'adore son côté old school avec la musique, les cassette, le walkman et mon rêve c'est de le voir danser en vrai devant moi. Une des scènes qui m'a le plus fait rire dans Infinity War c'est le choc culturel avec Spidey, j'en pouvais plus. Ah et je veux les mêmes gadgets que lui. En fait, j'aime beaucoup son développement du mec qui pense qu'à sa gueule au mec qui veut sauver la galaxie PARCE QU'IL EST UN DES CONS QUI VIT DEDANS (best punchlines ever, on l'avait jamais soulevé mais c'est quand même la meilleure des raisons pour sauver le monde) et sa relation avec Yondu est fantastique je l'adore, vraiment. Bref, je l'aime.
Numéro 8
Prongs | Okoye
Je bats des records en terme de personnages secondaires dans le haut du classement. Mais parfois ce qui pourrait être un désavantage, à savoir pas énormément de temps à l'écran, peut se révéler un avantage parce que justement les personnages doivent vite marquer les esprits et parfois (je dis bien parfois), ils marquent plus que les personnages principaux. C'est le cas pour Okoye que j'ai trouvé beaucoup plus badass (cc Padfoot) que Black Panther par exemple. J'adore son style, elle est vraiment impressionnante et si je disais que Black Panther représentait bien le Wankada, je trouve qu'Okoye le fait encore mieux. Et ça se voit par sa loyauté au trône, et au vrai roi. Vraiment je trouve qu'Okoye c'est un véritable symbole de femme forte et de tout ce qu'est le Wankada. Je l'aime.
Padfoot | Gamora
Encore un personnage féminin stylée, et si elle est là, c'est parce que j'aime beaucoup son évolution. Bon, on peut le redire, mais elle est trop cool, entre ses techniques de combat, son courage, son esprit et sa ténacité, c'est un des personnages les plus fort physiquement et mentalement du MCU selon moi. Et j'adore le fait qu'elle évolue vers une sorte de vulnérabilité (ce qui n'est pas péjoratif) en s'ouvrant petit à petit, au fil des films, aux autres, notamment à Peter Quill (Star-Lord) (j'aime leur couple d'amour, il se met en place lentement mais sûrement et il sont beaucoup trop mignon tous les deux). Et c'est rare qu'un personnage féminin dans Marvel ait une telle évolution : elle n'est pas là pour jouer la potiche qui se jette dans les bras du héros, loin de là. Elle est farouche et elle a un but, elle existe bien au delà de sa relation amoureuse avec Peter Quill puisque celle-ci arrive après et met du temps à vraiment se mettre en place. Et surtout, j'adore l'exploitation de sa relation avec Thanos dans Infinity War. J'aime les flash-back sur son enfance, j'aime le fait qu'elle soit partagée entre son sentiment de haine et son affection pour son "père d'adoption" et je trouve que c'est réellement bien réalisé et surtout réaliste. Dans le sens où le fait de ne pouvoir totalement haïr son père la rend plus accessible à nous spectateurs et on ne peut que compatir. Bref j'adore son développement, coeur sur elle.
Numéro 7
Prongs | Gamora
Place à celle qui est pour moi la femme la plus forte de Marvel. Car certes en terme de pouvoir, elle se fait mettre à l'amende par Wanda mais la "supériorité" de Gamora c'est sa force mentale et sa détermination. Ce n'est pas pour rien qu'elle a été nommé la femme la plus dangereuse de la galaxie. En plus d'être une excellente guerrière, elle est très intelligente, très futée (personne n'utilise ce mot). Je crois que j'ai rarement été aussi devant un film Marvel que devant Infinity War quand elle "tue" Thanos. Comme je l'ai dis pour Quill, j'adore leur relation, je trouve leur dernière scène ensemble dans Infinity War vraiment belle. Bref j'aime tout chez Gamora.
Padfoot | Captain
Je sais que Prongs m'en veut que Captain soit aussi bas. Par ailleurs, je m'en excuse mais je me suis rendue compte qu'aussi badass soit-il, j'avais un peu du mal à le mettre à la hauteur d'autres super-héros. Pas de méprise, je l'adore. Son sens de la justice, son côté rebelle, son humour pince-sans-rire et puis son style au combat, il fait vraiment leader et je l'aime beaucoup pour tout ça. Et puis le mec arrive à faire bouger le marteau de Thor et à tenir tête à Thanos et ça montre sa force, non seulement physique mais surtout celle de sa volonté de combattre le mal (prenez moi comme rédactrice de résumé Netflix niais) et je trouve ça cool. Mais je pense qu'il lui-manque un petit quelque chose pour vraiment apparaître dans mon top 5. Je ne sais pas, je pense que j'ai moins d'affection pour lui que pour ceux qui sont au dessus de lui, c'est purement du ressenti. En réalité je n'ai pas beaucoup d'argument d'autant que quand vous verrez mon 2 et 3 vous allez râler. Mais bon. Peut-être qu'en revoyant les Captain America ça changera (encore).
Numéro 6
Prongs | Doctor Strange
Si je suis un minimum honnête, je dirai que cette aussi haute place dans le classement est en grande partie dûe au fait que Benedict Cumberbatch est un de mes acteurs préférés, et qu'à mes yeux, il ferait briller n'importe quel personnage. Mais ça n'empêche que j'adore quand même Doctor Strange. La construction de son histoire est certes assez banale, mais la manière dont il bat le méchant dans le film qui lui est entièrement dédié est assez originale. Et c'est un peu le paradoxe de ce personnage, il est en soit déjà vu, et en même temps il se démarque des autres. Ses pouvoirs sont très stylés, il donne parfois l'impression du vieux sage qui a un coup d'avance sur les autres et domine par son savoir. Il est très comparable à Iron Man de part son travail acharné, son humour et son côté je te suis supérieur, tout en étant un peu plus en finesse je trouve. Et puis Benedict Cumberbatch quoi.
Padfoot | Thor
Alors là, on arrive dans mes personnages préférés préférés. Ce n'est pas une erreur, je l'ai écrit deux fois à dessein (j'aime bien le comique de répétition alors répéter les mots a du sens pour moi). Je trouve que Thor est l'un des personnages les plus aboutis du MCU, notamment suite à Infinity War et Thor Ragnarok. On ne va pas se mentir, même s'ils ne sont pas totalement nuls, Thor 1 et 2 sont loin d'être les meilleurs films Marvel. Et je trouve qu'il n'est absolument pas assez mis en avant dans les Avengers. Ce qui fait qu'après Thor 2 et L'ère d'Ultron on se retrouve avec un dieu nordique sympathique et rigolo avec son costume, ses longs cheveux blonds et son décalage avec la Terre et qui est d'ailleurs souvent tourné au ridicule dans les films Avengers. MAIS on ne peut pas enlever à ces films l'introduction du Dieu du tonnerre, pouvoir carrément badass, de son marteau trop cool et de sa relation compliqué avec son frère,qui est absolument géniale et en grande partie responsable de cette place dans le classement. MAIS BIS dans Thor Ragnarok, même s'il se fonde beaucoup sur le côté comique du personnage (je me suis tordue de rire devant le film), je trouve qu'il lui permet malgré tout de se développer et de poser comme un réel super-héros. On découvre une facette un peu plus introspective du personnage, plus réfléchie, moins bourrin avec son marteau, bref il évolue et c'est cool. Et ne parlons pas d'Infinity War où Thor est pour moi LE super-héros du film. Le mec est bien trop puissant. Bref je trouve que c'est un des personnages les plus développés et approfondis du MCU et puis il est beau. (Sueperfi - quoi ?). Pour le reste voyez avec Prongs, je suis assez d'accord avec ce qu'elle dit sur lui.
Numéro 5
Prongs | Iron Man
Spoiler Captain America est premier de ce top, c'est une telle évidence pour moi que ce n'est même pas un spoil. Mon amour pour ce personnage a souvent donné lieu à des petites guerres avec d'autres amis, surtout une, fan d'Iron Man. Si bien qu'on pourrait penser que je n'aime pas Iron Man, alors que pas du tout. J'adore Iron Man, si je le trouve plein de défauts et que je le trouve parfois trop encensé, ça n'en reste pas moins un des personnages les plus intéressants du MCU. Honnêtement sans Infinity War il serait probablement plus bas dans mon classement, parce que dans Iron Man 3, dans L'ère d'Ultron et dans Civil War, il avait perdu pour moi de son éclat, ce qui a participé au fait que je n'ai franchement pas aimé c'est trois films. Si la ligne narrative d'un Iron Man traumatisé était bien sur papier, je la trouve assez mal réalisé. Alors que dans Infinity War, alors qu'on est à l'aboutissement de ce traumatisme, je trouve qu'on se rapproche plus de l'Iron Man que j'adore, qui me fait beaucoup rire dans ses interactions avec les autres (le "tu es entrain de m’embarrasser devant le docteur" restera un des moments où j'ai le plus ris). Et j'espère qu'ils resteront sur cette lancée pour la suite.
Padfoot | Loki
J'ai hésité à mettre Thor avant Loki, mais je me suis rappelée quand même que Loki a une ambiguïté en plus que Thor n'a pas. Sans parler de Tom Hiddleston qui incarne le personnage à la perfection (je dis sans parler mais j'en parle haha je vous ai bien eu ! Je suis fatiguée, laissez-moi rigoler seule), je trouve que le personnage de Loki est fantastique. En réalité, après avoir vu Avengers, je n'aurai jamais pensé que Marvel réusinait à me faire adorer ce personnage. Je trouve que c'est un des meilleurs méchants du MCU mais aussi un de ses meilleurs anti-héros. C'est-à-dire qu'il ne s'excuse jamais, mais on le pardonne parce qu'il est drôle, stylé, qu'il a une vie pas terrible (et nous, on est compatissants) et qu'il a malgré tout sauvé les fesses de Thor et de ses petits copains quelques fois. Et puis j'adore sa relation "je t'aime - moi non plus" avec son frère. Déjà parce qu'ils me font trop rire. Et ensuite parce qu'on ne sait jamais vraiment si il va le laisser crever pour s'allier à plus puissant ou si il va céder à son côté sentimental et l'aider à s'en sortir. Même si ce côté ambivalent peut agacer au bout d'un moment parce que ça fait trop d'aller retour, je trouve ça bien fait et j'aime l'imprévisibilité du personnage. Et son pouvoir aussi. Et comme pour Thor, c'est un des personnages dont on suit le plus l'évolution, évolution très bien exécutée parce que progressive. Et ça, c'est cool.
Numéro 4
Prongs | Thor
Je sais que pour certains Thor était un peu le cliché du demi-dieu super fort à la crinière doré etc, qu'il se résumait qu'à ça et certains ont commencé à l'apprécier qu'après Thor Ragnarok. Pour ma part j'ai toujours beaucoup aimé Thor, il m'a toujours fait rire avec son côté beauf, et si effectivement à des moments il était too much, ça restait Thor, dieu du tonnerre méga puissant. Et Thor Ragnarok me l'a fait apprécié d'autant plus, il a un côté assez attendrissant de grand garçon super fort mais un peu bête sur les bords. Ses discussions avec Hulk sont pépites, avec Star Lord aussi. Il y a un mélange d'absurde et de force dans ce personnage qui le rend assez unique et très mémorable je dirai.
Padfoot | Iron-Man
Encore une fois, je trouve que c'est un des personnages les plus aboutis du MCU (en même temps il a 3 films et il apparaît dans au moins 5 autres du MCU me direz vous). Ce qui ne fait qu'augmenter l'affection que j'ai pour ce personnage. En fait dès Avengers j'ai adoré le côté playboy milliardaire scientifique cynique (ça fait beaucoup d'adjectifs mais j'adore). Dans ses disputes avec Captain, même quand j'étais d'accord avec ce dernier je ne pouvais qu'admirer l'esprit et la répartie de Stark, notamment parce qu'il me fait extrêmement rire et qu'il a toujours le dernier mot. Et la raison pour laquelle il est quatrième de mon classement, c'est que j'ai encore plus aimé découvrir la partie brisée et sensible du personnage. En fait, je trouve le personnage complet, parce qu'humain : il est drôle, attachant, sensible, mais il peut aussi être super con et on peut être totalement en désaccord avec lui et je trouve que Marvel a très bien exploité toutes les facettes du personnage. Et j'adore son rôle de mentor de Spidey. Et puis son armure et ses gadgets qui s'améliorent de film en film, je trouve ça fantastique.
Numéro 3
Prongs | Spiderman
Avant de commencer à parler de Spidey, il faut préciser que je n'ai pas vu Spiderman Homecoming, je n'ai pas vraiment l'intention de le voir un jour, mais je sens que je vais finir par céder à la pression de Padfoot qui me tanne, comme on dit, pour que je le regarde. Malgré ça je connais assez le personnage de manière générale pour savoir que c'est un de mes super-héros préférés et le peu qu'on voit de lui dans Civil War et Infinity War, me font dire que j'aime énormément la version des Studios Marvel. C'est pas compliqué si je devais dire une seule chose positive sur Civil War ça serait lui, je trouve son entrée très réussie, il est extrêmement drôle et la scène finale d'Infinity War montre la beauté du personnage. Même si je reste très attachée à Tobey Maguire et Andrew Garfield, à mes yeux Tom Holland offre une performance parfaite dans le rôle, et bon, l’agacement de voir une licence exploitée pour la troisième fois alors que d'autres personnages n'ont eu aucun film laissera bientôt place à l'envie de le voir comme personnage principal d'un film.
Padfoot | Groot
Vous allez me dire : "mouais boarf non" mais en fait si. Je m'explique. D'un point de vue absolument affectif, ça n'aurait sûrement pas été lui en troisième. Quoique je ne sais pas qui ça aurait été parce que je me suis rendue compte que j'étais incapable de hiérarchiser. Bref. Alors pourquoi Groot en troisième ? Tout simplement parce que je trouve ce personnage formidable. Ils ont réussi, en trois mots (I am Groot), à donner une large palette émotionnelle à un arbre vivant hyper badass. C'est pas stylé ça ? Non seulement il est adorable en bébé Groot, mais en plus il est super fort, ses attaques sont géniales, et j'aimerais faire remarquer que c'est quand même toujours lui (que ce soit Groot 1 ou Groot 2) qui sauve tout le monde à la fin de chaque Gardiens de la Galaxie. Et même si son rôle est moindre dans Infinity War parce qu'il joue les ados rebelles (ce que je trouve extrêmement drôle d'ailleurs, de voir cette évolution) il sauve quand même la situation avec Thor. Bref je l'aime d'amour et un jour, je danserais sur "I want you back" comme lui.
Numéro 2
Prongs | Loki
Le numéro 2 de mon top de super-héros, n'est pas un super-héros, j'ai toujours bien compris les énoncés. Mais techniquement, il a toujours été à la frontière entre protagoniste/antagoniste. Et concrètement, hormis dans un film, il n'a jamais été l'ennemi, donc 1 film ennemi contre 3 films allié, il a sa place ici. Si parfois ce côté ambivalent "je te trahis, je te trahis pas" peut être un peu vu et revu, je trouve qu'il y a une logique de développement de personnage. Si après Avengers 1 il était directement devenu un "gentil" ça aurait été une très mauvaise construction scénaristique. Et c'est la raison pour laquelle j'aime Loki, sa véritable évolution qui forme une magnifique boucle avec le "We have a Hulk". Ajoutez à ça son humour et un pouvoir vraiment trop trop bien qui n'est pas apprécié à sa juste valeur, vous obtenez le numéro 2 dans mon cœur.
Padfoot |Hawkeye
N'ayez pas l'air étonné comme ça. Arrêtez, je vous vois, vous vous moquez ! Je vais m'expliquer. Avengers 1 est le premier film Marvel que j'ai vu et je l'ai adoré. Et Hawkeye a été mon préféré. Déjà le côté Robin des Bois, j'adore. Manier un arc je trouve ça tellement stylé. Et puis, même si on a pas son histoire etc j'aime bien le fait qu'il ait une famille, qu'il soit plus mis en avant dans L'ère d'Ultron et qu'il ait ce côté sympa et pas prise de tête surtout. Il fait un peu plus accessible et humain que la plupart des autres Avengers, parce qu'il fait parti des gens "normaux" : il n'est ni milliardaire, ni scientifique fou; ni demi-dieu.... Et puis, que ça vous plaise ou non, je le trouve canon. En fait ça a été mon premier coup de cœur du MCU, du coup je me voyait mal le mettre plus bas. Je crois que je me suis assez justifiée, passons maintenant à mon amour de toujours.
Numéro 1
Prongs | Captain America
Je suis une grande fan du personnage de Captain America. Super merci on l’aurait deviné, mais pourquoi ? Il y a quelques temps j’ai lu un article sur qui de Captain America ou d’Iron Man représente le mieux les Etats-Unis. La conclusion de l’auteur est que Captain America représente l’idéal américain, celui de la liberté, de la solidarité, de started from the bottom now we here. Alors qu’Iron Man représente la réalité (attention ce qui suit n’est pas dans un but de descendre Iron Man) fils d’un homme riche, vendeur d’armes, cynique etc. Et c’est d’ailleurs pour ça que beaucoup préfère Tony Stark à Steve Rogers, il fait beaucoup plus vrai, Steve est parfois vu comme trop lisse, trop monsieur parfait et donc beaucoup moins attachant. Si je comprends ce point de vue, je ne suis pas d’accord. Steve Rogers est le personnage auquel je suis le plus attachée parce que justement il représente cet idéal. Mais plus que l’idéal de "I know I’m asking a lot. But the price of freedom is high. It always has been. And it’s a price I’m willing to pay”, je trouve qu’il représente (attention ce qui va venir est niais) l’espoir et l’optimisme qu’il place dans les gens qu’il croit viscéralement bons. Et oui parfois dans le monde lequel il vit ça le fait paraître idiot, mais toujours croire en la beauté quand on ne voit que des horreurs, c’est aussi une forme de courage. Et c’est pour toutes ses raisons que j’aime Captain (ça et les abdos de Chris Evans) « My faith’s in people, I guess. Individuals. And I’m happy to say that, for the most part, they haven’t let me down. Which is why I can’t let them down either.”
Padfoot | Spider-Man (<3) (<3)
Bon. Je passe mon temps à répéter que Spider-Man est mon amour d'enfance. En fait, je suis toujours amoureuse de lui, et ce, depuis que j'ai deux ans (comment vous dire que plus qu'être amoureuse, je voulais être Spidey (ouais on s'appelle par nos p'tits noms) : j'ai toujours mon déguisement que j'ai eu à six ans). Du coup, je me voyait mal le mettre à une autre place que la première. D'autant que j'adore le Spidey incarné par Tom Holland, notamment parce que je trouve qu'il colle totalement au Spidey des comics : l'humour (il me fait extrêmement rire), la candeur, la jeunesse (oui parce que c'est le seul qui ressemble à un vrai lycéen, j'adore Tobey Maguire et Andrew Garfield, vraiment, mais, soyons honnête, ils étaient plus à la fac qu'au lycée), l'intrépidité, la ténacité, et la recherche à tout prix de se rendre utile. Bref ça peut durer encore longtemps. Le fait est que j'ai toujours adoré son histoire, son costume (je suis tellement heureuse de voir celui qu'il a dans Infinity War, c'est le même que dans les comics de cette version et il est fantastique), ses pouvoirs sont tellement stylés (je le sais j'ai "volé" avec lui une fois en rêve) et son côté enfantin et porteur d'espoir alors qu'il a une histoire super sombre. Et puis, clairement, il apporte un vent de jeunesse dans les rangs d'Avengers. Je crois que ce que j'aime encore plus, c'est qu'en tant que fangirl, je m'identifie complètement à lui parce qu'il fanboy à fond sur les Avengers et tout et j'ai l'impression que dans le même cas (comment ça c'est impossible ?) je pourrais avoir exactement les mêmes réactions que lui. Bref. Je peux en parler encore des heures mais je conclurai avec ceci : je l'aime d'amour. D'amour, d'amour, d'amour.
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Par Prongs le 25 Novembre 2017 à 23:20
The Riot Club de Lone Scherfig
2014 - 1h47
Avec Sam Clafin, Max Irons & Douglas Booth
"Miles et Alastair font leurs rentrées dans la prestigieuse université d'Oxford. Ils désirent tout deux entrer dans le Riot Club, réservé à l'élite de l'école leur permettant d'accéder aux rangs importants. Mais le Riot Club est aussi un club d'excès."
Ne vous fiez pas à l'affiche, qui fait penser à la création d'un boys band pour pré-adolescente, ce n'est pas du tout le contenu du film. C'est très difficile de parler de ce film, parce qu'en même temps, je l'aime beaucoup, et en même temps, je le déteste. Je pense ne jamais m'être autant énervé devant un film, certaines scènes étant tellement dures à regarder que j'avais envie d'arrêter, ce que j'aurais probablement fait si je l'avais regardé seule.
Le film se découpe en deux parties, la première, c'est vraiment la mise en place du Riot Club, des deux personnages principaux et la deuxième qui prend une bonne partie du film, est un huis clos la première soirée du Riot Club. Le film a quelques défauts, le principal étant qu'ils sont dix membres dans le club, et qu'il ne prend pas du tout le temps de les présenter proprement, ce qui fait qu'à certains moments, le film reste assez superficiel, il ne va pas du tout en profondeur, et il choisit quelques facilités. Mais même si certains moments sont superficiels, le film parle d'un sujet de société qui ne l'est absolument pas, et je trouve qu'il le fait de manière très intelligente, surtout sur la deuxième partie. Pour moi, c'est l'illustration parfaite de la dégringolade, de la montée en pression où à chaque nouveau pas, tu te dis qu'ils peuvent faire pire. Les personnages même s'ils ne sont pas vraiment approfondis sont quand même intéressants. Parce qu'effectivement, ils ne sont pas très travaillés, mais avec le découpage en deux parties, et le final, on voit un peu ce qui arrive quand on gratte les couches. Et au final, on a quand même un petit retournement, dans le sens où ceux qui nous paraissaient sympathiques s'avèrent être dans les pires, comme Harry, et ceux qui nous semblaient être les pires s'avèrent avoir un côté plus attendrissant (comme James), tout en restant quand même des ordures. Parce que clairement, hormis Miles et encore, c'est un sujet de débat, tu finis le film en détestant tous les personnages. Et bien qu'à des moments, j'ai cru que j'allais casser mon écran, j'ai trouvé ça très intéressant de voir cette mentalité, qui n'est malheureusement pas qu'une fiction. Et puis il soulève plein de questions intéressantes, comme "qu'est ce qui est le pire, adhérer à des idées immondes ou ne pas y adhérer mais laisser faire quand même ?". Je trouve ce film vraiment intéressant, malgré quelques aspects superficiels, les acteurs jouent bien, le rythme est très bien mené et on ne peut pas rester indifférent devant.Nowhere Boy de Sam Taylor-Wood
2009 - 1h39
Avec Aaron Taylor-Johnson, Kristin Scott Thomas & Thomas Brodie Sangster
"Liverpool, 1955. John Lennon est âgé de 15 ans. Vivant avec sa tante, il décide de renouer contact avec sa mère, tout en développant à côté un goût pour le rock. Il se lance alors dans la création d'un groupe."
J'ai déjà évoqué ce film dans le tag cinéma pour parler de mon genre cinématographique préféré, à savoir le biopic donc. Mais je voulais revenir un peu dessus.
Quand je repense à ce film, j'ai vraiment un sentiment de tranquillité, voir de paix. C'est vraiment un film pour lequel je parlerai de "bon moment" et pas dans le sens péjoratif ", c'était sympa, mais tu l'oublies vite" pas du tout. Mais dans le sens où vraiment t'es bien quand tu le regardes, et quand t'y repenses. C'est un film très intéressant parce que tout le monde a déjà entendu parler de John Lennon, et tout le monde a une vague idée de comment il était. Du coup le voir jeune, et découvrir un peu plus de choses sur lui qui ne correspondent pas forcément à l'image qu'on a de lui j'ai trouvé ça très intéressant (après bien sûr, c'est très romancé). Autant la partie familiale, que la partie création du groupe, j'ai adoré. Le seul détail du film dont je n'ai pas compris l'intérêt, c'est la pseudo-amourette avec la scène dans les bois qui n'apportait pour moi rien au film. J'ai trouvé Aaron Taylor-Johnson très bon, les seuls autres films où je l'ai vu sont Kick Ass et L'ère d'Ultron, et les personnages qu'il a sont plus dans un côté comique et ne lui permettent pas de développer plus d'émotions que ça alors que je le trouve vraiment bon dedans. Et il y a Thomas dans le rôle de Paul McCartney, ce qui veut dire chant, petit pas de danse, sourire et quelques petites scènes d'émotions, comment vous dire que je suis comblée. Et la BO est fantastique.Captain fantastic, de Matt Ross
2016 - 1h58
Avec Viggo Mortensen, George Mackay & Annalise Basso
"Dans les forêts reculées du nord-ouest des Etats-Unis, Ben et Leslie élèvent leurs six enfants, totalement isolé de la société. Lorsqu'un drame se produit, la famille est forcée de quitter leur petit paradis. Face au monde extérieur, Ben est obligé de questionner ses méthodes d'éducation."
Je pense qu'on est sur un de mes plus gros coups de cœur de l'année 2017. Je trouve ce film passionnant, et je sais déjà que si j'ai des enfants un jour, il sera un film référence en terme d'éducation pour moi. Attention, mollo, ça ne veut pas dire que j'adhère à tous les choix de Ben et de Leslie, loin de là. La vie en forêt, l'escalade sous la pluie, tuer un cerf avec un couteau, ce n'est pas mon délire. Mais justement, en voyant un mode d'éducation totalement différent, on peut tout questionner et en tirer ce que l'on souhaite et c'est un peu la morale du film, tout n'est pas à garder mais tout n'est pas à jeter. Et de ce point de vue, là, c'est très intéressant. Et en écrivant intéressant, je me souviens que ce mot est banni dans la famille parce qu'il ne veut rien dire pour eux. Mais j'ai développé avant donc on me pardonne.
Tous les personnages n'ont pas le temps d'être développé en profondeur, mais ils sont quand même tous très attachants et on est complètement plongé dans leur famille, ce qui fait qu'on se sent investis. La scène de confrontation entre l'aîné et le père était déchirante, le personnage de Rellian est déchirant. Le jeu est parfaitement dosé, tellement bien qu'il rend tout tellement réel (à l'inverse de la surenchère qui te laisse un peu en dehors de la chose). Là, on y est. Le personnage de Ben est très complexe, en même temps, je l'aime bien et en même temps certains de ses choix me font dire "Ben stop quoi", parce que le film soulève aussi la question de "dans quelles mesures on peut imposer nos choix de vies à nos enfants?" (cc Mathilde qui m'a fait découvrir ce merveilleux film ♥). Tous les acteurs sont fabuleux, mention à George Mackay qui par sa simplicité m'épate toujours. On a le droit à des scènes juste splendides, particulièrement celle où ils reprennent "Sweet Child O Mine" (la reprise étant splendide elle aussi). Des trois films, c'est celui que je vous conseille le plus.
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Par Prongs le 25 Août 2017 à 18:34
/ Prongs dans son extrême gentillesse publie cet article, mais ce que vous lirez plus bas sort de l'esprit tordu de Manon, qui n'a pas le time de publier ses propres articles, donc qui m'utilise moi comme esclave /
Je vais vous présenter cinq films les amis, et ils sont français, ce qui n’est absolument pas un souci sinon un point commun. On parle du « cinéma français » et tout de suite des connotations apparaissent, alors qu’il ne devrait être un facteur d’identification comme un autre, et non pas impliquer des choses au préalable sinon pour indiquer son origine. Oui ils ont été réalisés en France par des Français, mais au même titre qu’on ne parle pas (enfin si) du « cinéma américain », on ne devrait pas s’étendre là-dessus. Et pour ceux qui rétorqueront que notre cinéma répond quand même à beaucoup de codes, je vous défie par exemple de regarder le long-métrage espagnol « Cuerpo de elite » de Joaquín Mazón, et d’oser me dire qu’il ne vous rappelle rien.
♦
L’article est sous forme de top 5, mais dresser un ordre m’a brisé le cœur (il est présenté du dernier au premier [clin d’œil pour la suite] parce que, OUI TOPITO, tout le monde se fiche du quatrième quand on connaît déjà le premier). Comme prendre des décisions est toujours ma difficulté éternelle, je vous explique comment j’ai fonctionné (que de complications). J’ai pris ma cinéthèque à la rubrique « excellentes surprises » et comme je venais d’écouter un podcast sur cette question du cinéma bien de chez nous, j’ai sélectionné selon ce critère, parce que j’adore l’ironie (coucou Rousseau). Ils sont également sortis dans les cinq dernières années, parce que pour restreindre mes options et bien j’ai choisi l’extrême contemporanéité ; je me suis aussi assurée de la mixité des réalisateurs. Enfin, ils ont tous fait, je trouve, beaucoup trop peu d’entrées en salles, mais hormis ce critère vaguement subjectif j’ai essayé, pour favoriser l’esprit de découverte, d’en prendre des « moins connus » du grand public sans qu’ils soient trop obscurs pour autant, là n’est pas le but. Ce ne sont pas des analyses de plans ou autres procédés (si cela vous intéresse vous pouvez cependant contacter le SAV), plutôt des avis bordéliques mais exaltés. Bref, je vais essayer ici de vous donner envie de vous pencher sur ces cinq œuvres par plaisir et je suis désolée pour cette rédaction moins teintée d’humour que d’habitude, je vous fais un câlin pour compenser. (Diantre que cette introduction était tordue.)
♦ 5 ♦
Primaire
d’Hélène Angel, 2017
C’est sûrement celui du top qui vous parlera le plus, il est en effet le plus récent et celui dont les médias ont fait quelque étalage notable. Je voulais me vider la tête de ces longues heures d’étude sur Henri II et ai donc logiquement choisi d’aller voir un film sur l’école parce que visiblement, j’aime souffrir. J’ai donc emmené ma machine à popcorn (bonjour Madeline) sous mon bras et nous sommes parties un peu au hasard à la découverte de Sara Forestier qui tente d’être la meilleure employée du mois sur le mur des maîtresses, tout en risquant le burn-out. Et si vous avez bien suivi, ce fut une très bonne surprise. Peut-être pas de celles qui vous laissent un souvenir impérissable mais plutôt un grand sentiment de tendresse tout aussi chérissable. C’est une réalité qui parle à la majorité d’entre nous (Manon, captain obvious depuis 1998) et un sujet en soi pas révolutionnaire, mais cet envers du décor trouve tout son intérêt dans sa justesse. Quand on est en partie responsable de ce que deviendront les élèves, quelles sont les vraies prérogatives, quand est-ce que l’aide devient trop intrusive, comment ne rien faire face à des parents négligents ? Qui a le droit d’faire ça à des enfants qui croient vraiment c’que disent les grands (PATRIIIIIIIICK) ? Bref, ne pas s’impliquer émotionnellement face à ces petites bouilles (plus ou moins) mignonnes est presque impossible et la réalisatrice témoigne d’une vraie intelligence dans son travail d’immersion (sans compter la présence de Vincenounet). Jamais pathétique bien que nécessairement intense par moments, l’oeuvre fait prendre conscience à tout un chacun de la complexité de la profession et que lorsque l’enseignant doit gérer toute une classe, il ne peut pas satisfaire ni tous les parents, ni tous les enfants, ni tous les voisins de machine à café. L’enfance à l’écran n’est pas édulcorée, elle est douce, adorable mais aussi sans concessions et telle un phare dans la nuit l’actrice principale brille pour éclairer tous ces petits bateaux perdus en quête de leur chemin (mais quelle poésie meïn gödh). Au niveau de la réalisation pure, c’est la vérité des tons des décors et des lumières qui se voit favorisée, pas de grands éclairs rouges lors des dilemmes intérieurs ni de giclées de sang exagérées quand un genou s’égratigne. Mais l’ensemble est très efficace, on nous propose un retour sur les bancs de l’autre côté du miroir (et on repense au stagiaire qui est en deuxième année de licence et qui veut devenir professeur de latin pour les CP) et c’est une expérience des plus réussies qui stimule judicieusement notre compassion, notre nostalgie, et notre envie de mordiller des cubes alphabet.
♦ 4 ♦
Une histoire banale
d’Audrey Estrougo, 2013
Je suis tombée sur celui-ci parce que je faisais des recherches sur la représentation du viol au cinéma, déjà parce que j’aime les sujets rigolos et ensuite parce que, même si ce n’est pas la question, son manque de traitement est dramatique, vraiment. Sa sobriété m’a rapidement convaincue, en-dehors du fait que son auteure avait déjà réalisé Toi, moi, les autres que je suis à la limite de vénérer (même si malheureusement il semble que je sois la seule, je connais toutes les chorégraphies par cœur, « quelques étoiles filaaaaantes »). C’est l’histoire d’une fille qui se fait violer. Et bien qu’elle n’en ressorte pas physiquement morte, elle n’arrive plus à vivre normalement sous le poids de toutes les conséquences qui l’assomment. Je tiens à préciser tout de suite que l’on voit la scène de son agression et même si ce n’est pas à proprement parler un massacre, c’est, pour moi en tout cas, l’une des situations les plus intenables à regarder en règle générale. Toutes les réactions qui découlent d’un tel choc défilent les unes après les autres, à mesure que l’héroïne pense pouvoir vivre avec, veut mourir, veut en parler, veut se taire. C’est brutal parce que l’événement même l’est, mais ne le regardez pas si vous attendez un ton de tragédie très lourd ou une horreur flagrante, les images sont violentes parce qu’elles ne le sont pas tant pour nous mais bien pour la victime. La caméra veut faire comprendre que si elle ne s’était pas posée là, personne n’aurait prêté attention au monde de cette fille qui s’écroule (ce n’est pas une histoire vraie, et pourtant). Le spectateur a beau assister à tout ce qu’elle traverse, il est le témoin impuissant de son mal-être et de ses soubresauts déchirants sans pouvoir comprendre vraiment le désespoir de ses pensées, certes plongé dans leurs méandres mais n’en saisissant que la surface. Il s’approche du documentaire (par sa conception aussi d’ailleurs, le projet serait mort sans la ténacité de l’artiste et 8000 euros amassés grâce à l’Internet) par son côté frontal, profondément crédible mais la sensibilité qui s’en dégage fait cependant la part belle à une émotion à fleur de peau. Je pense que pour environ 2000 raisons, il faut avoir vu au moins un film de ce type, je ne les énumèrerai pas parce que d’abord, 2000 ce serait trop long mais surtout pour éviter des discours usés. Marie Denarnaud livre une interprétation très franche dans la simplicité, elle devient entièrement cette femme torturée, elle est remarquable. C’est en traitant avec une sincérité féroce d’un sujet aussi grave (à l’engagement inévitable) que la cinéaste touche au cœur, et c’est très bon, percutant.
♦ 3 ♦
Les premiers, les derniers
de Bouli Lanners, 2016
Qu’est-ce que j’ai pu rechigner à regarder celui-ci. Il était dans ma pile à voir depuis des mois, mais les mots « chasseurs de prime » et « dettes » me le faisaient ignorer encore et toujours puisque je considérais en avoir trop vu à ce sujet. Alors quand je me suis enfin décidée à le lancer, je l’ai fait en grognant et en maltraitant ma tasse de thé (une poleo menta dé-li-cieu-se). Et j’ai regretté, j’ai regretté de ne pas l’avoir regardé plus tôt, d’avoir perdu autant de temps sans connaître cette fable. Oubliez tout de suite les termes que j’ai cités plus tôt parce qu’ils n’en sont absolument pas l’incarnation, sinon un élément secondaire. Mon esprit n’a pas dévié une seconde de l’intrigue alors que j’ai quasiment tout le temps au moins une pensée volée pour un roux en chemise à carreaux par film, et cela n’a pas été le cas ici. Cette œuvre est d’une poésie ahurissante et n’ayez pas peur si je vous dis que c’est une méditation sur la nature humaine, sur qui sont les prédateurs, sur où se trouve la bonté. Il est excellent, acteurs splendides et réalisation frappante. Sans transition je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps, je dois vous avouer quelque chose. La performance de David Murgia. Je. Argh. Je ne sais pas depuis combien de temps je n’avais pas été à ce point stupéfaite, il est apparu à l’écran et soudain la pureté de son personnage m’a figée sur place. Il est un rôle secondaire avec son amoureuse (terme enfantin choisi à dessein) incarnée par Aurore Broutin, absolument brillante aussi, cependant pour moi il est le charme, le cœur et l’âme du récit. Il est galactique. Sa gentillesse, l’amour inconditionnel dont il déborde, sa façon de penser aux nuances de folie font de lui un petit arc-en-ciel magique à l’écran. Bien sûr mon ressenti est subjectif, mais je pense que n’importe qui en le visionnant serait suspendu jusqu’à la dernière seconde, en se mordant la lèvre inférieure à la Anastasia Steele, pour s’assurer du succès de sa quête. JE L’AIME. Je ne pense pas que beaucoup de textes ne lui soient dédiés alors si tu passes par-là, merci pour ton travail et s’il-te-plait, viens manger une gaufre avec moi. Ensuite, c’est un petit voyage dans notre monde, concerné par des questions d’actualité, mais dont l’atmosphère semble irréelle grâce à la beauté des images et le traitement des idées choisi. Les niveaux de lecture sont d’une grande richesse et j’ai bien conscience de ne pas vous avoir proposé de résumé mais la surprise est de mise, l’histoire ne se raconte pas, je ne suis pas la mère Castor. Il n’avait rien pour sortir du lot et pourtant tout chez lui m’enchante, il est éblouissant. Je suis éblouie. J’ai de la lumière dans les yeux. Mes lunettes m’en tombent. Ok j’arrête.
♦ 2 ♦
Les deux amis
de Louis Garrel, 2015
Oui toi qui me pointe du doigt, celui-ci est plus « bobo » que les autres, espèce d’individu plein de clichés dont je parlais au début. Que l’on se mette d’accord tout de suite, pour moi Louis Garrel est une raison suffisante pour voir, écouter, lire voire manger n’importe quoi, tant je le trouve incandescent. Malgré notre relation malsaine et une hâte dévorante, j’ai gardé en l’abordant une certaine réserve de peur qu’il cède aux défauts qu’on a tendance à lui relever. Il aurait pu être trop hermétique, trop bancal, trop expérimental, mais il ne l’a pas été. Deux amis connaissent une fille, ils sont tous les trois complexes, emplis de sentiments, très liés les uns et autres et subissant leurs propres contradictions. La scène de la gare. La scène de la danse. La scène de la chambre d’hôtel. Autant de montées en puissance subites, de coups en pleine poitrine portés par des besoins viscéraux des personnages de s’exprimer. C’est un moment de beauté débridée et d’honnêteté réfléchie soutenu par une photographie très assurée pour un premier film, certes je suis sûrement la seule à comprendre ce que je dis mais je joue du piano debout. J’avoue que j’ai un peu de mal à exprimer ce que je ressens quant à ce film parce que c’est une question de sensibilité et que si j’essayais de mettre des mots, sur la mienne on obtiendrait un Larousse sous LSD. Pour continuer plus clairement, je pense que ce qui m’a frappée c’est la puissance à laquelle je ne m’attendais pas, l’intelligence qui s’en dégage lui est propre et je vous conseille de constater par vous-même à quel point tous ces personnages bouillonnent, sont électriques. Malgré tout il y a un certain décalage qui soutient la fiction, leurs actes paraissent parfois improbables, et même si ce que les critiques tendent à saluer est le portrait fait d’une amitié, de mon point de vue tous ces rôles sont certes très humains mais s’approchent aussi d’incarnations de pensées plus allégoriques (oui, j’ai fait L). Ce que les acteurs offrent est grandiose, humain, le travail était d’ailleurs tellement exigeant qu’il a poussé à la rupture le couple Garrel-Farahani (minute radio-potins : il était apparemment très directif et a vraiment heurté l’actrice, et sur le ton de la plaisanterie je dirais que je le recadrerais bien si je pouvais mouahahaha). Ils sont tous les trois étincelants et pourtant je suis moins sensible d’ordinaire au travail de Vincent Macaigne, et je trouve que c’est le genre d’œuvre qui donne envie d’en découvrir plus sur la filmographie de tous ces talents. C’est un long-métrage extraordinaire qui donne un nouveau souffle à ce thème si répandu, plein de surprises et de non-dits dévorants, un moment de cinéma qui vous marque si vous lui ouvrez votre cœur.
♦ 1 ♦
Nocturama
de Bertrand Bonello, 2016
THAT MOVIE. Je le précise rapidement, en cherchant la date de sortie précise j’ai vu que Télérama lui avait donné cinq étoiles, alors je ne sais pas si c’est un avantage ou non pour vous, mais c’est tellement rare que cela mérite d’être souligné. Je pense qu’il est passé instantanément dans mes favoris personnels alors c’est forcément un gage de qualité, ne me contredisez-pas, je sais où vous vivez. Je ne vais pas vous raconter ce dont il parle et je vous INTERDIS de chercher un résumé, sachez simplement que c’est l’histoire d’un groupe de jeunes, avant et après la réalisation de leur projet. Après l’avoir vu, je peux vous assurer que vous hésiterez à remettre un pied dehors pendant longtemps, il est glacial malgré des images brûlantes, un choc qui se renouvelle à chaque plan, à chaque fois que s’enclenche l’évènement suivant. Comment un tel phénomène a-t-il pu passer aussi inaperçu ? Quelque chose comme 46 000 entrées, je suis dépassée. Les acteurs sont tous aussi touchants que malsains, campant des personnages brisés, influençables et révoltés qui font et subissent de terribles choses éblouis par de flamboyantes illusions. La lumière, les couleurs, la musique, tout est d’une précision déroutante, une fois emporté dans cette machine il est impossible pour le spectateur d’en sortir, pris au piège dans cet univers qui est le nôtre mais qui semble parallèle. Tellement de sentiments contradictoires se sont succédés pour moi, allant de l’angoisse à la compassion en passant par la panique, ce film est une boucle infernale dont on ne ressort pas indemne. Le scénario est extrêmement original et même si vous le détestez, vous ne pouvez pas lui retirer qu’il ne ressemble à rien d’autre. J’aimais beaucoup Bertrand Bonello avant (même si la rétrospective sur lui était pendant le concours blanc SA MÈRE), alors autant vous dire que ce long-métrage fait de lui à mes yeux un incontournable. Je pourrais m’étendre des heures sur chacune des secondes le composant mais tout ce que j’ai envie de faire c’est de vous tirer les oreilles (littéralement, par les lobes) jusqu’à ce que vous éteigniez toutes les lumières et le mettiez sur votre poste de télévision. Son identité est exceptionnelle et j’adore tout ce qui le concerne, il me bouleverse, m’inquiète, m’attrape et ne me lâche plus. C’est au fur et à mesure que l’on comprend ce qui se trame, et il faut également noter qu’il nous pousse à nous questionner de façon vraiment perturbante. C’est terrible de ne pas pouvoir spoiler (Roméo meurt à la fin) mais vous comprendrez en le voyant que nos notions du bien et du mal sont on ne peut plus chamboulées. C’est un genre de miracle.
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