• Malheureusement, je pense que ces prochains mois, je n'aurai pas beaucoup de temps pour lire, hormis les livres que je dois lire pour mon cours de littérature, mais hors de question de laisser tomber la partie littérature de ce blog pour autant. C'est pourquoi j'ai décidé de vous faire plusieurs articles sur les livres que j'aimerais lire, en fonction de leurs catégories, et aujourd'hui, on commence avec les classiques. Premièrement, je vous conseille la chaîne de Pinupapple & Books, qui a malheureusement arrêté les vidéos, mais vous pouvez toujours regarder ses anciennes, car c'est elle qui réellement m'a donné une autre image des classiques que celle qu'on a pu avoir à l'école et qui m'a donné envie d'en lire plus. 

     

    << Le coeur humain ne peut contenir qu'une certaine quantité de désespoir. Quand l'éponge est imbibée, la mer peut passer dessus sans y faire entrer une larme de plus.>>  

    Notre-Dame de Paris, Victor Hugo, 1831Ces classiques que j'aimerai lire

    << Dans le Paris du XVe siècle, une jeune gitane appelée Esméralda danse sur le parvis de Notre Dame. Sa beauté bouleverse l’archidiacre de Notre-Dame, Claude Frollo, qui tente de l'enlever avec l'aide de son sonneur de cloches, le malformé Quasimodo. Esmeralda est sauvée par une escouade d’archers, commandée par le capitaine de la garde Phoebus de Châteaupers...>>

         Je pense pouvoir dire que tout le monde a au moins entendu parler du film Disney, Le bossu de notre-dame, largement inspiré de cette œuvre. Quand j'étais petite, je détestais ce film, il me faisait peur et il me rendait triste. Mais ayant une petite cousine bien plus courageuse que moi à son âge, j'ai dû revoir, deux ou trois fois, ce Disney cette dernière année, et je dois dire qu'il s'impose dans mes préférés. C'est pourquoi j'ai vraiment envie de découvrir l'œuvre originale qui plus est parce qu'elle est écrite par Victor Hugo, dont j'aime beaucoup le style. Je pense qu'avec la prochaine œuvre, ce sont les livres que je vais lire en priorité en 2019. 

     

     

     << Jusqu'au jour où je craignis que cela me fut enlevé, je ne m'étais jamais rendu compte que j'aimais lire. Pense-t-on que l'on aime respirer ? >>

    Ces classiques que j'aimerai lireNe tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee, 1960

    << Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort. >>

         J'ai énormément énormément envie de lire cette œuvre, parce que c'est probablement un des plus grands classiques dont j'entend souvent parler et dont je ne sais absolument rien, si ce n'est ces trois lignes de résumé. Il a déjà fait l'objet de débat entre mes amis au sujet du racisme présent dans l'oeuvre, il est souvent cité en tant que référence dans mes cours, et je me retrouve toujours dans la position de François Pignon qui ne comprend pas la conversation. C'est pourquoi il est dans mon top priorité pour l'année 2019, en plus du fait que ces trois lignes m'intéressent énormément. 

     
     
     
    << Suis-je donc le seul fautif alors que l'humanité entière a péché contre moi? >>

    Frankenstein, Mary Shelley, 1818Ces classiques que j'aimerai lire

    << Victor Frankenstein, scientifique genevois, est recueilli sur la banquise par un équipage faisant route vers le Pôle Nord. Très tourmenté, il livre son histoire au capitaine du bateau : quelque temps auparavant, il est parvenu à donner la vie à une créature surhumaine. Mais celle-ci sème bientôt la terreur autour d'elle...>>

         On entend beaucoup parler de cette œuvre ces derniers temps, notamment parce qu'un biopic sur Mary Shelley est sorti au cinéma, mais aussi pour ma part parce que la saison 3 de la génialisime série Genius (dont je vous reparlerai) se portera sur Mary Shelley également. Je pense que Frankenstein est une illustration du symptôme "je connais, mais je ne connais pas vraiment". Moi la première, je connais l'histoire de Frankenstein, mais je ne savais absolument pas que le livre était raconté du point de vue du créateur et plus honteux, encore pour moi, je ne savais pas que c'était l'œuvre d'une femme, ce qui montre qu'on a beaucoup trop l'habitude d'associer livres classiques avec homme. Le livre traite de la question de l'humanité et de la responsabilité et ce sont des sujets que je trouve très intéressant, donc j'ai hâte de le lire. 

     

     

    << Mais lorsqu'un homme pressent qu'il s'est embarqué dans une mauvaise affaire, il lui arrive de lutter inconsciemment pour se cacher à lui-même ses soupçons. >>

    Ces classiques que j'aimerai lireMoby Dick, Herman Melville, 1851

    << Attiré par la mer et le large, Ismaël   décide de partir à la chasse à la baleine. Il embarque sur le Péquod, commandé par le capitaine Achab. Ismaël se rend vite compte que le bateau ne chasse pas uniquement pour alimenter le marché de la baleine. Achab recherche Moby Dick, un cachalot blanc particulièrement féroce et d'une taille impressionnante, qui lui a arraché une jambe par le passé. Achab emmène son équipage dans un voyage autour du monde à la poursuite du cachalot dont il a juré de se venger. >>

          Moby Dick est présent dans cette sélection, mais soyons honnête, je ne suis pas prête pour cette lecture. Premièrement, juste la vue du pavé que c'est me fait tourner de l'œil, mais en plus le livre est connu pour ses looooooooongues descriptions sur les techniques de chasse à la baleine, choses qui à priori ne m'intéressent pas du tout. Si j'ai envie de lire ce livre c'est d'abord pour connaître l'histoire derrière Moby Dick, parce que le nom m'est très familier, mais son histoire pas du tout. Mais également parce que je trouve que le résumé est très absorbant. J'ai vraiment envie de découvrir l'histoire de cet homme complètement obsédé par son désir de vengeance. Donc Moby Dick ce n'est pas pour 2019, mais dans les années à venir, je me plongerais dedans, c'est sûr. 

     
     

    Les Rougon-Macquart, Emile Zola, 1871-1893

         Last but not least, Les Rougon-Macquart, qui n'est pas un livre, mais un regroupement de 20 romans, rien que ça. Tous les livres sont connectés, puisque l'auteur a pour de présenter la société du Second Empire, dans sa globalité (urbanisme, chemin de fer, prostitution, syndicalisme ect.) et pour cela il se concentre sur une famille, sur cinq générations, qui a la particularité d'avoir énormément de tares (alcoolisme, hystérie, inceste et autre joyeusetés). Donc on part d'Adélaïde Fouque (née en 1768) et on finit avec un enfant à naître, fruit de la liaison incestueuse entre un oncle et sa nièce en 1874. Oui, je me suis aidée d'internet pour cette description parce que déjà en ayant lu les livres ça doit être compliqué, mais sans avoir lu les livres, c'est pire. Je n'ai lu qu'un livre dans cette liste (plus que 19 à lire!) Nana que j'ai adoré, et qui est probablement le meilleur livre que j'ai lu dans le cadre collège/lycée. J'ai vraiment envie de lire l'intégralité des Rougon-macquart, déjà parce que j'adore l'idée de suivre une famille sur autant de générations et de personnages variés, mais aussi parce que d'un point de vue historique, c'est très intéressant. Je ne sais pas encore si je vais les lire par ordre chronologique ou si je vais lire d'abord ceux qui me font le plus envie (parce que ce sont ceux dont on entend beaucoup parler) comme Au bonheur des dames, l'Assommoir ou la Bête humaine. Comme Moby Dick ça ne se fera pas en 2019, et de toute façon ça va être une lecture qui va s'étaler sur plusieurs années, mais ça sera une lecture faite. 

     

     

         Voilà une petite liste non exhaustive des classiques que j'aimerais lire. Bien sûr il y en a plein d'autres, et au fil des années d'autres se rajouteront (surtout, que je ne vous ai parlé que de littérature française et anglophone alors que j'ai de plus en plus envie de lire d'autres choses) mais pour ce qu'il en est de ces œuvres, il est sur et certain qu'elles rejoindront ma bibliothèque un jour. Avez-vous lu une de ces œuvres ? Qu'en avez vous pensé? Et vous quelles sont les classiques que vous voulez lire ?

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  • Après un mois d'absence (dû au début de mon année Erasmus, comprenez qu'il faut un temps d'adaptation!) je reviens, je l'espère, avec au moins un article par semaine le mercredi! (Oui cela ci est posté un dimanche mais on va dire qu'il y aura parfois des articles bonus le dimanche). Pour rattraper un peu mon retard, je vous partage ici mes derniers coups de coeur.

     

     ♦ Film ♦Coups de coeur [Septembre 2018] | Prongs

    Les évadés, de Frank Darabont, 1994

    Avec Morgan Freeman, Tim Robbins & Bob Gunton

    << En 1947, Andy Dufresne, un jeune banquier, est condamné à la prison à vie pour le meurtre de sa femme et de son amant. Ayant beau clamer son innocence, il est emprisonné à Shawshank, le pénitencier le plus sévère de l'Etat du Maine. Il y fait la rencontre de Red, détenu depuis vingt ans. Commence alors une grande histoire d'amitié entre les deux hommes. >>

        Lors d'une soirée, je me suis retrouvée à dormir dans la chambre de la soeur d'Iokla (cc <3) qui a ce poster fantastique des "100 films à voir avant de mourir" où vous décrochez la case du film quand vous l'avez vu et ça vous révèle le logo. J'ai décidé de prendre en photo ce poster pour regarder tous les classiques, je n'avais encore pas vu (pour vous donner une idée j'ai regardé Before Sunrise, qui est un bon gros non pour moi, Full Metal Jacket, un bon oui et American Beauty un énorme oui), mais surtout grâce à ce poster, j'ai regardé Les Evadés. Comme vous le verrez plus loin, en ce moment, j'ai du mal à me longer dans un épisode de quarante minutes, alors un film de plus de deux heures, c'était mal parti. Pourtant pas une seule fois, mon attention n'a dérivé, je suis restée accrochée du début à la fin. Andy Dufresne est un tel coup coeur, j'aime ce personnage d'un amour infini, et sa relation avec Red, meilleure chose au monde. J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai été émerveillé, j'ai été en colère, j'ai re pleuré et re ris, j'ai ressenti toutes les émotions qu'un bon film nous fait ressentir. Je l'ai vu y a peut-être trois semaines, et depuis, j'écris partout "Brooke was here, so was Red". Mon obsession pour ce film est assez flagrante. Je trouve ça assez risqué de faire un top des 100 films à voir avant de mourir, le choix étant assez restreint. Mais je pense pouvoir dire que celui-ci a totalement sa place dans ce top. 

     

    ♦ Livre ♦

    L'ami retrouvé, de Fred Uhlman, 1971

    << L'histoire de l'amitié de Hans Schwarz, fils d'un médecin juif, et Conrad von Hohenfels, jeune aristocrate, pendant la montrée en puissance du régime nazi en 1921 à Stuttgart. >>

        Si vous ne devez retenir qu'une œuvre de cet article, retenez ce livre. C'est un livre très court (115 pages) qui se lit très facilement. 115 pages ça ne donne pas matière à un long paragraphe, alors ça va être assez rapide. L'écriture est fantastique, on se glisse dans l'histoire tellement facilement que l'on n'a pas envie d'en sortir avant la dernière page. Les personnages ne sont pas creusés en profondeur, du à la taille du livre, mais ça marche très bien, on s'attache vite, on a de l'empathie et on arrive à les cerner. L'histoire est assez simple, mais alors pourquoi je vous recommande ce livre ? Des livres sur la Seconde Guerre mondiale, il y en a des milliers, sur tous les aspects possibles et inimaginables. Pour sortir du lot, il faut avoir un petit plus. Ce petit plus, c'est la toute dernière phrase du livre. Je meurs d'envie de vous l'expliquer pour que même si vous ne lisiez pas ce livre, vous ayez connaissance de cette histoire. L'ensemble du livre est bien, la dernière phrase le rend fantastique. J'ai mis des jours à m'en remettre alors foncez. 

     

    Coups de coeur [Septembre 2018] | Prongs♦ Série ♦

    The Good Place, de Michael Schur, disponible sur netflix

    Avec Kristen Bell, Darcy Carden, Ted Danson, Manny Jacinto, William Jackson Harper et Jameela Jamil (<3) 

    << Eleonor, après avoir été percuté par des chariots meurt, et se retrouve au "bon endroit", l'endroit où seuls les personnes ayant été les plus bonnes durant leurs vies atterissent. Problème Eleonor n'a pas vraiment fait preuve de beaucoup de bonté dans sa vie, il semble qu'on l'ai confondu avec quelqu'un d'autre. Alors qu'elle essaie par tous les moyens de s'améliorer pour pouvoir rester, sa présence semble pertuber le "bon endroit""

           Septembre rhyme avec rentrée des séries pour moi puisque énormément de séries reviennent pour une nouvelle saison, pour n'en citer quelques uns que je vous encourage à aller regarder: This Is Us, American Horror  Stody, The Deuce, Shameless et la nouvelle série A Million Little Things dont je vous reparlerai. Dans toutes ces reprises, une série sort du lot et c'est The Good Place avec sa saison trois. Je vous explique, Shameless et This Is Us font parties de mes ultimates séries, celles que j'aime plus que tout. Mais en ce moment, je ressens beaucoup moins l'envie de regarder des séries, même celles que j'adore, alors je me décourage facilement face aux épisodes de 55 minutes de Shameless, et même si je suis toujours au rendez vous pour This Is Us, je me laisse parfois distraire. Alors que le vendredi matin, je suis et resterai devant the good place. Les épisodes durent vingt minutes, ça aide grandement aussi, mais cette série a quelque chose en plus, une certaine fraicheur. Tous les épisodes sont de qualités quasiment égales, vous pouvez donc oubler la peur d'être déçu par l'un d'entre eux. Ce qui peut sembler n'être qu'une petite série comique lors des premiers épisodes se révèlent avoir un scénario et une structure très bien ficelé, allant de cliffhangers en cliffhangers sans jamais trop en faire. Les personnages sont très attachantes (Janet <3) et il y a une très bonne dynamique de groupe ce qui rend le visionage très leger, ce sont vraiment vingt minutes de bonheur, foncez.  

     

    ♦ Youtube ♦  

    Les fanatiques - Série et Cinéma

          Fans de séries, cette chaine youtube est votre eldorado. La chaîne propose énormément énormément de contenu varié, je vais seulement vous parler de ceux pourlesquels je suis toujours au rendez vous parce que sinon ça serait beaucoup trop long. Commençons par ce qui m'a fait connaître la chaine le "pourquoi c'est culte?" où les "présentateurs" Nora et Léonard (love sur eux, ils font ce travail à la perfection) reviennent sur une série culte (comme Buffy, Friends, X-Files) et décortiquent le pourquoi du comment c'est culte, et quels impacts cette série a eu sur tous l'univers des séries. Pour les séries que l'on connait ça nous permet de nous replonger un peu dedans, et pour les autres (attention aux petits spoils qui trainent) ça nous permet d'avoir une idée de ce qu'il y a derrière ce nom qu'on connait tous. Je trouve que la partie conséquence sur l'univers des séries est très sincèrement passionnante, ça peut paraître sans intéret capital mais de savoir que c'est cette série qui est à l'origine de ce style de trame narrative, de ce style de prise de vue, je trouve ça super cool. Deuxième catégorie est ma préférée "Le JT des séries" qui fait donc le point sur les séries venant de se terminer, celles en cours et celles qui arrivent dans le mois. J'admets qu'il faut vraiment aimer les séries pour être interessé par le contenu (en même temps la chaine s'appelle les fanatiques) mais si vous voulez vous tenir au courant des nouvelles séries qui arrivent, des projets en préparation ou des nouvelles informations sur une nouvelle saison, ces vidéos sont parfaites pour vous. C'est bien rythmé, les vidéos ne sont pas trop longues et ils abordent vraiment un panel de série très large, on ne va pas parler que de GOT ou de TWD. En dernier il y a les "tu regardes quoi ce soir?"  si vous cherchez de nouvelles séries. Je ne regarde pas vraiment leurs vidéos sur les films, mais si vous êtes plus films que séries, je suis sûre que c'est tout aussi fantastique!

     

    ♦ Musique ♦Coups de coeur [Septembre 2018] | Prongs

    Polaroid Experience de Youssoupha

         Au tout début du blog, je vous parle d'un temps où nous n'étions pas sur eklablog mais sur une autre plateforme, donc il y a presque quatre ans, je trouvais ça très facile de parler de musique. Peut-être que je pensais même que c'était le sujet le plus facile, que les choses changent ! Aujourd'hui, je trouve que quasiment tout ce que je dis quand je parle de musique sonne creux, mais comme j'ai quand même envie de vous partager ce que j'écoute, et que je ne peux pas juste vous poser ça là, je vais essayer de donner de la consistance à ce que je vais dire, je dis bien essayer. Aujourd'hui, je ne vous parle pas d'une chanson, mais d'un album en entier, celui de Youssoupha. Pour être honnête je ne me suis jamais plongée dans ses précédents albums, mais à la sortie de celui-ci, j'en ai tellement entendu parler et la pochette de l'album magnifique m'a poussé à l'écouter. J'ai commencé avec "le jour où j'ai arrêté le rap" et c'est pour la beauté de cette musique que j'ai continué à écouter le reste de l'album. Elle reste ma préférée, indétrônable par la puissance des paroles, mais j'ai été impressionné par la facilité qu'à Youssoupha de passer d'un genre à un autre. Je trouve qu'aucune de ses musiques ne se ressemble, alors que souvent j'évite d'écouter un album d'une traîte parce que je trouve que les musiques ont tendance à se fondrent en une seule musique. Dans cet album, aucun risque, il n'y a pour moi aucune chance qu'aucune des musiques ne vous plaise. Vous allez en trouver une qui va vous parler ou vous transporter ailleurs. Personnellement, mes préférées sont donc "le jour où j'ai arrêté le rap", "par amour", "Alléluia/1989" et "Devenir vieux". Je pense n'écouter que ça pendant la majeure partie de mon mois d'octobre, pour vous dire à quel point j'aime cet album. 

     

     

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  • Trois séries pour la rentrée

    La casa de las flores | Netflix 

    Avec Veronica Castro, Cecilia Suarez, Aislinn Derbez & Dario Yazbek Bernal

    La casa de las flores, un prestigieux magasin de fleur, est tenu par ce qui semble être la famille parfaite, la famille de la Mora. Mais le jour de l'anniversaire du patriarch, Ernesto, sa maîtresse décide de venir se pendre dans le magasin, en laissant une lettre à la femme d'Ernesto, Virginia. A partir de là, les secrets de tous les membres de la famille commencent à être dévoilés. 

    J'ai l'impression que cette série devient de plus en plus connue et ça me remplit de joie, parce que vraiment, elle le mérite. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avant de la regarder, et je dois dire que c'est une excellente surprise. Pour vous donner une idée, je dirais que c'est un beau mélange entre une télénovela et une parodie des Kardashians (la mère de famille renvoie directement à Kris Jenner). La série va de rebondissement en rebondissement, tous plus dramatiques les uns que les autres, croyez moi après ça vous aurez votre dose de drama. Il y a un beau panel de personnages, qui offrent une belle représentativité (seul point négatif pour moi, il y a une femme transsexuelle dans la série et elle est jouée par un homme, alors que selon moi, il y aurait été préférable qu'elle soit joué par une femme transsexuelle). C'est vraiment une série marrante, pas prise de tête, les épisodes sont courts (environ 30 minutes), et les acteurs jouent vraiment bien. Je vais vous dire de regarder la série pour un personnage, Paulina. Je sais qu'elle agace tout le monde par sa manière de parler très lente, mais déjà, j'adore la manière dont elle parle, et en plus, je trouve que c'est probablement le personnage le mieux écrit avec la mère, complexe, attachante et hilarante. Vraiment, si vous n'avez pas beaucoup de temps pour une série (ou beaucoup de temps), regardez la casa de las flores.

    Trois séries pour la rentrée

    Atypical | Netflix

    Avec Keil Gilchrist, Jennifer Jason Leigh, Michael Rapaport & Brigette Lundy-Paine

    Sam Gardner, un jeune homme de 18 ans atteint d'un trouble du spectre autistique, décide qu'il est temps pour lui d'avoir une petite amie. Petit à petit, il essaie de devenir indépendant, ce qui entraîne une remise en question au sein de sa famille.

     J'ai décidé d'écrire cet article parce que la saison 2 d'Atypical sort vendredi sur netflix, et si vous ne l'avez pas vu, il faut définitivement que vous vous rattrapiez. Pour commencer, j'ai vu quelques vidéos de personnes atteintes d'un trouble du spectre autistique qui parlaient, abordant quelques problèmes relatif à la série, ne serait ce que le fait que l'acteur qui joue Sam ne souffre pas de ce syndrome. Sans altérer en rien mon amour pour la série (bon un peu quand même), je pense que c'est important de prendre un peu de recul sur la série et d'écouter l'avis de personnes directement concernées par le sujet de la série, donc je vous encourage (même si vous n'avez pas vu la série) à les écouter (voici quelques liens, toutes en anglais désolé, ici & & encore  ). Malgré cela, j'aime beaucoup la série, je trouve que les scénaristes ont trouvé le juste-milieu entre l'humour et les parties un peu plus sérieuses. Je suis totalement d'accord sur le fait qu'il aurait été préférable d'avoir un acteur atteint d'un trouble autistique, mais je dois quand même parler de l'excellente prestation de Keil Gilchrist, vraiment il est fantastique, c'est une vrai découverte.Je trouve que les personnages sont bien écrits, j'aime tout particulièrement Sam, Casey et Doug. Je pense que la série permet de s'éduquer sur le sujet, et surtout de s'intéresser au sujet et de pousser plus loin, et je trouve que c'est vraiment une bonne chose qu'une série puisse engendrer ça.

    Trois séries pour la rentrée

    Pose | FX

    Avec Mj Rodriguez, Dominique Jackson, Billy Porter, Indya Moore & Evan Peters

    Blanca Rodriguez, membre de la maison Abunda, dirigée par la très froide Elektra, décide de quitter cette maison considérée comme imbattable, pour ouvrir sa propre maison pour concourir lors des bals, la maison Evangelista. La série nous plonge dans le New York des années 1980, notamment sur l'émergence de la scène underground et queer comme la Ball culture, la vie des quartiers populaires et l'arrivée du monde du luxe à l'aube de l'ère Trump.

    Pour les deux premières séries, on a parlé de problème d'acteurs "mal" choisis ou en tous cas qui auraient du être choisis autrement, dans Pose vous ne rencontrerez pas ce problème. Pose est la série avec la plus grande distribution d'actrices trangenres de l'histoire de la télévision, avec ces cinq actrices principales mais aussi d'autres qui apparaissent tout au long des huits épisodes. Rien que pour ça la série est fantastique. De toutes les séries que j'ai pu présenter, Pose est celle qui faut le plus regarder. Non seulement, elle met en lumière des personnages transgenres, mais en plus de ça, ces personnages sont racisés. Ce qui fait qu'en plus de parler de transsphobie, la série parle de racisme et des hierarchisations entre les "minorités". Mais la série ne s'arrête pas là et parle de bien d'autres sujets, comme le SIDA, sur lequel on avait encore très peu d'informations dans les années 1980, mais aussi de la différence entre une femme transgenre qui "passe" et une qui ne passe pas, des hommes qui se servent de ces femmes pour assouvir leurs "perversions ", et même de la question "faut, il se faire retirer son pénis pour se sentir complétement femme ?". Aucun de ces sujets n'est survolé, ils sont tous bien développés, et permettent à quiconque de comprendre les enjeux. En plus de tous ces enjeux qu'elle aborde, la série est une pépite visuelle. La culture des bals est très bien exploitée, offrant des défilés de folie (celui sur la royauté étant de loin le meilleur). Ayant comme beaucoup plongé dans Ru Paul Drag Race il y a quelques mois (un article viendra d'ailleurs sur cette émission fantastique.), cette série m'a aidé à comprendre tellement de choses sur l'émission. De l'idée de "realness", aux blagues, aux danses et aux manières de défiler. Les actrices et acteurs sont fantastiques, c'est simple, je ne vois pas une seule raison pour laquelle ne pas regarder cette série, alors qu'attendez vous ? 

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  •  Lucky you, aujourd'hui je reviens pour vous parler de plusieurs films qui peuvent directement rejoindre votre pile de films à regarder. Comme vous le savez si vous avec lu notre tag cinéma, j'adore les biopics, c'est mon genre de film préféré et c'est pourquoi je vous présente uniquement des biopics aujourd'hui ! Par pure bonté d'âme, je vous indique même s'ils sont disponibles sur netflix, ne me remerciez pas. 

     

    ♦ Les indétrônables ♦

    Pour commencer je vais vous parler de mes biopics préférés, les biopics qui dominent tous les autres et qu'il faut absolument voir. Je ne vous parlerais pas de Nowhere Boy, ni de La promesse de l'aube, bien qu'ils aient totalement leurs places ici, pour la simple et bonne raison que je vous en ai déjà parlé dans cet article et celui ci.

     

    Unbroken de Angelina Jolie

    2014 - 2h17

    Avec Jack O'Connell, Miyavi, Garret HedlunDes biopics à regarder

    Louis Zamperini, coureur olympique de renom, est à bord d'un avion qui s'écrase en mer lors de la seconde guerre mondiale. Faisant parti des rares escapés, il survit 47 jours en mer avant d'être capturé par la marine japonaise. 

    On commence avec mon biopic préféré, le biopic des biopics, celui qui m’a réalisé à quel point j’aimais ce genre de film, Unbroken. J’ai regardé ce film en premier lieu pour voir Jack O’Connell dans un autre rôle que celui de Chris dans Skins, et quelle révélation mes amis ! Je trouve son jeu d’acteur impeccable, il apporte une autre ampleur à certaines scènes et joue les trois parties du film (coureur, naufragé, prisonnier) à merveille. J’avais un peu peur que la partie en mer soit trop longue, pas assez dynamique, mais au final pas du tout. Même si je garde une préférence pour la dernière partie du film quand il se retrouve prisonnier, pour la relation qu’il a avec son geôlier Mutsuhiro Watanabe. Sans vous en dire trop, je trouve que cette relation et notamment la manière dont elle finit (ce qu’on apprend à la fin du film quand les scénaristes nous le révèlent par des messages et des photos du vrai Louis Zamperini) illustre un sujet que je trouve très intéressant sur les crimes de guerre, les questions de remords et de moral là dedans. En termes de réalisation, ce n’est pas le meilleur que j’ai vu, notamment pour les coupes que je trouve parfois trop abruptes et mal placées, mais c’est un détail comparé au reste. Si vous devez n’en regarder qu’un, regardez Unbroken.  

      

    Lion de Garth Davis

    2016 - 2h 

    Des biopics à regarder Avec Dev Patel, Nicole Kidman et Rooney Mara

    Saroo à cinq ans lorsqu'il se retrouve seul dans un train l'emmenant à des milliers de kilomètres de sa famille. Le petit garçon passent des mois d'errance, puis est finalement recueilli dans un orphelinat et est adopté par un couple d'Australiens. 25 ans plus tard, Saroo pense toujours à sa famille en Inde, et essaie grâce à quelques souvenirs, de retrouver son village grâce à des photos satellites sur Google Earth.

    Je pense que vous connaissez ce biopic qui a fait beaucoup de bruit à sa sortie, à juste titre. Lion réunit pour moi toutes les qualités d'un bon biopic et d'un bon film réunies. L'histoire est captivante, les personnages semblent réels, le rythme est bien mené, la narration est fluide. Tout le passage où l'on suit Saroo enfant est déchirant, l'acteur qui l'interprète est fantastique. On ressent énormément d'empathie pour Saroo, enfant et adulte, on veut le voir réussir. Les dernières images du film sont magnifiques, il y a des réflexions très intéressantes, notamment celle sur l'adoption de la mère adoptive de Saroo, interprété par Nicole Kidman. Je me rends compte que j'ai très peu de chose à dire sur ce film, parce que je n'en retiens que du positif, et qu'au bout d'un moment, on tourne vite en rond à répéter que tous les points du film sont fantastiques. Regardez Lion.

     

    Total Eclipse de Agnieszka Holland

    1997 - 1h42

    Avec Leonardo DiCaprio & David ThewlisDes biopics à regarder

    La vie de Paul Verlaine se retrouve complètement chamboulée quand le jeune Arthur Rimbaud y fait son entrée. Entre les années 1871 et 1873, les deux poètes vécurent une liaison passionnée et tumultueuse. 

    Réalité/fiction, n’étant pas une experte sur le couple je ne pourrais vous dire ce qui relève de l’un et ce qui relève de l’autre, mais le film colle parfaitement à l’image que mes profs de Français m’ont toujours donnée du couple. Le film arrive à merveille à nous plonger au cœur de cette histoire d’amour plus que tumultueuse. On voit tantôt par les yeux de Verlaine, fasciné par Rimbaud, mais désemparé face à son attitude, tantôt dans ceux de Rimbaud, rejetant les codes de la société et ressentant parfois de la piété pour Verlaine. Mais le film raconte bien plus qu’une simple histoire d’amour, déjà parce qu’elle n’a rien de simple, mais également parce qu’elle en révèle beaucoup sur ces deux poètes qui ont marqué la France de leurs œuvres. Leonardo Dicaprio et David Thewlis jouent à merveille, sans surprise. Leur duo est assez improbable, à l’image du duo Rimbaud/Verlaine. Même si David Thewlis est fabuleux, le jeu de Dicaprio est quand même à relever parce qu’il incarne parfaitement les crises de folies de Rimbaud et la scène où il demande à Verlaine de ne pas le quitter quand il part en bateau est une de celle qui m’a le plus marqué, tous films confondus.

     

    ♦ Des biopics, encore plus de biopics ♦ 

    Parmi ces biopics, il y en a que j'ai vraiment beaucoup aimé, qui ont loupé de peu la catégorie des indétrônables, et il y en a que j'ai beaucoup moins aimé, mais j'ai décidé de vous en parler quand même parce que je considère que même un biopic qui ne m'a chamboulé est quand même très intéressant puisqu'il raconte une histoire vraie et donc je trouve ça bien de les mettre en avant, parce que qui sait, il pourrait vous chambouler vous. Pour vous donner une idée, je pars de celui que j'ai le moins aimé jusqu'à celui que j'ai le plus aimé. 

    Pour ne pas que l'article soit trop long, je ne vais pas parler du Pianiste de Roman Polanski, de The Danish Girl de Tom Hopper et de Yves Saint Laurent, de Jali Lespert que j'ai pourtant beaucoup aimé mais que je pense un peu plus connu. Je ne vais également pas parler de 127 heures de Danny Boyle, ni de Sully de Clint Eastwood et d'une merveilleuse histoire du temps de James Marsh, qui mériteraient pourtant presque d'être dans les indétrônables pour moi, mais cet article est déjà beaucoup trop long, et il me semble que ces trois films ont déjà une certaine popularité. Dans tous les cas, ces six films sont à voir également. Coach Carter et Waffle Street sont également des biopics sympa disponible sur netflix, très américain dans l'idée prônée et la manière de tourner les choses, mais on passe un bon moment devant. 

     

    My week with Marilyn de Simon Curtis

    2011 - 1h39 

    Des biopics à regarder Avec Eddie Redmayne, Michelle Williams et Emma Watson

    Eté 1956, Marilyn Monroe tourne le prince et la danseuse en Angleterre. Ce même été, Colin Clark qui rêve de devenir cinéaste, réussi à décrocher un job d'assistant sur le plateau. Quarante ans plus tard, Clark écrit deux livres, le premier "The Prince, the Showgirl and Me" où il passe sous silence une semaine de tournage, pour la raconter dans son second livre "une semaine avec Marilyn". Le film mélange les récits des deux livres pour offrir un portait de Marilyn sur le plateau de tournage, et en même temps Marilyn au travers de sa relation bref et intense avec Colin.

    My week with Marilyn est sûrement le biopic que j'ai le moins aimé de tous ceux que je vous présente, et même je pense avoir passé un meilleur moment devant Waffle Street. En réalité, je pourrais presque dire que je n'ai carrément pas aimé My week with Marilyn. Pourtant, ce film dispose de deux atouts majeurs selon moi, un récit basé en grande partie sur Marilyn Monroe, une femme qui m'a toujours fasciné, et surtout Eddie Redmayne, un de mes acteurs préférés, en acteur principal (d'ailleurs vous le retrouvez dans deux autres biopics : Une merveilleuse histoire du temps et the danish girl). Malgré cela, le film ne m'a pas plu. Je trouve qu'il y a un problème de rythme, de narration et qu'hormis la scène de la danse, Michelle Williams n'arrive pas à transmettre tout le charisme de Marilyn Monroe. Je le mets quand même dans cet article, car qui sait, il pourrait vous plaire et que quand même, l'histoire offre une facette de Marilyn assez intéressante. 
     

    Walt avant Mickey de Khoa /disponible sur netflix/

    2015 -2h

    Avec Thomas Ian Nicholas, Jon Heder et David HenrieDes biopics à regarder

    Ce film raconte la vie de Walt Disney de 1919 à 1928, de son enfance, passant par ses premiers courts-métrages, à la création de sa compagnie la Walt Disney Animation Studios et la création de la célèbre souris Mickey Mouse

    Walt avant Mickey est un très bon biopic et un film assez moyen. Ce que je veux dire par là est que l'histoire est très intéressante, on plonge réellement dans la vie de Walt Disney et je pense que dans un monde où Disney a tellement de place (en terme de film, mais aussi en terme d'impact sur la culture), il est recommandé de voir ce film, où d'en-tout-cas, connaître le background de cette énorme industrie qu'est Disney. Personnellement, et je pense ne pas être la seule dans ce cas, je connaissais très peu de choses sur l'homme à l'origine de cette compagnie. Ce film m'a permis d'en apprendre plus, mais également (et surtout) de réaliser le nombre de personne impliqué. Le problème avec l'histoire, c'est qu'elle ne retient souvent qu'un nom, le nom du "génie". Or un génie ne se fait jamais seul, il a pu être génie, car un jour des gens ont cru en lui et l'ont aidé à s'accomplir. Ce que j'aime dans les biopics (notamment dans la série Genius dont je vous parlerais dans un autre article), c'est qu'ils mettent en lumière ces gens. Dans ce film, on peut donc voir tous les collaborateurs de Mickey et ce qu'ils sont devenus. Aucun n'a eu son succès, mais ils ont tous accomplis des choses importantes et c'est pour moi la chose la plus intéressante du film. Après, en terme de narration, je trouve que le film peut paraître assez lent, la manière dont s'est filmé ne donne pas l'impression qu'il a été tourné en 2015, mais au milieu des années 2000. Cela n'empêche que si ce n'est pas le film le plus divertissant, il est en tout cas, très instructif. 
     

    La femme la plus détestée des Etats Unis de Tommy O'Haver /disponible sur netflix/

    2017 - 1h31

    Des biopics à regarder Avec Melissa Leo, Josh Lucas et Vincent Kartheiser

    Madalyn Murray O'Hair est une figure majeure de l'athéisme américain. Toute sa vie elle s'est battue pour la séparation de l'Etat et de l'Eglise, au travers de son association American Atheists. En 1955, elle se fait enlever avec son fils et sa petite fille. Le film retrace sa lutte, son enlèvement et l'enquête policière.

     Je suis très mitigée sur le choix de narration du film, à savoir qu'on part de l'enlèvement et que grâce à des flash-back, on retrace la vie de Madalyn Murray O'Hair. J'ai vraiment adoré découvrir toute la vie de cette femme, très controversée (les détournements d'argent ce n'est pas jojo), mais qui m'a fasciné dans cette lutte pour la laïcité dans les écoles, et pour s'être imposé comme athée à une époque où ca lui a valut le titre de femme la plus détestée des Etats-Unis. Ses luttes sont fascinantes, et c'est la raison pour laquelle j'aurais aimé plus de moments sur ses réelles convictions, sur ses valeurs. Le film étant assez court, au final nous n'avons qu'une présentation rapide de tout cela pour ensuite passer aux controverses, et l'autre partie du temps se concentre sur l'enlèvement. Ces parties ne sont pas inintéressantes, mais je pense que le film aurait été encore mieux si la partie valeurs avait été plus développée. Ca reste pour moi un bon film, très intéressant parce que personnellement, je ne connaissais pas du tout cette femme. 
     

    Julie & Julia de Nora Ephron /disponible sur netflix/

    2009 - 2h03 

    Avec Meryl Streep, Amy Adams et Stanley TucciDes biopics à regarder

    Julia Child a changé pour toujours la façon de cuisine de l'Amérique. On la retrouve en 1948, à Paris, alors qu'elle n'est encore qu'une Américaine anonyme. Cherchant une occupation, elle se prend de passion pour la cuisine française. 50 ans plus tard, Julie Powell se sent dans une impasse, elle décide alors de se lancer un défi: en un an, elle devra cuisiner les 524 recettes du livre de Julia Child, et créait un blog pour relater son expérience.

     À ma grande surprise, j'ai beaucoup beaucoup aimé ce film. Soyons honnête, j'ai cliqué dessus seulement pour Meryl Streep (je n'avais même pas reconnu Amy Adams) et parce que j'avais besoin d'un film sur lequel je n'avais pas à totalement me concentrer. Et bien, ce fut un très bon choix ! L'histoire est assez originale, qui aurait cru qu'un film de deux heures sur la nourriture aurait pu être aussi divertissant ? On suit deux femmes à deux époques totalement différentes qui sont toutes aussi passionnantes. J'ai adoré découvrir Julia Child et sa lutte pour apprendre la cuisine française, à une époque où cela été uniquement réservé aux hommes. J'ai trouvé Julie Powell exaspérante sur certains points, mais je me suis réellement prise de passion pour son défi. Je trouve que le film a un très bon rythme, qu'il alterne bien les deux époques et que la narration est très bien menée. En revanche si je peux vous donner un conseil, ne le regardez pas en VF. Que vous soyez fan de VF ou non, le doublage de Meryl Streep est insupportable pour les oreilles croyez moi. 
     

    Life de Anton Corbijn

    2015 - 1h51

    Des biopics, toujours plus de biopicsAvec Robert Pattinson et Dane DeHaan

    Un jeune photographe qui cherche à se faire un nom croise un acteur débutant et décide de lui consacrer un reportage. Cette série de photos iconiques rendit célèbre le photographe Dennis Stock et immortalisa celui qui allait devenir une star : James Dean.
     
    Encore une fois, je me suis lancée dans ce film parce que j'aime beaucoup le jeu de Robert Pattinson. Je sais que pour certains, il souffrira à vie de l'image du vampire torturé de Twilight, qu'il interprète très bien par ailleurs, mais il est bien plus que ça. Il joue d'une manière assez envoûtante pour moi, ce qui fait que je m'attache très facilement aux personnages qu'il interprète. Life représente assez bien l'image que j'ai de Robert Pattinson, atypique, envoûtant, une pointe onirique. Mes souvenirs ne sont pas très frais, mais je me souviens avoir vraiment bien aimé ce film. Le rythme est certes un peu lent, mais c'est nécessaire pour porter l'histoire et je n'ai pas trouvé ça gênant. Dane DeHaan que j'aime également beaucoup interprète à merveille James Dean et le duo avec Robert Pattinson marche très bien. En terme d'histoire, ce n'est pas la plus intéressante de cette sélection, mais en terme de film, c'est un des meilleurs selon moi. 
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  • Spoilers mineurs principalement sur la saison 1

          Suite à la magnifique sixième saison de orange is the new black, je me suis finalement décidé à lire le livre qui a inspiré la série. Aujourd'hui je reviens donc pour vous partager mon impression sur le livre, mais surtout les différences entre la série et le livre. Je ne suis évidemment pas une experte du système carcéral des Etats-Unis, ma seule source étant le livre. Forcément il y a beaucoup de différences entre les deux œuvres et ce n'est pas dérangeant. Par exemple, dans le livre il n'y aucune histoire d'amour dans la prison, Piper et Alex sont effectivement dans la même prison, mais seulement cinq semaines, elles purgent leurs peines dans deux prisons distinctes. On est donc loin de leur histoire d'amour passionnelle qu'on peut voir dans la série, et personnellement ça ne me dérange pas plus que ça. De même l'un des plus gros point fort de la série est le panel de personnages avec leurs flashbacks, chose qui n'est évidemment pas présente dans le livre puisqu'on est du point de vue interne de Piper et que donc elle ne connaît pas le passé de toutes ses co-détenues. Maintenant ce n'est pas cela qui me pousse à écrire cet article, mais bien le "but" si on peut dire ça comme ça, du livre. 
     

    Orange Is The New Black | Livre / Série | La prise de conscience | 

          Il faut avoir en tête que l'autrice Piper Kerman n'a pas le profil courant d'une détenue. De ce fait, elle a peut-être une vision complètement différente des autres femmes. Piper a été condamné pour avoir participé à un trafic de drogue notamment en faisant  passer une valise pleine d'argent d'un pays à l'autre, ce qui constitue du blanchissement d'argent. Dans la série (la saison 1 est assez flou dans ma tête, mais quand même, je m'en souviens) Piper, regrette, mais principalement parce que ça l'a conduit en prison. Par la suite, elle prend part à d'autres activités criminelles et ne s'intéressent pas plus que ça aux histoires de drogues en prison. Et si sur tout le reste, je concède l'aspect scénaristique pour les choix pris, sur ce point-là, je trouve que c'est une erreur. En effet dans le livre Piper, regrette d'abord de faire du mal à son entourage, mais par la suite elle a une véritable prise de conscience en voyant toutes les femmes en souffrance à cause du manque de drogue dans la prison. Ce qui offre probablement le plus beau passage du livre que je vous mets juste après (oui, c'est un peu long, mais ça en vaut la peine). 

    << Si je regrettais les actes que j'avais commis, c'était essentiellement à cause du mal que j'avais causé à ceux qui m'étaient chers et aux conséquences que je devais affronter. Même quand on me prit mes vêtements et qu'on les remplaça par l'uniforme kaki de la prison, l'idée que "la guerre à la drogue était autre chose qu'une plaisanterie aurait amené sur mes lèvres un sourire moqueur. J'aurais argué que la législation sur la drogue s'était révélée au mieux inefficace, au pire concentrée malheureusement sur l'offre et non sur la demande, conçue de bric et de broc, appliquée de manière injuste selon la couleur de la peau et la classe sociale, et débouchant donc sur une faillite intellectuelle et morale. Et tout cela était vraie. Pourtant, lorsque je voyais Allie ronger son frein en attendant de retomber dans son abrutissement, lorsque je me demandais si Pennsatucky serait capable de se maîtriser et de devenir la bonne mère qu'elle aspirait à être, lorsque je m'inquiétais pour mes nombreuses amies de Danbury à la santé délabrée par l'hépatite et le sida, lorsque je constatais au parloir que la drogue avait rompu les liens entre des mères et leurs enfants, je comprenais enfin les conséquences de mes actes. J'avais contribué à ces terribles malheurs. Ce qui me fit prendre finalement conscience de la cruauté indifférente de ma conduite passée, ce ne furent pas les contraintes que m'imposa le système judiciaire, ni les dettes contractées pour les frais de justice, ni le fait que je ne pouvais plus vivre avec l'homme que j'aimais. Ce fut de rencontrer des femmes qui souffraient à cause de ce que des gens comme moi avaient fait, ce fut de leur parler, de travailler avec elles, d'apprendre à les connaître. Aucune ne me fit de reproches la plupart avaient elles-mêmes été impliquées dans le trafic de drogue. Pour la première fois, cependant, je compris que mes choix m'avaient rendue complice de ceux qui avaient causé leur malheur. Complice de leur addiction. >>

     

    | La vie quotidienne | Orange Is The New Black | Livre / Série

          Ce point rassemble énormément de choses, que je ne me voyais séparer parce que justement, elles forment un tout. La série et le livre nous apportent un témoignage sur la vie quotidienne en prison. Un témoignage très différent selon l'œuvre. Encore une fois, je ne critique pas la série, ayant conscience que c'est une fiction et qu'elle n'a pas pour but d'être fidèle à la réalité, je trouve ça juste intéressant de soulever ces différences. La différence la plus surprenante pour moi est la relation entre les détenus. Dans la série, si elles ne sont pas toujours en train de se taper dessus, il y a un vrai climat de tension, de clivage entre les différents groupes. Dans le livre pas du tout. Oui, il y a des incidents, mais très mineurs, par exemple Piper connaît deux conflits un au sujet d'une salade qui finit en deux secondes, un au sujet d'une course qui finit en deux secondes également. On est loin de la guerre qu'il y a entre elle et Pennsatucky qui va très loin dans la série, alors que dans le livre elles s'entendent très bien. De manière générale, Piper s'entend avec toutes les détenues, rend service à beaucoup, et même s'il y a des clans, les filles se mélangent facilement notamment au travail, la cuisine par exemple n'est pas réservé exclusivement aux blanches comme dans la série. Évidemment les scénaristes ont rajouté tout ça pour créer des rebondissements, et c'est probablement basé sur une réalité, ce n'est pas parce que Piper ne le vit pas que toutes les détenues ne le vivent pas non plus. Mais du coup, l'ambiance de la prison est complètement différente. 

          Dans la série, elle est très rapidement coupée du monde extérieur, demandant à sa mère de ne plus venir la voir, rompant avec Larry. En réalité tout le long de sa peine hormis à la fin quand elle part dans la prison de Chicago, une toute autre histoire, elle voit sa mère toutes les semaines et Larry aussi. Elle reçoit de nombreuses lettres et des cartons entiers de livre. Elle souffre quand même énormément de la solitude, notamment parce que contrairement à ce qu'on voit dans la série, elle n'obtient pas de permission pour aller voir sa grand-mère mourant. Mais contrairement à beaucoup, elle sait qu'une vie l'attend à l'extérieur. Ce qui m'emmène au point suivant.

     

    Orange Is The New Black | Livre / Série | La vie après la prison ? |

          La raison pour laquelle je voulais faire cet article et la raison pour laquelle je vous encourage tous, que vous ayez ou non vu la série, c'est pour cet aspect du livre, de loin le plus important, à savoir que le système carcéral américain ne permet en rien une réinsertion dans le monde réel. Il est dit dans le livre que beaucoup de femmes récidives, d'ailleurs les prisonnières ne s'étonnent pas quand d'anciennes détenues repassent les portes de la prison. Et c'est sur ce point que la série choisi un autre angle d'attaque que le livre pour moi. La série montre cette difficulté de réinsertion avec Aleida notamment, et ce retour à la case départ avec Taystee. Mais c'est un peu noyé dans tous les autres thèmes abordés (la violence entre les détenues, les histoires d'amour, de drogue). Le thème qui ressort le plus dans la série est l'injustice et le mauvais traitement des détenues, ce qui fait l'objet de toute la saison 5 et qui est porté par la merveilleuse Taystee ♥ Si Piper Kerman parle beaucoup de ces sujets aussi, l'aspect qui en ressort le plus pour moi est cette reinsertion et l'inefficacité du système sur ce sujet.Elle parle notamment des "cours de réinsertion" avant la libération (donné par le personnel du camp, qui n'ont donc jamais travaillé avec des ex détenues) qui consiste en une forme de développement personnel, mais qui ne parle absolument pas des aspects pratiques par exemple comment trouver un job, un appart, comment avoir accès à des soins, la contraception. Piper elle, a la chance d'avoir un fiancé avec un appartement à l'extérieur, et un ami qui a crée un emploi spécialement pour elle dans son entreprise, beaucoup d'autres détenus se dirigent directement vers le centre des sans-abris. Certaines en viennent même à regretter la prison, Piper l'explique par des mots très juste

    << Notre système carcéral apprend aux détenus à survivre en tant que prisonniers, pas en tant que citoyens >>

          C'est ces difficultés rencontrées à la sortie qui ont poussé Piper à écrire son livre, ainsi qu'à rejoindre la Women's Prison Association qui aide les anciennes détenues (notamment pour le logement, les emplois, la garde des enfants, l'accès aux soins, mais également en leur apprenant à gérer leurs budgets, à payer leurs factures etc). Et je pense que c'est ce qui devrait également vous poussez à lire le livre.

    << Mais notre système judiciaire actuel ne fait aucune place à la justice de réparation, dans laquelle un délinquant est confronté au mal qu'il a causé et s'efforce de réparer. Au lieu de quoi nous avons un système de correction qui repose sur la vengeance à distance et le châtiment à toute heure du jour et de la nuit. Et ceux qui l'organisent s'étonnent que les détenus sortent de prison plus brisés qu'à leur entrée. >>

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