• Tu mourras moins bête

    Quels sont les scientifiques les plus débiles que la Terre ait porté ? Quels sont les détails absurdes de la sexualité des animaux ? Si on se fait tirer dessus, à quel endroit devrait arriver la balle pour qu'on ait le plus de chance de survivre ? 

     

    Le professeur Moustache répond à ces charmantes questions dans le blog "Tu mourras moins bête". Par des petites BD très sympathiques (et à mourir de rire), il explore les méandres obscurs de la science pour nos beaux yeux, et, l'air de rien, nous apprend un tas de choses très utiles

    Tu mourras moins bête

    C'est le genre de blog qui vous explique pourquoi les enfants auraient dû mourir 12 000 fois dans Chérie j'ai rétréci les gosses, ou comment Dr House massacre allègrement la médecine à la tronçonneuse pendant chacun de ses épisodes. 

     

    Bref, c'est un blog où on apprend des trucs ET où on se marre beaucoup, et donc un meilleur endroit pour passer ses soirées que Facebook <3  (Vous pouvez venir ici, aussi, sinon :D) 

    Tu mourras moins bête

    Tu mourras moins bête, par ici ! 

     

     

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  •     Aujourd'hui j'ai décidé de vous faire un article sur les hymnes nationaux. Lors des occasions sportives, on en entend plein, et personnellement je n'y fais jamais vraiment attention. Mais il y a quelques mois, j'ai décidé de m'y intéresser un peu plus, pour une raison qui est inconnue à ma conscience. Je vais vous en présenter cinq, il n'y a pas vraiment de raison particulière au choix que j'ai fais, je pense que j'ai juste pris les pays les plus proches de la France, et ceux que vous êtes le plus susceptibles de connaître.

     

    Parlons hymnes nationaux Das Lied der Deutschen (Allemagne)

    Paroles de August Heinrich Hoffmann von Fallersleben, en 1841 , sur une mélodie déjà existante de Joseph Haydn, datant de 1791.


        En 1791, Joseph Haydn reprend un chant populaire pour l'anniversaire de l'empereur François II du Saint-Empire Romain Germanique. La musique porte le nom de « Gott erhalte Franz den Kaiser » (Dieu sauve l'empereur François). Lorsque ce dernier devient empereur d'Austriche, en 1804, il en fait l'hymne impérial. Après la chute de l'Empire, au milieu du XIX, l'Allemagne n'existe pas en tant que nation. 39 entités sont regroupées dans une confédération germanique, mais elles ne forment pas une nation. Une partie des populations de ces 39 entités sont en faveur de la création d'une nation allemande, August Heinrich Hoffmann von Fallersleben en fait partie. En 1841, il reprend la mélodie de Haydn et écrit un nouveau texte, composé de trois couplets, pour invoquer cette unité. En 1922, les trois couplets devinrent l'hymne national allemand. Seulement, le premier couplet commence par « Deutschland über alles, Ubes alles in der Welt » (Allemagne par-dessus tout, Allemagne par-dessus tout au monde), qui est sujet à controverse. En effet, dans le contexte de l'auteur, il parle d'une unité au dessus de l'individu, de la religion, des intérêts personnels et non au dessus du reste du monde. Mais quand le parti nazi arrive au pouvoir en 1933, il se sert de cette interprétation pour appuyer leur volontée expansionniste et hégémoniste. A cause de cela, les alliés interdisent l'hymne en 1945. S'ensuit une période sans hymne allemand. Finalement, en 1952, la troisième strophe uniquement devient l'hymne national.

     

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    God save the Queen (Royaume-Uni)Parlons hymnes nationaux

    Paroles de la duchesse de Brinon. Mélodie de Jean-Baptiste Lully. Traduction du Pasteur Carrey. Devient l'hymne officiel en 1745.

     

      En 1686, le roi de France Louis XIV est opéré de la fistule anale (so glamour). Pour célébrer sa guérison, la duchesse de Brinon (supérieure de la maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr), écrivit un poème pour remercier Dieu. L'oeuvre fut ensuite mise en musique par Lully, puis interprété par les jeunes filles de Saint-Cyr à chaque visite du roi. George Friedrich Haendel, compositeur officiel du roi d'Angleterre Georges Ier, qui était en visite à Versailles en 1714, recopia les paroles et les fit traduire au pasteur Carrey, puis présenta la musique signée de son nom, à son roi. Elle fut exécutée pour la première fois en 1745, par les partisans de Jacques III Stuart. Il devient rapidement l'hymne national de la majeure partie des pays du Commonwealth (ensemble de 52 états membres, dont la plupart sont d'anciennes colonies britanniques). Aujourd'hui, la majorité de ces pays a un hymne national qui leur est propre, mais plusieurs (comme l'Australie et le Canada), reconnaissent God Save the Queen, en tant qu'hyme royal.

    + Le souverain régnant ne chante pas, puisqu'il s'agit de prier pour lui.

     

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     Parlons hymnes nationaux  

    La Marseillaise (France)

    Mélodie et paroles de Claude Joseph Rouget de Lisle.

     

         A la suite de la déclaration de guerre entre la France et l'Autriche, le baron Philippe Frédéric de Dietrich (maire de Strasbourg) organise une soirée, en 1792, où est invité Claude Joseph Rouget de Lisle. Lors de cette soirée, le maire demande à de Lisle de composer un chant, qui sera nommé « Le chant de guerre pour l'armée du Rhin ». Ce chant devient un hymne à la liberté, un appel à la mobilisation et à la lutte contre l'invasion étrangère. Les troupes marseillaises l'adoptent comme chant de marche, et la chantent lors de leur entrée triomphale aux Tuileries à Paris, la même année. La foule rebaptise la chanson, qui devient « La Marseillaise ». Elle devient l'hymne en 1795, mais est abandonné avec le début de l'empire en 1804. Durant les trentes glorieuses, elle est reprise, puis officiellement ré-adopté en 1879, sous la troisième république. Durant le régime de Vichy, elle reste l'hymne national, mais est toujours accompagnée par le chant « Maréchal, nous voilà ». En zone occupée, le chant est interdit à partir de juillet 1941. Elle redevient l'hymne officiel en 1946, avec la constitution de la quatrième république. La version complète compte 15 couplets (13 de de Lisle, et deux dit « couplets des enfants » rajoutés par la suite). La version connue aujourd'hui compte 6 couplets + un des couplets dit des enfants. Le huitième couplet a été supprimé par Joseph Servan, pour son caractère religieux. Un autre couplet a également été supprimé car il était jugé trop violent. Aujourd'hui seul le premier couplet est chanté lors d'événements.

     

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    Parlons hymnes nationaux  

    Marcha Real (Espagne)

    Pas de paroles, auteur de la mélodie inconnu.

     

     

       En 1749, Fernando VI veut unifier et réglementer l'ensemble des « toques de guerra » (les mélodies qui retentissaient pour chaque corps armé lors des hommages au roi). Manuel Espinosa se charge de retranscrire cela sur papier, en s'inspirant d'une mélodie datant du XIIIe, ce qui donne « La Marcha Granadera ». Elle devient l'unique thème sonore en 1815, en toutes circonstances, dans une volonté d'unité nationale, pour se détacher des musiques françaises. L'hymne est alors renommé « La Marcha Real ». Comme plusieurs autres hymnes nationaux, l'hyme espagnol n'a pas de paroles. A de nombreuses reprises, des tentatives pour ajouter des paroles on eut lieu. Pour en citer quelques uns : José Maria Pernan sous la dictature de Primo de Rivera, Eduardo Marquina sous le règne d'Alfonso XIII. Ces paroles ont parfois failli faire perdre son statut d'hymne à la chanson. Par exemple, en 1870, le général Prim lança un concours pour créer un nouvel hymne qui collerait mieux à l'image progressiste du pays. Ce fut un échec, car la peur de toucher à cet emblème était bien présente. En effet, l'hymne devient un symbole puissant de l'unité espagnole, lors de la guerre d'indépendance contre les troupes Napoléonienne. Sous la deuxième république (1931-1939), l'hymne est remplacé par « el himno de Riego », qui avait déjà été l'hymne de la monarchie constitutionnelle (1820-1823) et de la première république (1873-1874). Mais dès l'arrivée du franquisme, « Marcha Real » redevient l'hymne, sous son ancien nom « La marcha granadera ». Franco impose un texte, qui disparaît à la fin de sa dictature.

     

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     Parlons hymnes nationaux A Portuguesa (Portugal)

    Paroles de Henrique Lopes de Mendonça. Mélodie de Alfredo Keil. Créé en 1890, devient hymne officiel en 1910.

     

        Fin XIXe siècle, toutes les puissances européennes veulent coloniser une partie de l'Afrique, dans l'idée d'une « mission civilisatrice de l'Occident ». Le Portugal occupe la côte de l'Angola et la côte Mozambique, et il cherche à rallier les deux pays. Certains pays européens acceptent, comme l'Allemagne et la France, mais l'Angleterre s'y oppose parce que eux aussi voulait rattacher deux de leurs colonies, et donc ne voulez pas de la présence portugaise. Etant au sommet de leur puissance, à une période où le Portugal lui était assez affaibli, l'Angleterre menace le Portugal de lancer les hostilités si il ne se retire pas. La monarchie portugaise cède donc en 1890, contre les anglais, et retire ses troupes basées en Afrique. Ce qui ne va du tout plaire au peuple, parce que il y a une certaine conviction, qui est que le Portugal est à l'origine des découvertes de ces terres (on retrouve un hommage aux explorateurs dans la chanson), grâce aux travaux effectués sur les moyens de navigation, par les portugais (ce sont les premiers à ouvrir la route des Indes, en contournant l'Afrique). Cet acte est alors un abus évident, et un vol des anglais. C'est le début de manifestations patriotiques contre les Anglais, mais également contre la monarchie. C'est dans ce contexte que Henrique Lopes de Mendonça, écrit les paroles de A Portuguesa, et que Alfredo Keil compose la mélodie. En 1891, la chanson est proposée comme hymne national, lors du coup d'état qui va être un échec. Elle le devient finalement en 1910, quand la monarchie fut détrônée. Elle fut officialisée en juin 1911, en même temps que le drapeau.

    ++ Les paroles ont connu des modifications. Par exemple « contra os bretoes » (contre les anglais) est devenu « contra os canhoes » (contre les canons).

     

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  • Ciao Adios ~ Anne-Marie 

    Découverte grâce à la génialissime Lola Dubini, qui en parle dans cette vidéo. Anne-Marie est une jeune chanteuse de 26 ans, dont vous avez très probablement entendu la voix à la radio, sans savoir qui elle était. Preuve étant que je connais Anne-Marie depuis un peu plus d’un mois maintenant, et c’est en écrivant cet article que j’ai appris que la voix de femme sur « Rockabye » de Sean Paul et Clean Bandit, était la sienne (alors que Lola le dit dans sa vidéo, oui oui). Donc, Anne-Marie sort son premier EP en 2015, et depuis a sorti plusieurs singles, le dernier en date étant « Ciao Adios », et c’est de celui-ci dont on va parler aujourd’hui.

    Ne vous fiez pas aux premiers « yeah, yeah » qui sonnent très Miley Cyrus des années 2000, et qui peuvent assez vite refroidir, de peur de tomber dans du vieux R&B des familles, mais ce n'est pas le cas. On n’est clairement pas sur le thème le plus original, à savoir une femme qui passe à autre chose après que son copain l’ait trompé et soit parti avec une autre. Les paroles sont très répétitives, ce qui peut être agaçant, mais ce qui personnellement ne m’a pas dérangé, parce que c’est plus une musique qu’on écoute pour le rythme, pour danser, et donc la répétition des paroles vient appuyer le rythme. 

    Quelque chose d’assez marquant dans sa manière de chanter, c’est sa prononciation, tellement nette qu’au début, je pensais qu’elle était française, mais chantait en anglais. Parce que, quand on parle notre langue maternelle, on a tendance à mâcher un peu des mots, à faire des liaisons ou à raccourcir des mots, ce qu’elle ne fait absolument pas. Ce qui évite le yaourt quand on veut chanter par-dessus, et ça, on apprécie.Une dernière chose, la voix d’Anne-Marie, qui est assez splendide quand même. Je trouve qu’elle n’est pas forcément mise en valeur dans la version originale, parce que comme je l’ai dit, le rythme l’emporte sur le reste, donc je vous encourage à voir la version acoustique, et même un live de rockabye, pour vous rendre compte du talent de la jeune femme. 

    ++ elle fait les premières parties d'Ed Sheeran, et ils ont fait un duo magnifique sur Ciao Adios

     

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    Desfado ~ Ana Moura

       À l’approche de mon partiel de Portugais, je me suis dit qu’écouter des chansons portugaises, c’était équivalent à des révisions (l’efficacité de cette méthode reste encore à prouver), et donc je suis retombée dans mes musiques portugaises. Il faut savoir que mes connaissances en musique portugaises ne sont pas non plus très étendu parce que la majorité vient des fêtes de village, donc généralement des musiques essentiellement pour la danse. Et l’autre partie est constituée de fado. Le fado, c’est un genre musical typiquement portugais (je ferai peut-être un article dessus, parce que pour moi, c’est un symbole portugais vraiment intéressant). C’est un style assez particulier, parce que la grande majorité des fados, sont tout sauf joyeux. Autant dans les paroles que dans la mélodie, je vois très bien en quoi le fado peut refroidir, et sincèrement si je n'avais pas grandi en écoutant des fados, je ne pense pas que j’aurai un jour apprécié ce style. Et même en ayant grandi avec, je peux compter sur les doigts d’une main les fados que j’aime réellement et que je peux écouter seule dans la vie quotidienne. 

    Donc aujourd’hui, je ne vous parle pas d’un fado, puisque comme il est dit dans la chanson « E o meu fado é nem ter fado nenhum », littéralement « et mon fado est de n’avoir aucun fado ». Mais pour moi, elle peut, être un premier pas vers le fado. On retrouve un des thèmes principaux du genre, à savoir la nostalgie, mais toute la chanson est construite sur la contradiction. Je vous cite un passage, vous allez mieux comprendre, « Ah, quelle malchance, cette chance qui m'assiste. Ah, mais quelle chance j'ai de vivre si malchanceuse. » Comme souvent, quand on traduit des paroles littéralement ça rend beaucoup moins bien, donc ne vous arrêtez pas sur ça, c’était juste pour vous expliquer. Cette contre balance, ajoutée à une mélodie beaucoup plus dansante, à une voix beaucoup enjouée, on s’éloigne totalement du fado de base. Je pense que c’était totalement voulu de par les trois éléments principaux (voix, paroles et mélodie) offrir une contrebalance au fado, tout en restant dans le même esprit. Et j’adore le résultat, je pense que comme première écoute d’une musique portugaise, c’est parfait. 

     

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    Thank God ~ Rilès

      Pour continuer dans la lancée des artistes découverts grâce à des youtubeurs, dans sa dernière vidéo Seb La Frite présentait Rilès. Du coup, je ne vais pas trop développer sa « biographie », parce que Seb le fait très bien. 

    ♦ 

     Je veux surtout parler de la chanson « Thank God » qui est définitivement ma préférée de toutes celles que j’ai pu écouter (parce que oui, il en a sorti beaucoup, je ne les ai pas encore toutes écoutées). Pourquoi celle-ci ? Il a un flow de malade, c’est indiscutable, il a de super instru très entêtantes, tu ne peux pas rester stoïque en l’écoutant. Mais ça, c’est le cas pour tous ses sons. Ce qui différencie celle-ci des autres pour moi, c’est vraiment les parties chantées. Il chante sur la plupart des refrains de ses musiques, mais sur celle-ci, elle me semble un peu plus posée, avec un peu moins d’artifices autour (attention, artifice n’a pas une connotation négative). C’est un sentiment que j’ai et qui est peut-être totalement faux, faussé par le texte qui vraiment est très fort et ne se laisse pas manger par l’instru. C’est peut-être ça qui différencie « thank god » des autres musiques selon moi, ici, j’aurai plus tendance à dire que les paroles et la voix prennent le dessus sur l’instru alors que dans les autres, elles s’équilibrent. Mais vraiment le dernier passage du dernier couplet (à partir de « yeah, I know I know » pour être plus clair) est juste sublime, il n'y a pas d’autres mots. Vraiment si vous devez en écouter une (ce qui est une erreur en soit, mais passons), écoutez celle-ci. 

     

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    La Llorona ~ YMCA ~ Lose Yourself

      The Voice, TF1, on en pense ce qu’on en veut, mais ça nous offre quand même un certain panel (qui s’élargit d’année en année) de reprise, qui peuvent être ma foi assez sympathique. Je vous présente donc trois de mes reprises préférées de cette saison. Je vais juste les présenter rapidement, parce que je n'ai pas spécialement de commentaire dessus, juste je les adore. 

       D’abord, la reprise de la llorona, par Marianne Aya Omac. C’est un chant populaire mexicain, dont l’auteur est inconnu, qui fait référence à la légende de La Llorana (= la pleureuse) qui raconte qu’au milieu du XVI° siècle, les habitants de la ville de Tenochtitlan (l’ancienne capitale de l’empire aztèque) se réveillaient, la nuit, au son des pleurs d’une jeune femme déambulant dans les rues. Je trouve la prestation de Marianne juste fabuleuse. Pour reprendre ce bon vieux Florent Pagny « Ça chante bien », ce n'est pas peu dire. Je ne sais pas ce qui m’impressionne le plus entre la maîtrise de sa voix et la maîtrise de son instrument, ce qui est sûr, c’est que je suis impressionnée par elle.

       Ensuite, la reprise de YMCA, par Nathalia. Son but (en plus d’être prise dans the voice accessoirement) était de montrer qu’on ne fait pas forcément attention aux paroles dans les musiques dansantes, alors que parfois (pas toujours), ça vaut vraiment le coup. Et pour ma part, pari réussi. Je n’écouterai plus jamais YMCA de la même manière. Mais en plus, des paroles qui se révèlent plus que bien, je trouve que sa voix, son interprétation donne toute sa puissance au texte. Dans l’original, l’aspect dansant fait passer à la trappe les paroles, alors qu’elle, elle donne de la puissance à chaque mot, chaque syllabe, c’est captivant, elle est captivante.

       And last but not least, Lose Yourself, par Vincent. Même si vous ne suivez pas l’émission, vous en avait probablement entendu parler parce qu’elle a tourné un peu partout sur les réseaux. Bon, je pense que le choix de la musique joue beaucoup dans le buzz, avec une reprise des petits bonhommes en mousse de Patoche, ça aurait déjà moins tourné, vous voyez. Mais c’est aussi ça la force d’un chanteur, savoir quelle musique choisir pour se mettre à son avantage, comme l’a fait Nathalia avec YMCA et Marianne avec La Llorana. Je ne vais pas m’étendre sur sa prestation, parce qu'y a déjà eu pas mal d’articles dessus. En quelques mots, je trouve toujours ça impressionnant quand la personnalité de l’interprète arrive à ce point à métamorphoser une chanson. Puisque clairement l’interprétation est aussi folle que Vincent (dans le bon sens du terme), et comme beaucoup, c’est celui qui a le plus piqué ma curiosité durant les auditions à l’aveugle donc j’ai hâte de voir la suite. 


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  •  Lady Gaga

       Comme la grande majorité, j’ai découvert Lady Gaga avec Poker Face, donc c’était au début de mes années collège, il me semble. Et bon, c’est un personnage assez controversé, assez particulier. Pour tout vous dire, je n’étais pas vraiment fan, je pense que j’étais trop jeune, trop premier degré, je ne comprenais pas du tout. Pour moi, c’était une machine à buzz, rien de plus. Enfant ignorante que j’étais. Au fur et à mesure des années, mon avis sur elle est devenu un peu moins dur. J’avais vu un live de Edge of Glory, et après avoir vu ça, tu peux difficilement dire qu’elle n’a pas de talent. Et puis j’ai commencé à suivre Horia, une youtubeuse que vous connaissez probablement qui est une grande fan de Gaga, donc j’en suis arrivé à un avis assez neutre sur elle. Ensuite, elle a sorti un nouvel album, et pour la promotion, elle a fait un Carpool Karaoke. Je suis complètement fan du principe, d’ailleurs, j’avais présenté celui avec Adèle, qui est la vidéo la plus vue de l’année 2016, en même temps Adele + Carpool Karaoke, forcément ça génère du vue. Bref, revenons à Gaga. Ce carpool karaoke m’a fait complètement découvrir l’artiste. Je vous explique, généralement les artistes qui sont invités chantent, mais sans plus, ils chantent vraiment, ils sont totalement dans l’ambiance et c’est ça qui est génial, mais quand on met en parallèle avec le passage de Lady Gaga, on voit totalement la différence. Elle est à fond dedans, à tel point que James qui habituellement chante autant voir plus que les artistes, le fait aussi là, pour plusieurs chansons, mais il y en a une dont je vous parle juste après, où on ne l'entend quasiment pas, et on le voit quand il regarde Gaga chantait que c’est parce qu’il est juste impressionné. Elle chante réellement comme si elle était en concert, et c’est là que j’ai pris conscience de son talent, mais aussi de toute sa passion. 

     Et donc à un moment, elle chante un de ses nouveaux titres « Millions reasons », aka une de mes plus belles découvertes de l’année 2016. Je suis totalement impressionné par la puissance de sa voix, et son contrôle dessus. Elle arrive à valser entre les notes avec une véritable aisance. Chaque mot est pesé, elle y met tout ce qu’elle a, ça nous donne l’impression qu’elle chante comme si elle allait chanter pour la dernière fois, et c’est très mielleux à dire, mais c’est l’impression que ça donne. Maintenant, l’article s’appelle Lady Gaga et pas Millions Reasons, déjà parce que j’ai pas grande chose à vous dire, hormis le fait que c’est probablement une des plus belles musiques que j’ai jamais entendu, et je suis pas du tout dans l’exagération, mais aussi parce qu’en m’intéressant un peu plus à elle, j’ai re-découvert Paparazzi. Je ne suis pas énormément fan des couplets, mais le refrain les enfants, c’est un bijou. 

       Je voulais vous parler de Gaga, déjà pour Millions Reasons, mais aussi parce que c’est l’une des artistes que vraiment, je n’aimais pas lors de sa sortie et pour qui aujourd’hui, j’ai une totale admiration. Pour vous dire, Poker Face, Bad Romance ou Born This Way, donc les plus connues de ses débuts, qu’à l’époque, je ne pouvais pas écouter, aujourd’hui, je les écoute avec plaisir. Je ne les aime pas autant que Millions Reasons ou Paparazzi, mais je les aime et vous m’auriez dit ça il y a cinq ans, je vous aurais ri au nez. Notre relation à la musique évolue avec l’âge et c’est ce qui rend la musique encore plus belle. 

     

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  • We all - Naâman feat Jahneration, Phases Cachées, Scars, Yellam, DEF 

       L'univers reggae français m'est vraiment inconnu. Hormis Dub Inc (♥),  je n'écoutais pas ce style. Et puis Bigflo & Oli ont participé au festival du reggae sun ska, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais ça m'a permis de découvrir Naâman, alors je dis oui. Pendant leur concert, ils ont fait un mix reggae/rap en mélangeant leurs musiques et Outta Road de Naâman. Si je ne suis pas fan des passages de Bigflo & Oli, j'ai juste adoré les refrains de Naâman, son énergie transperce vraiment l'écran. Après ça, je ne pouvais pas ne pas aller écouter un peu plus de lui. Parmi toutes les musiques écoutées, il y en a quatre que j'écoute réellement tous les jours. Quatre qui sont des merveilles à mes yeux, qui me donnent le sourire dès les premières notes. La première, c'est la version originale d' "Outta Road", je pense une des plus connus, ce qui est compréhensible. En second, "Karma", ma préférée de loin, avec des tonalités totalement différentes des autres, plus douce où il pose plus sa voix. Elle apaise et donne le sourire, vraiment, j'adore cette musique. La troisième : vous vous souvenez de Dub Inc dont je vous parlais au début, en fouillant sur l'internet, j'ai trouvé un petit duo entre eux, "don't be a victim" , dont j'avais vu un extrait y a des semaines sur leur page facebook et que j'avais trouvé génial sans penser par la suite à l'écouter en entier. Et donc la dernière, "we all". Pourquoi présenter celle-ci alors que ma préférée est Karma ? Aujourd'hui, je n'ai pas plus de connaissance sur le reggae français, mais à ce que j'ai pu comprendre, Naâman est pas mal connu, il a d'ailleurs fait son premier olympia le 29 septembre 2016 ! Et donc sur ce morceau, il rejoint plusieurs autres artistes reggae, dit "la nouvelle génération reggae française" (qui ont fait sa première partie à l'olympia). Et le rendu les enfants ! Le rythme, le clip, t'as juste l'impression que c'est une bande de potes qui s'est réuni pour chanter (ce qui en fait, est le cas)et, bon ça, j'e n'arrête pas de le répéter, mais c'est impossible de pas sourire en l'écoutant et en regardant le clip. Comme y a beaucoup d'artistes, y a évidemment des phases que j'ai plus aimées. Déjà évidemment les refrains avec Naâman, le passage de Volodia (0 min 46), celui de Yellam (2 min 12) et celui de D'Clik (2 min 33). Ajoutez une petite référence à Camping (ironique), et à la musique "Le Bilan" (pas du tout ironique, allez écouter cette musique) et vous avez un excellent son. 

     

     

    Mashup Don't & No Diggity - Flo & Cooc feat Bulledop

       Cassandre toute tranquille regarde la nouvelle vidéo de la booktubeuse Bulledop, quant à la fin, elle voit un extrait de cette Bulledop (aka Emily) qui chante. Et qui chante bien en plus. Voir très très bien. Que fait-elle ? Elle va voir la vidéo en entier, et tombe amoureuse de ce petit mashup, et donc vous le présente. Don't est une musique d'Ed Sheeran et No Diggity, de Blackstreet. Ed Sheeran fait lui-même un mashup lors de ses concerts, avec plusieurs autres musiques,  et bon évidemment, c'est Ed, donc c'est un tout autre niveau, il n'y a même pas besoin de développer, le live parle de lui même. Flo & Cooc ont une chaîne de cover. Cooc a une très jolie voix, mais je trouve que Flo est celui qui brille le plus dans le duo particulièrement sur ce mashup. Pour Emily, je ne suis pas forcément la plus objective parce que je l'adore, mais j'aime beaucoup le rendu de sa voix. Je trouve le cover vraiment intéressant, c'est une musique entraînante, qui je vous l'accorde n'a rien d'exceptionnel en soit, mais je trouve qu'elle se détache un peu de tout les covers qu'on voit sur youtube. 

     

    Marilyn - G-Eazy feat Dominique Lejeune

       J'ai vraiment un avis très mitigé sur G-Eazy, parce qu'autant je suis réellement fan de "Me myself, and I" qui est sa plus connue je pense et après il te fait un duo avec Britney Spears, que je trouve juste horrible. Je ne déteste pas Britney, mais cette chanson ce n'est juste pas possible et le live au VMA encore moins. Et puis il y a "fuck Donald Trump" qui est juste une bombe. Quand j'écoute certaines de ses musiques comme "Downtown Love", "I meant It", "Calm Down ", j'ai vraiment le sentiment qu'il y a une vraie volonté et un vrai travail artistique derrière que ça soit au niveau paroles ou au niveau des clips. Et après y a des chansons comme Order More, et le duo avec Britney (j'y reviens parce que vraiment, je déteste cette musique) et toute l'image que j'ai de lui est détruite. Du coup, je suis vraiment mitigé, ce qui n'empêche qu'il a énormément d'excellentes musiques à son actif, dont Marilyn, qui est ma préférée. La chanson est à propos d'une possible future rupture avec sa copine, parce qu'il a merdé en allant notamment voir ailleurs. Dans les paroles, je retrouve un peu le côté "qu'est-ce que je pense de lui ?" dans le sens où il va avoir ce discours de "oui, je suis un rappeur, les filles viennent avec, maintenant si tu me largues, tu réaliseras que j'étais le meilleur gars que tu pouvais avoir" mais on a aussi le discours du "je comprends, et j'espère juste que tu te souviendras de tous les bons moments qu'on a passés ensemble". Après, c'est énormément une question d'interprétation parce qu'autant certains pensent que ce qu'il explique c'est qu'il s'en fout, alors que moi, je pense qu'il est juste triste et qu'il essaie de se réconforter. Ça résume assez bien le flou qu'il y a autour de lui pour moi, le flou qu'il y a autour de ses paroles de manière générale qui fait qu'on a du mal à savoir de quel côté il penche. Au niveau de la musique, pendant cette longue introduction, je n'ai pas parlé du rap de G-Eazy (un détail légèrement important quand même), et bien, je l'adore, assez prévisible. Donc je n'ai pas vraiment de chose à dire dessus, à part qu'il est génial comme d'habitude, je trouve sa manière de rapper assez originale et je trouve qu'elle lui ressemble. Je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais je trouve que quand on écoute du G-Eazy, on sait que c'est du G-Eazy, comme quand on écoute du Eminem, on sait que c'est du Eminem ou quand on écoute du Macklemore, on sait que c'est du Macklemore. Elle lui correspond, elle lui colle à la peau, il ne fait pas semblant et ça se ressent. Le gros point positif de cette musique à mes yeux, c'est le refrain qui est en fait un sample de "Feel Bet-r" de Dominique Lejeune. Les paroles de ce refrain de base me parlent énormément, mais je trouve qu'avec les arrangements qui ont été faits pour cette musique, leur donnent encore plus d'impact. Petit plus, le titre est une référence à Marilyn Monroe, et bon, même si c'est par rapport à son histoire avec John Kennedy, une référence à Marilyn, c'est toujours bon à prendre. 


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