• Bonjoooour ! Pardonnez mon enthousiasme, mais ça fait tellement longtemps que je n'ai pas écrit sur ce blog que je commençais à m'en vouloir et à être triste de ne pas raconter ma vie. Bon ce n'est pas très raisonnable étant donné que je suis en période de partiel, mais que voulez-vous, c'est ma manière à moi de décompresser entre deux fiches de droit. Et puis j'en ai marre de voir Prongs qui n'arrête pas de poster plein d'article je suis jalouse j'avoue et puis je me dit que je vous manque quoi c'est relou de n'avoir qu'elle qui fait coucou (<3). Bref du coup c'est parti pour mes récents favoris (fran - quoi ?) ! 

     

    ♦ Série ♦

     Las chicas del cable, de Ramon Campos & Teresa Fernandez-Vakdés & Gema R. Neira, 2017 sur Netflix

    Avec Blanca Suarez, Ana Fernandez, Maggie Civantos & Nadia de Santiago

    Mes derniers coups de cœur culturels ♦ Padfoot EditionJ'aime pas trop les résumé Wikipédia, du coup je vais vous le faire moi-même : quatre jeunes femmes qui n'ont apparemment rien à voir entre elles se retrouvent à travailler en tant que "dame du téléphone" dans les années 1920 dans une grande entreprise de téléphonie de Madrid. "Dame du téléphone" paraît ridicule dit comme ça mais en fait c'était littéralement grâce à ces femmes que les gens pouvaient communiquer par téléphone puisqu'elles s'occupaient de mettre les gens en relation. 

    Alors, pourquoi il faut regarder cette série ? Parce qu'elle est fantastique. Next ! Plus sérieusement, je trouve cette série extrêmement intéressante. Je vais développer point par point pourquoi je l'adore. Je vais la faire rapide promis, peut-être que je développerai un peu plus dans un autre article.  

    Premier point qui m'a fait commencer la série : elle est en espagnole. Enfin elle est espagnole, donc forcément les acteurs le sont aussi et c'est vraiment cool de regarder une série de qualité en espagnole parce que ça fait travailler la langue et ça fait entendre un peu autre chose que l'anglais (que j'aime beaucoup là n'est pas le problème) à conditions que vous regardiez vos séries en VO évidemment. Et ce n'est pas si évident que ça de trouver des séries en espagnol (je vous entend hurler LA CASA DE PAPEL oui mais elle est sortie après, et je ne l'ai pas encore regardée donc chuuuut). 

    Ensuite, et là promis j'accélère, les intrigues, l'histoire, le contexte et le message. Tout en un oui, parce que tout est lié (héhé). je m'explique. Elle raconte l'histoire de quatre femmes dans les années 20 et ça aborde tous les points possible sur la condition féminine à l'époque sur un plan social, sexuel et professionnel. Les quatre personnages principaux (qui sont toutes jouées par des actrices d'un talent exceptionnel) sont attachantes a leur manière, ont leur façon de vivre leur féminité et ont des histoires différentes et sont loin d'être les seuls personnages féminin ce qui ouvre d'autant plus de possibilité et d'histoire à raconter. C'est vraiment très intéressants, ça vous fait poser plein de question et ça, c'est cool. J'ai tellement de chose à dire que je vais définitivement faire un article dessus. 

    Enfin l'esthétique : les années 20 mes amis, c'est magnifique, les costumes, les ambiances, les décors, vous vous retrouvez plongés au milieu du Madrid de 1920 et c'est génial. 

    Mon seul regret est qu'elle est réellement sous-côté alors qu'elle est tellement importante ! Allez la regarder, et si vous n'êtes pas encore convaincu, attendez mon article où je vous décrirai les qualités de cette série avec une passion telle que vous ne pourrez vous empêcher de constater par vous-même.  

     

    ♦ Musique ♦

    Therapie TAXI, Salop(e)

     Bon, faire cet article me rappelle que j'en ai plein d'autre à faire.Mes derniers coups de cœur culturels ♦ Padfoot Edition Notamment mes coups de cœur musique. Je vais rester sur celle là dans cet article mais promis je vous en sort un bientôt. 

    Bon alors j'écoute cette musique en boucle pour plusieurs raisons bien sûr, mais plus particulièrement pour les paroles. Elle est d'une vulgarité sans pareil dans les couplets et d'une douceur et presque d'un gnangnan incomparable dans le refrain, c'est génial. Elle me fait beaucoup rire notamment pour ce contraste, les deux chanteur.se.s se crachent à la gueule des obscénités et des insultes tout le long de leur couplet respectif pour finir par se dire que tout ce dont ils rêvent c'est d'être amoureux et je trouve ça extrêmement drôle et extrêmement révélateur de l'ambivalence de l'humain de manière général. Et puis tant la fille que le gars en prennent pour leur grade et ça c'est cool (j'adore que les gens se fassent insulter). Et puis je suis fan de leurs voix, surtout celle de la chanteuse, je la trouve assez originale et très douce et expressive à la fois. Donc allez y, ils sont jeunes, beaux et talentueux et maintenant que j'en ai finit avec ma présentation d'animateur radio de 40 ans, allez écouter l'album parce qu'il est cool. Ah. Et le clip est génial.

     

    ♦ Film♦ 

    120 battements par minute, de Robin Campillo, 2017

    Avec Nahuel Pérez Biscayart, Arnaud Valois, Adèle Haenel, Antoine Reinartz & bien d'autres encore

    Mes derniers coups de cœur culturels ♦ Padfoot EditionAlors. On part là sur un de mes films préférés de tous les temps. Je le dit à dessein avec cette formulation enfantine mais c'est un euphémisme. Pour vous donner une idée de mon amour pour ce film, j'en suis ressortie en ne voulant rien dire. En ne voulant pas en parler, en ayant le souffle court et l'impression de m'être pris un coup de poing dans l'estomac (c'est cliché mais c'est vrai). N'allez pas croire que ce silence est une marque de dégoût. Non au contraire. Je suis très bavarde (nooon quel étonnement) et j'avoue que j'adore parler des films en sortant de la salle, partager mes impressions et avoir les avis des autres. Sauf que là, je suis restée sans voix. Je n'avais pas les mots pour exprimer mon émotion et je pense que je ne les ai toujours pas vraiment. le film m'a tellement touchée que je n'ai pas voulu ternir les images et la beauté de ce que je venais voir en en parlant directement, en posant des mots dessus, sans y réfléchir. Je crois que j'ai juste dit un truc du genre "woaw, eh ben dis donc" et je me suis tue en me disant que c'était très con comme intervention . 

    Mais trêve de poésie, je vais essayer d'être la plus succincte possible. Très sincèrement je peux en parler des heures mais du coup, pour moi ce film se résume en un mot majeur : important. Ce film est important. Juste pour le petit synopsis, ça se passe à Paris dans les années 90, période durant laquelle le sida a fait un nombre de victime énorme, notamment dans la communauté homosexuelle (mais pas que, loin de là), et on suit les actions d'Act Up, association luttant contre le sida et la désinformation à son propos (entre autres), et plus particulièrement l'histoire de Nathan et Sean, deux militants d'Act Up. C'est si court pour un film si conséquent. Mais il faut le voir pour comprendre à quel point il est important. Il est important parce qu'il fait ouvrir les yeux sur un nombre de problématiques qui nous entourent et pourtant qu'on ne voient pas et qu'on ne nous donne pas à voir, On apprend des choses. On se rend compte qu'on devrait savoir plus de choses là dessus et que malheureusement il y a trop peu de chose qu'on nous communique malgré les bases comme "mettez une capote c'est important". On ne nous explique pas. Mais ce film nous apprend, nous explique, nous fait ouvrir les yeux. Ca parle de sexe, de maladie, de sexualité sans tabou ni vulgarité, en étant cru mais sans tomber dans le voyeurisme ni sensationnalisme.  Et puis on se retrouve au beau milieu des années 90 dans un contexte où le sida est presque normal, accepté comme une fatalité parce que le nombre de décès ne cesse d'augmenter et c'est saisissant.  

    En plus d'être important ce film est beau. Il est beau à voir, à écouter, il fait pleurer, rire, sourire, il créé un nombre d'émotions impressionnant et indescriptibles quand vous en sortez. Et puis la musique les gars, Smalltown Boy de Bronski Beat c'est juste un symbole tellement fort, je l'écoute en boucle elle est exceptionnelle. Tout est exceptionnel dans ce film. Sans parler des acteurs, de la trame, du rythme, de l'esthétique, des personnages auxquels on ne peut que s'attacher sans être d'accord avec toutes leurs actions... Je n'ai pas réussi à trouver un seul défaut pour l'instant. Et je vous parle en étant un minimum objective : je n'attendais rien en particulier de ce film, je ne savais même pas vraiment à quoi je m'engageais en allant le voir ni à quoi m'attendre. Ce qui m'a sûrement permis de le savourer et d'en profiter pleinement. Du coup si vous ne l'avez pas vu je ne vous suis pas d'une grande aide parce que je vous promet monts et merveilles. Mais vue comment ce film m'a marquée, je ne peux pas vraiment faire autrement. Regardez-le.

    ♦ Livre ♦ 

    Le liseur du 6h27, de Jean-Paul Didierlaurant, 2014

    "Peut important le fond pour Guylain. Seul l'acte de lire revêtait de l'importance à ses yeux. Il débitait les textes avec une même Mes derniers coups de cœur culturels ♦ Padfoot Editionapplication acharnée. Et à chaque fois, la magie opérait. Les mots en quittant ses lèvres emportaient avec eux un peu de cet écœurement qui l'étouffait à l'approche de l'usine."

     Quand on commence ce livre, on peut facilement se dire qu'il ne va pas être intéressant ni palpitant. Qu'il ne va pas procurer beaucoup d'émotion. En effet, ici pas de magie, de fantastique ni de moyen de fangirl.boy.er. Au contraire, quoi de plus normal que l'histoire d'un type normal d'âge moyen, de niveau de vie moyen, qui se lève tous les matins pour aller faire un boulot de merde, entouré de collègues cons et qui lit des liasses de feuilles sans queue ni tête tous les matins dans le RER de 6h27 ? Rien. Enfin, cela serait normal si finalement l'histoire de ce pauvre Guylain Vignolles n'est finalement pas si banale que ça. 

    Mais rentrons dans le vif du sujet. J'ai aimé ce livre pour deux raisons principales, très générales et les plus importantes : l'écriture et l'histoire.

    L'écriture d'abord. J'adore la manière dont l'auteur a de décrire la routine vulgaire et un peu déprimante avec un style poétique et plus que ça très imagée. Il utilise de très nombreuses métaphores qui ne cessent de titiller notre imagination et qui nous éloignent de cette routine qu'il décrite. C'est très agréable à lire parce que tout devient vivant. De manière générale, je trouve le livre très beau et poétique. 

    Pour ce qui est de l'histoire, on est très loin de clichés et ça c'est vraiment chouette. A partir de la routine triste d'un type banal, on arrive à une réelle intrigue qui nous pousse à lire jusqu'au bout parce qu'on a vraiment envie de savoir ce qui va arriver au personnage principal. D'autant que l'auteur a cette faculté de créer des personnages intéressants, qu'ils soient attachants ou grotesque, mais toujours très faciles à imaginer. Guylain est vraiment le type gentil mais pas que. Chaque personnage a son originalité et sa profondeur, ce sont loin d'être des caricatures selon moi. Et vraiment, Guylain est très attachant. Ce qui donne d'autant plus envie de lire son histoire parce qu'on ne veut vraiment pas l'abandonner au milieu du livre. 

    Pour conclure, c'est un roman sans prétention mais qui pourrait en avoir un peu, qui se lit vite et très agréablement dirais-je. Je l'ai vraiment beaucoup aimé et si vous l'avez lu, dites moi ce que vous en avez pensé !  

     

    ♦ Vidéo / Chaîne ♦

    Virago, Aude GG

    Mes derniers coups de cœur culturels ♦ Padfoot Edition Je vais vous parler d'une série de vidéo créées par la talentueuse vidéaste Aude GG. Elle s'est d'abord fait connaître avec le collectif Golden Moustache et a maintenant sa chaîne perso dans laquelle elle propose du contenu divers et varié. 

    Je vais me concentrer donc sur sa chronique "virago". Ce sont pour l'instant 12 vidéos, se présentant chacune sous la forme de chronique donc, dans lesquelles Aude GG s'emploie à présenter une femme remarquable de l'Histoire. Vous n'êtes pas sans savoir que l'un des plus gros reproche fait à l'Histoire avec un grand H est de ne pas mettre en lumière voir carrément d'oublier les figures féminines qui ont pourtant grandement participer à son avancement et à son écriture si je puis dire. Aude GG s'emploie à merveille à remettre sur le devant de la scène ces femmes exceptionnelles. 

    Le format est parfait parce que court, pédagogique et instructif. Aude GG en chroniqueuse n'oublie rien, et re-contextualise, ce qui permet de montrer que ces femmes sont intrinsèquement liées à l'Histoire et y ont participé de manière admirables. D'ailleurs, ce que j'aime beaucoup, c'est que cela montre que l'époque ne justifie pas le traitement infligé aux femmes. Par exemple, dans l'épisode sur Christine de Pisan (cliquez pour savoir qui c'est), celle-ci est déjà très lucide sur la condition des femmes inacceptables à son époque. Ce qui prouve que ce n'est pas parce qu'on a vécu au XIII° siècle que ce qu'on écrit sur la femme est acceptable et justifié automatiquement par l'époque. 

    Chacun des portraits est intéressant et chaque femme a un profil différent et inspirant. De plus, l'idée de mettre en scène la personnalité mentionnée dans un tableau en arrière plan qui interagit avec la chroniqueuse rend le tout vivace, drôle et ça rend la femme réelle. Enfin le fait de faire intervenir des vidéaste permet un apport de savoir et une interaction supplémentaires. 

    Je vous laisse aller voir le making-of pour en savoir un peu plus sur le principe du projet et je vous met ici le lien vers la playlist avec toutes les vidéos. 

     

     

    Cet article est maintenant terminé, j'espère que je vous ai donné envie d'aller jeter un coup d’œil à mes coups de cœur (faites-le c'est un ordre) et n'hésitez pas à commenter surtout ! (je vais finir par réclamer des abonnements et des pouces bleus je le sens). 

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  • Prongs, qu'est ce que t'écoutes ? #9

     "Je lui ai dis qu'elle était pas unique. Ce soir elle dort avec sa fierté."

    Yeux disent ~ Lomepal

    J'ai une petite passion dans la vie qui est de regarder des interviews d'artistes, même ceux que je ne connais que très peu. Comme par exemple, Lomepal, dont je ne connaissais que la chanson "70" qui est fantastique, que j'aime autant voir plus que yeux disent. J'adore écouter les artistes parlaient de leur travail, de la genèse de leurs chansons et c'est comme ça que j'ai atterri sur l'interview dans On n'est pas couché de Lomepal, où il interprète en live "Yeux disent". Un live magnifique pour une chanson magnifique. Je trouve qu'il y a une vraie poésie dans certaines phases qui est accentuée par un rythme assez saisissant (par exemple sur le "un jour elle m'a dit qu'elle souffrait que c'était terrible dans sa tête. Mais ce jour-là je l'ai pas écouté, j'avais des rimes dans la tête"). Sa voix sur le refrain est très belle. Je suis un peu moins fan de la manière dont fini la chanson mais globalement, c'est un petit bijou. 

    Prongs, qu'est ce que t'écoutes ? #9

     

    "Mama always said just enjoy the ride. The grass ain't always greener on the other side."

    I Believe ~ Alex Hepburn

    Dans mon dernier article je vous parlais de la chaîne youtube de Marion Seclin, et voici une nouvelle raison pour la suivre, elle fait des covers ! Et notamment son dernier cover est une reprise en duo avec Alex Hepburn, de son single I Believe, que vous pouvez retrouver dans ce vlog. Déjà petit mot sur le cover, j'avais déjà entendu Marion Seclin chanter, mais je trouve que sur cette chanson en particulier, sa voix rend vraiment super bien. A la première écoute, je n'ai pas vraiment accroché avec la musique, je l'aimais bien mais sans plus. Après plusieurs écoutes, j'ai fini par vraiment l'adorer. Elle a pas grande chose d'original en soit, mais j'adore le grain de voix d'Alex Hepburn, il est assez atypique et je le trouve vraiment beau. Les chœurs en fond me gênaient un peu au début, au final je ne les apprécie pas beaucoup mais on fait facilement abstraction d'eux. J'adore le refrain, je pourrai l'écouter en boucle, ce que je fais d'ailleurs depuis quelques jours. 

     

    Prongs, qu'est ce que t'écoutes ? #9

     

     "Je fais des disques d'art, qui seront disques d'or !"

    The Antidote ~ Stupeflip 

    Si le refrain ne vous donne pas envie de danser, rien ne le fera. Avec la découverte de cette musique, une nouvelle peur est née chez moi, celle d'être surprise en train de danser au travail, à la bibliothèque ou même dans la rue. Si vous découvrez comme moi le Stupeflip crew, ou pas d'ailleurs, je vous conseille d'aller lire la page genius de la chanson pour deux raisons. La première, comprendre toutes les références que ça soit celles internes au groupe et aux fans, ou celles externes, comme une référence à Priscilla et au chanteur des 2be3. Et deuxièmement pour admirer et comprendre ce qui s'entend, c'est à dire le travail sur la rythmique. Une des premières annotations dit : " Raskar-Kapak utilise souvent les allitérations en “T”, en “C” ou en “P” pour rajouter du rythme à ses couplets et donner une impression d'attaque." Et je trouve que ça marche très bien dans la chanson. 

     

    Prongs, qu'est ce que t'écoutes ? #9

     

     "I feel in love with a very bad habit. But I was alive for the very first time. You said goodbye when I was trying to say. ”Something ain't right inside of me”"

    Habits ~ Machine Gun Kelly

     J'ai découvert cette musique au travers d'une vidéo que MGK a fait avec sa fille où on les voit chanter une partie de la chanson. Je vous met le lien parce que dans cette vidéo ils reprennent le refrain et le deuxième couplet, qui pour moi est le meilleur passage de la chanson. Et je pense que de voir le dynamisme de ses mouvements et la joie de rapper avec sa fille m'a aidé à vraiment accroché avec la musique. Encore une fois j'adore le rythme de toute la chanson, particulièrement le deuxième couplet, que j'écoute en boucle. Je ne connaissais pas du tout MGK avant cette chanson, j'ai écouté quelques unes de ses autres musiques, et je les aime vraiment bien, mais pour l'instant aucune n'atteint le niveau d'Habits pour moi (à part Home ♥). Après c'est très subjectif tout ça, parce que mon côté niais reste sur la première impression de la vidéo avec sa fille et le texte qui l'accompagnait: "I wrote “Habits” because i was tired of hiding behind a false smile and a bullshit truth. i heard my daughter singing it last night in her headphones and it tripped me out because how could an 8 year old connect with those words, but i forget, she’s been around me in my darkest times, seen things i never wanted her to see, kept me from quitting like a fuckin loser, and she maintained a smile the whole time. im nowhere near the greatest dad, but at this moment, i am the most grateful one. xx" 

     

    Prongs, qu'est ce que t'écoutes ? #9

     

     "But if you let me, I could set your world on fire. Give you somethin' better than you've ever had."

    Be Your Man ~ Rhys Lewis

    J'ai pas mal hésité à mettre cette musique dans cet article. Parce que contrairement aux quatre autres chansons qui sont vraiment des coups de cœur, des petits bijoux, celle ci est plus pour moi une chanson "sympathique". C'est-à-dire qu'elle n'a rien de fou en soit, mais c'est une jolie ballade et je me suis dit que c'était bien de parler parfois de chansons qui n'ont pas forcément marqué ma playlist mais que j'apprécie écouter. Rhys Lewis a une très jolie voix, la mélodie est toute douce, on parle d'amour. Bref, les éléments principaux pour une bonne ballade sont là et ça va pas beaucoup plus loin, mais pourquoi ça le devrait, l'écoute est agréable et parfois c'est amplement suffisant. Cependant, la deuxième partie du dernier refrain (à partir de 2:12 exactement) ajoute un petit truc pour moi, il force un peu plus sur sa voix et ça vient bien conclure la chanson. 

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  • ♦ Série ♦

     The end of the fucking world, de Charlie Covell & Jonathan Entwistle, 2017 sur Netflix

    Avec Alex Lawther & Jessica Barden

    « James, âgé de 17 ans est persuadé d’être un psychopathe. Alyssa, 17 ans vient d’arriver en ville et nous très rapidement un lien fort avec James. Elle va l’embarquer dans un road-trip à la recherche de son père qui a quitté le domicile conjugal lorsqu’elle était jeune »

          J’ai regardé cette série, intriguée par le nom et séduite à l’idée d’une série très courte (8 épisodes de 25 minutes). Parfois les aspects les plus futiles vous font prendre des décisions fantastiques. Les deux premiers épisodes sont assez particuliers, je me suis un peu demandé dans quoi je m’embarquais. Mais dans le troisième épisode, un événement arrive qui retourne complètement la série et ses personnages et qui change toute la donne. J’ai adoré la double narration, l’esthétique et surtout l’aspect fugace (plus personne n’utilise ce mot) c'est-à-dire le fait qu’on suive l’histoire sur 8 épisodes, qu’il y ait cette fin et que ça soit tout. C’était comme avoir une petite ouverture sur la vie de ses deux personnages, rapide, on ne sait pas ce qui va se passer après (et j’espère qu’on ne le saura jamais, la question d’une saison 2 n’étant pas encore officielle pour l’instant il me semble). C’est frustrant, mais en même temps c’est ce qui fait le charme de la chose, on a suivi leur road trip et maintenant c’est fini. Mais ce qui m’a fait avoir un coup de cœur sur la série, ce sont les personnages. Je n’ai jamais accroché aussi rapidement avec des personnages, eu autant d’affection pour eux d’un coup. James est fantastique, super bien interprété et Alyssa qui aurait pu très facilement tomber dans un cliché agaçant, l’esquive avec brio. Il faut voir la série, parce qu’il faut voir leur histoire.  

     

     

    ♦ Musique ♦

    Let You Down, de NF, de l'album Perception

        Je vais en parler rapidement, parce que j'ai toujours trouvé que parler de musique n'était pas mon point fort, je lutte contre l'envie de répéter, c'est génial allez écouter ça, plus qu'autre chose et j'essaie de trouver des trucs qui sonnent un peu intelligent à dire alors qu'en réalité, je pourrai m'arrêter après le premier, c'est génial allez écouter ça. Mais pour à nouveau essayer de détailler un peu plus, je nourris depuis quelques semaines une petite passion pour NF qui a vraiment une manière de rapper qui me touche, je trouve qu'il sonne extrêmement vrai, et que ses musiques sont un peu comme des pierres à l'état pur. Pour l'instant, je n'ai écouté que son dernier album, mais j'ai bien l'intention des tous les écouter. J'ai choisi cette musique parce que c'est la première que j'ai entendue de lui, mais tout l'album est fantastique. À la première écoute, influencé par le clip, j'ai cru qu'il s'adressait à son père et j'ai réalisé plus tard qu'il parlait à lui enfant. Je trouve que ses musiques sont toujours plus qu'elles n'y paraissent, il a lui-même déclaré qu'énormément de ses musiques avaient plusieurs sens, qui reflétaient différentes parties de sa vie. Par exemple, celle-ci fait écho à son sentiment de ne jamais être à la hauteur, mais également aussi au sentiment qu'il avait en grandissant, le sentiment que sa voix ne valait pas grande chose. Ses musiques sont vraiment personnelles, et quand il les chante, y a ce sentiment de brûlure à vif, je me répète, mais de quelque chose de vraiment réel et c'est ce qui fait qu'on peut facilement être touché et se sentir directement impliqué dans la musique. Tout ça pour dire, c'est génial allez écouter ça. 
      

    ♦ Films ♦

    La promesse de l’aube, d’Eric Barbier, 2017

    Avec Pierre Niney & Charlotte Gainsbourg

    « Romain Gary a vécu une vie extraordinaire. C’est l’amour fou de sa mère Nina, attachante et excentrique qui fera de lui un des romanciers majeurs du XXème siècle, à la vie pleine de rebondissements, de passions et de mystères. Mais cet amour maternel sans bornes sera aussi son fardeau pour la vie. »

         De base, je n’avais pas prévu d’aller voir le film, mais je suis Pierre Niney sur twitter et évidemment, il a retweeté pleins d’avis positifs sur son film. Et à un moment, j’ai vécu le phénomène logique qui fait qu’à force d’entendre trop de bien de quelque chose, tu te braques et penses que c’est « surcôté ». Du coup, j’ai décidé d’aller me faire un avis de moi-même et j’en suis sorti en me disant que c’était loin d’être surcôté. Si vous avez lu notre tag cinéma, vous savez que le biopic est mon genre préféré, et ce biopic là est un des meilleurs que j'ai jamais vu. L’histoire est fantastique certes, mais dans tout les cas si on adapte la vie d’une personne au cinéma, c’est qu’il a eu une vie assez fantastique. Ce qui rend le film génial, hors l’histoire, c’est la manière dont c’est raconté, la justesse des acteurs et la puissance de certaines scènes. La scène dans l’avion lors de la seconde guerre mondiale, où ils se font tirer dessus et surtout comment elle se finit, c’est une des scènes les plus puissantes que j’ai vu sincèrement. J’ai vraiment découvert Charlotte Gainsbourg dans ce film, et elle offre une prestation folle et Pierre Niney n’est pas en reste. J’ai été énormément surprise par ce film, et je pense qu’il faut vraiment le voir.

     

    Dunkerque, de Christopher Nolan, 2017

    Avec Fionn Whitehead, Mark Rylance, Tom Hardy, Harry Styles & bien d’autres encore

    « Au début de la seconde guerre mondiale, en mai 1940, environ 400 000 soldats se retrouvent encerclés par les troupes allemandes à Dunkerque. L’opération Dynamo est mise en place pour évacuer le Corps expéditionnaire britannique vers l’Angleterre. L’histoire s’intéresse aux destins croisés des soldats, pilotes, marins et civils anglais mobilisés pour leurs bateaux durant l’opération. »

         Je crois que c’est l’une des rares fois où j’en attends beaucoup beaucoup d’un film, et qu’en plus de satisfaire ces attentes, il les surpasse largement. Je l'ai trouvé juste fou. Je ne vais pas revenir sur tout parce que vous en avez probablement déjà entendu parler, mais que ça soit la musique, le rythme, les acteurs, les images tout est parfaitement exécuté à mon sens. J'aime le fait qu'on ne sache quasiment rien des personnages, parce que ça renvoie à l'idée qu'on les voit eux mais que ça aurait pu être n'importe quel soldat. J'aime le fait qu'il n'y ait pas vraiment de personnages héroïques (hormis les marins mais eux n'ont pas vécu la guerre de la même manière) parce qu'on voit le traumatisme, particulièrement avec le personnage de Cillian Murphy que l'on voit très peu mais qui est très intéressant. Et ça n'empêche pas de s'attacher aux personnages. Le travail sur le son est extraordinaire, il te maintient dans la pression constante et retranscrit parfaitement l'horreur. Tous les acteurs sont très bons, tout est très bon, regardez ce film. 

     

    ♦ Livre ♦

    Prongs ♦ Frappes toi le cœur, Amélie Nothomb, 2017

    « Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie » Alfred de Musset

    Le résumé de la quatrième de couverture se résume à ça, ce qui est très bien mais comme je suis un peu généreuse je vais vous en dévoiler un peu plus pour vous donner envie. Pour résumer, le livre traite de la question de la jalousie dans une relation mère/fille et plus globalement des répercussions du comportement maternel sur un enfant.

         C’est le premier livre que je lis d’Amélie Nothomb, et il faut le dire, elle a un style très très particulier. Déjà ça va très vite, le livre fait à peine 180 pages et l’histoire se déroule sur environ plus de 25 ans, comment vous dire qu’on n’a pas le temps de trouver ça long. La première partie est très pertubante parce qu’Amélie Nothomb attribue des pensées d’adulte à un bébé de quelques mois, du coup c’était assez difficile de s’attacher ou même de trouver ça réaliste. Mais dans la deuxième partie, le bébé n’est plus un bébé mais une jeune femme qui rentre à la fac et là, ça devient génial. Je veux pas trop en dire, parce que quand j’ai commencé à le lire je ne savais pas du tout de quoi ça allait traiter, mais ça soulève beaucoup de problèmes dans les relations mères/filles, qu’elles soient de sang ou émotionnelles. Les personnages de la seconde partie sont très intéressants, très biens travaillés. J’ai beaucoup aimé le personnage de Diane, et toutes les conclusions qu’elle tire de ses relations notamment une citation que j’ai adoré « "La bêtise, c'est de conclure", a écrit Flaubert. Cela se vérifiait rarement autant que dans les querelles, où l'on identifiait l'imbécile à son obsession d'avoir le mot de la fin. ». Pour résumer, c’est un livre très original, dans sa narration, dans  la manière dont il aborde les problèmes, dans ses personnages. La fin est superbe, et toute la symbolique autour de la citation d’Alfred de Musset aussi. Ce n’est pas un livre que je classerai dans mes préférés, mais il vaut définitivement le coup et j’en garde un souvenir fort qui me donne envie de lire plus de Amélie Nothomb.

     

     

    ♦ Vidéos/Chaîne Youtube ♦

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    Prongs ♦ Marion Seclin & sa nouvelle chaîne

         Je connaissais vaguement Marion Seclin, de part la grosse polémique qu'il y a eut autour d'elle, mais je ne la connaissais plus que ça, c'était juste un nom perdu dans la foule. Et puis, elle a ouvert sa chaîne, j'ai atterrit dessus et là, ça a été la révélation. Au moment où j'écris, elle a publié six vidéos, et je les adore. Je ne saurai pas vous décrire ce qu'elle fait, on va dire que c'est un mélange d'absurde, de second degré, de parodie bref c'est un contenu un peu décalé. Soyons honnête, on ne sort pas de ses vidéos avec un savoir extraordinaire en plus, avec une vision critique de notre société, loin de là, mais c'est la bonne rigolade comme on dit. Peut-être que ça ne va pas plaire à tout le monde, je le conçois facilement, mais par exemple la vidéo "elle salue, ça tourne mal!" j'ai vraiment rigolé à gorge déployée (et je viens d'utiliser deux expressions très nulles en deux phrases, une de plus et c'est le jackpot). J'ai vraiment l'impression de découvrir Marion Seclin avec ses vidéos, au travers de son humour et loin de toutes polémiques. Y a quelque chose de vraiment original qu'on ne retrouve sur aucune autre chaîne et qui donne une bouffée d'air frais. Ca m'a donné envie de la découvrir plus et j'ai donc regardé son interview chez madmoizelle, et vraiment j'ai l'impression d'être totalement passé à côté de Marion Seclin pendant toutes ces années où j'ai entendu parler d'elle. Je ne peux que vous conseiller d'être curieux et d'aller voir ce qu'elle fait, parce que j'espère vraiment qu'elle va continuer sur cette lancée et grandir de plus en plus dans le youtube game (sur sa chaîne perso, parce qu'en vrai elle a déjà une place importante mais moi j'en veux une encore plus importante). 

     

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  • De base, je voulais vous parler de la BO de The Greatest Showman dans un autre article mais je me suis rendue compte que j'avais tellement envie de parler de toutes les musiques que je pouvais pas me limiter, et du coup, elle a son propre article. 

     

    BO The Greatest Showman, film sortie en 2017

    Musique composée par John Debney et les paroles sont écrites par Benj Pasek & Justin Paul (les hommes derrière la BO de La La Land).

    Inclut des musiques d’Hugh Jackman, Keala Settle, Zac Efron, Zendaya & Loren Allred

     

       En soit, je ne trouve pas le film fantastique. Il est bien, mais pour résumer je trouve les personnages un peu survolés, et la structure du film tout ce qu'il y a de plus classique. Je pense que j'aurais préféré l'histoire du cirque et de ses membres, plutôt que l'histoire de l'homme derrière le cirque. Mais, en sortant du film, j’ai eu envie d’aller le revoir directement, ce qui ne m’arrive quasiment jamais, vraiment. Pourquoi ? La BO les amis, la BO. C’est simple, je l’ai vu il y a quatre jours, et depuis je n’écoute que ça, littéralement que ça. A part une (Tightrope), je les aime toutes d’amour. Si vous pouvez ne pas écouter les musiques avant de voir le film, c’est aussi bien. Parce que les mises en scène sont fantastiques, je suis restée la bouche ouverte devant certaines. Si on compte celle que je n’apprécie pas trop, il y en a 8. Je n’arrive pas à choisir mes préférées, mais je ne peux pas non plus vous les présenter toutes en détail donc je vais essayer de me débrouiller.

     

    « The Greatest Show » « Come Alive » « From Now On »

         Je les ai mises ensemble, parce que ce sont les collégiales dirigées par Hugh Jackman. Ma préférée des trois est définitivement The Greatest Show, mais ne l’écoutez pas avant de voir le film, parce que la mise en scène est tellement géniale, c’est la scène d’ouverture et je suis restée bouche bée devant vraiment. Ce sont les musiques qui accompagnent les scènes du cirque, donc forcément on en prend pleins les yeux, mais aussi les oreilles. On a un peu les mêmes rythmiques de ralentissement, de bruit d’applaudissement, des chœurs, mais en même temps c’est parce que ce sont des musiques de spectacle. Elles sont toutes géniales, elles donnent envie de sauter partout, de chanter à ne plus en respirer. La partie chuchotée dans The Greatest Show c'est du génie, la dernière partie de From Now On pareil. This is the greatest show les amis.

     

    « A million dreams » « Rewrite the stars »

         Mises ensemble parce que ce sont les balades. A million dreams, j’avais un peu de mal au début déjà parce que j’ai toujours un peu de mal avec les voix d’enfant, mais ça c’était au début, maintenant je la chante comme si c’était ma chanson. Je préfère quand même « Rewrite the stars » peut être parce que réentendre Zac Efron touche l’enfant fan d’High School Musical qui est en moi. Mais vraiment, je la trouve magnifique et la voix de Zac Efron dans le premier refrain, ça fait groupie mais je peux sentir mon cœur fondre à chaque fois que je l’entends, même si c’est la sixième fois que je l’écoute d’affilée. 

     

    « Never Enough » « This Is Me »

         Mises ensemble parce que ce sont les deux solos féminins (même si « This Is Me » a aussi une partie collégiale). Les deux extraits sont disponibles sur youtube, pour mon plus grand bonheur, alors je vous les mets ici & ici pour que vous puissiez admirer. Je ne pourrais vous dire laquelle je préfère, tellement je les aime d’un amour sans nom. Never Enough m’a beaucoup surprise, c’est la plus simple du film parce que c’est juste une femme qui chante il n’y a pas d’artifices autre que sa voix, mais les paroles, l’intensité, je pense que j’avais la même tête que le personnage de Hugh Jackman en la voyant tellement je suis restée éblouie devant. This Is Me, c’est différent, déjà c’est la seule que je connaissais avant d’aller voir le film parce que Lola Dubini, que j’adore, l’a chanté (en groupe & en solo). Déjà j’adorais la musique de base, mais en plus avant de la voir, j’ai vu un live de Keala Settle, qui faut que vous alliez voir. Elle chante tellement avec toutes ses tripes, elle la vit la chanson j’ai jamais vu ça de ma vie, et c’est magnifique. Je préfère ce live à la version du film tellement Keala est exceptionnelle. Si vous devez n’aller écouter qu’une musique, allez sur ce live.

     

    « The Other Side »

         Qui est toute seule pas parce que je l’aime plus que les autres, mais parce qu’elle ne peut pas vraiment être reliée à une autre. J’adore le rythme, la reprise des paroles des deux points de vues différents, l’association de la voix de Hugh & de Zac, les refrains. Comme toutes les autres, je la chante comme si je la vivais. C’est loin d’être la plus exceptionnelle, mais elle marche super bien. Encore une fois l’enfant fan d’High School Musical parle, mais ça me fait extrêmement plaisir de voir Zac Efron donner ce travail de qualité.  

     

         Je sais que j'ai été assez synthétique sur les musiques, mais je voulais vraiment les présenter toutes parce que je les aime toutes et en même temps je voulais pas m'étendre des heures dessus, juste parce que ça peut se résumer en une chose. J'aime bien les comédies musicales, je trouve que voir les musiques dans un contexte ça peut aider à leur faire prendre vie. Ma préférée est Moulin Rouge de loin. Mais si on ne prend que la BO, The Greatest Showman est surement ma préférée. Toutes les musiques dont je vous ai parlé, quand je les écoute, j'ai l'impression de les vivre tellement je suis à fond dedans. C'est un effet magique qu'à la musique, de t'emporter avec elle de cette manière. C'est fantastique ce qu'ils ont fait de cette BO. 

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  • Ils vécurent philosophes et firent beaucoup d'heureux, de Marianne Chaillan

    "Hakuna matata", une phrase philosophique ? Tel est le pari de ce livre. Aux côtés de Merlin l'enchanteur ou de la Fée Bleue de Pinocchio, apparaissent d'autres sorciers aux pouvoirs surprenants.

    Montaigne nous enseigne ce qu'Aladdin devrait demander au génie pour être heureux. Raiponce et Heidegger invitent à ne pas redouter la mort. Pocahontas interroge notre rapport à l'autre.

    De Blanche-Neige au Livre de la jungle, de La Petite Sirène à La Reine des Neiges, les grands dessins animées, leurs personnages et leurs chansons éclairant les concepts philosophiques les plus puissants. 

      

    Aujourd'hui, je vous parle d'un livre fantastique, et je n'exagère pas. Vous l'aurez compris avec le résumé, c'est un livre de vulgarisation philosophiques au travers des disney. Le livre est divisé en six chapitres : le bonheur, les méchants, la réalité & la fiction, la nature & l'humain, les machines & l'esprit, la conscience l'identité & la liberté. Et chaque chapitre a entre trois ou cinq disney comme développement. Ce livre doit être lu pour deux raisons.

     

    La vulgarisation philosophique, un accès au savoir pour tous

    Que vous soyez en terminale, que vous n'ayez jamais fait de philosophie, ou pas, ce livre est parfait pour vous (un livre parfait pour tout le monde, n'est ce pas merveilleux). Rappel, aide à la compréhension, pure découverte, vous gagnerez à lire ce livre.

    L'écriture est très simple, certains passages devront peut-être être relu deux fois, mais un doctorat en philosophie n'est pas du tout nécessaire pour comprendre les propos avancés. Si vous n'avez pas vu les disney, pas de soucis, les traits principaux de l'histoire sont exposés, d'une manière renvoyant directement aux chansons des films, et de fait si vous les avez vu, les phrases vous arracheront un sourire. C'est de la pur vulgarisation philosophique, et on adore ça. J'adore le principe de vulgarisation qui permet à n'importe qui d'accédait à n'importe quoi, à partir du moment où il le souhaîte. Utiliser les dessins animés qui bercent notre culture est un excellent moyen d'intéresser des personnes qui de base ne portent pas grand intérêt à la philosophie. Justement, pourquoi s'intéressaient à la philosophie?

    De mon point de vue, la philosophie aide à comprendre notre monde et àIls vécurent philosophes et firent beaucoup d'heureux, de Marianne Chaillan se comprendre soit même. Par exemple le chapitre sur les méchants questionnent la nature de leur méchanceté, et c'est directement transposable dans la vraie vie. La partie sur Wall-E questionne le rapport à la technologie, et dans notre monde actuelle c'est une question qui a énormément de place. La partie sur Ariel (qui est ma partie préférée de toutes, avec celle sur Ratatouille) questionne notre propre perception de notre vie. Certains pourraient y voir un discours intellectuel pompeux, mais ce livre est là pour montrer que ça n'a pas à l'être. A la fin de votre lecture, vous ne retiendrez probablement pas les noms de tous les philosophes et les pensées qui les accompagnent, et au fond c'est pas grave, ce qui importe c'est de retenir les idées et le fait que ça soit à travers des disney aident à les retenir. 

    Sur une même partie, plusieurs pensées philosophiques peuvent s'affronter, l'auteur ne donne jamais raison à l'un ou à l'autre, ce qui fait qu'au final, vous avez juste des idées auxquelles vous pouvez confronter les votres et à partir de là évoluer. Même sans base en philosophie, le livre aborde des questions sur lesquels vous avez forcément un avis et qui vous feront dire amen à un auteur et l'inverse à d'autres. Par exemple, j'ai souvent rejoins les idées de Montaigne et de Bentham et au contraire totalement rejeté celles de Kant ou de Descarte. Ce livre permet un enrichissement personnel (ça fait très développement personnel tout ça), pas dans le but d'étaler sa culture générale en soirée, mais pour vous pousser à vous questionner sur ce qui fait votre vie (d'ailleurs on voit l'importance de la philosophie dans la série netflix The Good Place, qui permet aux personnages de devenir meilleurs, vous devriez la regarder aussi). Bref tout ça est génial, surtout quand c'est fait au travers de divertissements. 

     

    Les disney, plus que des dessins animés pour les enfants

    Ils vécurent philosophes et firent beaucoup d'heureux, de Marianne ChaillanJe vais vous citer une partie de la conclusion de l'auteur: "Tu as compris que ce n'est pas parce qu'un dessin animé te divertit et t'enchante qu'il se réduit à cela. Tu sais maintenant que chacun renferme une pépite de sagesse qui t'aidera à penser et à vivre. C'est déjà ce que disaient mes vieux ancêtres génies, Aristote et Cicéron: quand on cherche à transmettre le savoir, il faut l'envelopper d'attraits!  Il faut instruire mais aussi séduire! Docere et placere! Le divertissement n'est donc pas l'ennemi du sérieux. Et tant pis pour ceux qui ne le comprennent pas. Jafar, par exemple, n'a rien comrpis quand il est devenu génie. Il croyait que son austérité était le gage de sa puissance. Tu parles : Maintenant il chante pour l'éternité enfermé dans la lampe seul avec Iago, dans la caverne aux merveilles." 

    En lisant ça, un hallelujah est sorti de ma bouche. Il faut savoir que j'adore le décorticage des films, des séries etc. Que ça soit à une portée politique (la chaine tout est poltique est intéressante pou ça, je ferai probablement un article dessus) ou philosophiques comme ici. Je déteste quand on réduit les disney à un simple film pour enfants, parce qu'ils sont criant de réflexions plus profondes : "le roseau est toujours plus vert dans le marais d'à côté" "Tout le monde ne peut pas être un grand artiste, mais un grand artiste peut surgir n'importe où". Ce sont plus que de simple phrases, il y a toute une pensée derrière. Et je trouve ça géniale qu'un livre d'une professeur de philosophie reconnue vienne appuyer une des citations que j'aime le plus au monde, sur laquelle j'ai fais un article il y a longtemps << Un jour, tu seras assez grand pour recommencer à lire des contes de fées >>. 

     

     

    Ce livre est une pépite de savoir au travers du divertissement, vous devriez vraiment le lire. Et pour ceux qui ne sont pas très chaud à l'idée des disney (vous avez tord mais on vous pardonne) l'auteur a également fait d'autres ouvrages sur le même principe;  Harry Potter à l'école de philosphie, Game of Thrones une métaphysique des meutres et la playlist des philosophes (où on retrouve des chansons de Goldman, Gainsbourg ou encore Eminem).

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